coup droit

SOMMAIRE 

Les moyens et les mauvais

coups droits de France

3ème partie

Dans ma collection, 150 moyens et mauvais coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde avec séquences, photos, plus le ou les témoigages écrits que je joins et qui prouvent ces moyens et mauvais coups droits. Ci-dessous quelques uns de ces coups droits.

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Sommaire de cette page des moyens et mauvais coups droits

de France

France : André Gobert - René Lacoste - Paul Rémy - Pierre Darmon - Robert Haillet - Jean-Noël Grinda - Pierre Barthés - Jean-Loup Rouyer - Christian Duxin - Daniel Contet - Patrice Beust - Jean-Pierre Courcol - Bernard Paul - Jean-Baptiste Chanfreau - Georges Goven - Patrick Proisy - Patrice Dominguez - Jean-François Caujolle - Jean-Paul Meyer - Jacques Thamin - Jean-Louis Haillet - Hervé Gauvain - Christophe Casa - Yannick Noah - Henri Leconte - Nathalie Tauziat .

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La différence à l'impact entre un grand coup droit et un moyen ou mauvais coup droit.

Sur le dessin décalqué du centre , le joueur est en prise continentale marteau qui est une mauvaise prise pour le coup droit. Au moment de l'impact, c'est surtout le poignet qui exerce la pression.

Sur le dessin décalqué de droite , la joueuse est en prise western , prise des grands coups droits . Il y a une parfaite répartition de l'effort au moment de l'impact, la raquette étant dans le prolongement de l'avant-bras.

ATTENTION : Tous ces dessins ne sont pas le fruit de l'imagination, mais décalqués de photos.

FRANCE

André GOBERT joueur français 1890-1951. Dans le livre " Le Dictionnaire du Tennis " aux Edition Fernand Nathan 1981 à la page 61 il est dit ceci : " Un grand joueur à la fois par la taille ( 1,92 m ) sa force physique et son style très pur. Il a un service écrasant ( la seconde balle autant que la première ) qui ressemble fort à un smash délivré pieds au sol. Ce service lui vaut de nombreuses victoires sur bois, et il est notamment le premier étranger champion britannique du Queen's Club. Son drive plat, sans effet aucun, sa pureté de gestes ont fait dire de lui qu'il joue un " tennis dont on rêve la nuit ". Sa stratégie est simple et consiste à gagner le plus vite possible, et c'est pourquoi il répugne à rester au fond du court. Il est battu souvent par ses propres erreurs. Il débute en Coupe Davis en 1912, la joue encore en 1922.

Palmarès : Il conquiert , de 1912 à 1921, quatre titres mondiaux et deux titres olympiques, deux titres de champion de France ( 1911 et 1920 ) et un titre en double avec Laurentz ( 1912 ), huit titres de champion d'Angleterre, dont deux en double et un en mixte, et sept titres français sur courts couverts. Classé numéro 3 mondial en 1919, numéro 10 en 1921 et 1922 par Myers qui le considère comme le meilleur joueur " indoor " de l'histoire.

Démonstrations d'André GOBERT

Ces deux photos-dessins sont dans la revue TENNIS 1910-1913. La photo-dessin de gauche se trouve à la page 333 et la photo-dessin de droite se trouve à la page 334. C'est la même photo-dessin, celle de gauche étant vue de face et celle de droite étant vue de dos.

C'est André GOBERT lui même qui dans la revue TENNIS 1910-1913 à " Notes personnelles " explique les prises de raquette et ses prises de raquette et il dit ceci : " Avec cette position qui, je le répète, est générale pour presque tous les bons joueurs, vous pourrez tout faire ! Le service, le drive, le revers, tous les coups seront, après un peu de pratique, exécutés avec une grande commodité ".

Dans le livre " Apprendre le Tennis " d'Estrabeau et Feuillet aux Edition La Table Ronde 1952 il est dit ceci à la page 91 et à la page 92 : " La prise Continentale elle non plus n'est pas très moderne, bien que de nombreux grands joueurs l'emploient encore. Elle a été illustrée par les noms qui sont parmi les plus grands du tennis mondial. Decugis, Gobert, Von Cramm, Cochet, Perry, Maier, Destremeau, Pétra, l'ont employée et l'emploient encore avec succès.

L'opinion de François LACAZE : Sur ces deux dessins-photos ci-dessus, le joueur est en prise Eastern presque Continentale marteau et cette prise n'a jamais donné de grands coups droits.

Ce dessin est décalqué d'une photo d'André Gobert qui se trouve dans le livre " Le Dictionnaire de Tennis " aux Editions Fernand Nathan 1981 à la page 61.

André Gobert est en fin d'accompagnement en prise presque continentale marteau.

Témoignage écrit qui justifie que André Gobert n'avait pas un très bon coup droit :

Dans le livre " Le Dictionnaire du Tennis " aux Edition Fernand Nathan 1981 à la page 61 il est dit ceci : " Son drive plat, sans effet aucun, sa pureté de gestes ont fait dire de lui qu'il joue un " tennis dont on rêve la nuit ". Sa stratégie est simple et consiste à gagner le plus vite possible, et c'est pourquoi il répugne à rester au fond du court.

L'opinion de François LACAZE : Dans le témoignage écrit il est dit ceci : " Son drive plat , sans effet aucun ". Un coup droit plat, sans aucun effet limite les possibilités du joueur, c'est un jeu à haut risque et il fait beaucoup de fautes. Il est dit également ceci : " Sa stratégie est simple et consiste à gagner le plus vite possible, et c'est pourquoi il répugne à rester au fond du court. S'il répugne à rester au fond du court, c'est que son jeu de fond de court n'est pas excellent et il n'a pas confiance dans son jeu de fond de court. André Gobert était surtout un grand volleyeur et c'est dommage, car avec une technique plus complète il aurait été beaucoup plus fort, d'autant que c'était un extraordinaire athlète (1m92 ), un géant pour son époque.

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René LACOSTE, Français né en 1904. Il est l'un des Quatre mousquetaires de la grande époques du tennis français avec Cochet, Borotra, Brugnon. - Roland Garros : vainqueur en 1925, 1927, 1929. Finaliste en 1926, 1928. Vainqueur du double en 1925 et 1929 avec Borotra. - Wimbledon : vainqueur en 1925 et 1928. Finaliste en 1924. Vainqueur du double en 1925 avec Borotra. - Forest Hills : vainqueur en 1926 et 1927. - Numéro 1 mondial en 1926 et 1927. -Président de la Fédération Française de Tennis de 1940 à 1943. Catherine Lacoste, sa fille, est championne du monde amateur de golf.

Voici les témoignages écrits qui justifient que René Lacoste avait un coup droit moyen. 1°) Son coup droit doit être considéré comme étant encore inférieur à son revers. ( C.F. la revue Tennis et golf , 1er octobre 1924, page 386 ). 2°) René conservait le mutisme le plus absolu parce que son coup droit ne marchait pas à sa complète satisfaction. ( C.F. la revue Tennis de France n° 180, Avril 1968, dans l'épopée des Mousquetaires ). 3°) On peut dire que c'est le revers de Lacoste qui a fait de lui le plus grand joueur du monde et qui a gagné la Coupe Davis. ( C.F. la revue Tennis et golf n° 152, octobre 1927 ). 4°) Me servant mal de ma main gauche pour retrouver ma prise de coup droit, j'ai été conduit à exécuter mes coups droits avec une certaine précision, mais avec peu de force, avec ma prise de revers. ( C.F. le livre René Lacoste, Plaisir du Tennis, Les conseils du champion, Fayard, 1981 ).

Sur ce dessin ci-dessus, position identique de René Lacoste C.F. Le Tennis de René Lacoste, Editions Grasset, 1928 ).

Lacoste n'a pas encore terminé la mise à niveau, il est en prise de revers, c'est à dire que son éminence hypothénar se trouve sur le côté du dessus du manche de la raquette. Cette position nous montre déjà une certaine raideur.

Sur ce dessin ci-dessus, position identique de René Lacoste C.F. la revue Tennis et golf n° 90, 1er juillet 1924, page 233.

La raquette du joueur est placée en fin de préparation au point de départ du mouvement de retour en position 1 ( voir graphique ). Nous constatons toujours cette raideur, bras tendu avec prise de revers.

Sur ce dessin ci-dessus, position identique de René Lacoste C.F. la revue Tennis et Golf n° 187 du 16 mai 1929, page 218.

La raquette est à l'impact, le joueur a une prise de revers en coup droit, il est raide, il n'a pas une bonne répartition de l'effort au moment de l'impact.

Sur ce dessin ci-dessus, position identique de René Lacoste C.F. le livre Le Dictionnaire du Tennis, Editions Nathan, 1981, page 77.

Fin d'accompagnement caractéristique d'un coup droit très moyen avec cette prise de revers.

Dans le livre TENNIS de René LACOSTE aux éditions GRASSET 1928 René LACOSTE dit ceci aux pages 40 et 41 : " Pendant très longtemps j'ai joué au tennis en m'efforçant de garder le bras allongé du début à la fin de mon coup. Aujourd'hui encore je ne plie pas assez le coude, je prépare, exécute et finis mon coup avec le bras trop étendu ".

L'opinion de François LACAZE : René LACOSTE a le bras allongé, c'est à dire une raideur pendant son mouvement en coup droit, à cause d'une mauvaise prise de raquette ( la continentale marteau qui est une prise catastrophique pour le coup droit ).

Dans le livre TENNIS de René LACOSTE aux éditions GRASSET 1928 René LACOSTE dit ceci à la page 35 : " Il n'est plus guère aujourd'hui question de jouer avec une prise unique. Il n'est point possible avec la prise qui a permis à un Doberty de jouer avec une admirable précision, d'imprimer à la balle, à la fois en revers et en coup droit, assez de vitesse, suivant l'idéal du tennis moderne. Tilden, Borotra, Johnston, ont, pour exécuter chacun de leur coups, une prise particulière ".

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Comme les joueurs Australiens, de nombreux joueurs Français avaient des coups droits moyens à cause d'une mauvaise mécanique gestuelle, mais également à cause de cette prise unique qui a fait beaucoup de dégâts pendant tout ce siècle. Le premier grand champion français a avoir joué avec la prise continentale marteau est René LACOSTE cité ci-dessus, mais entre 1950 et 1970 la prise unique était très à la mode à l'époque.

Ci-dessous 2 articles concernant la prise unique.

- Dans Tennis et Golf n°416, Août 1953, III. La prise de coup droit de René Pelletier : " Une erreur de base a malheureusement conduit à préconiser en France, pendant de longues années, la prise dite "continentale " (vulgairement dite " prise marteau " ou prise classique ) que de vieux professeurs osent encore préconiser. Un tort considérable a été trop longtemps subi par le tennis français, causé par un enseignement inconsidéré, par l'enseignement de la prise continentale. C'est un enseignement a refuser avec la dernière énergie."

- Dans Tennis de France n°283 Novembre 1976, page 40 : " Mais si cela n'a pas été bien compris par les utilisateurs de la méthode, il y a bien une raison. En effet, la méthode s'est trouvée beaucoup plus rigide qu'on ne l'aurait voulu principalement . Ainsi, nous avons été d'accord pour la prise unique, car nous avons pensé que c'était une facilité du point de vue pédagogique. Mais ce fut une erreur."

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Les ex-premiers joueurs français - Paul REMY - Pierre DARMON - Robert HAILLET - avaient tous les trois des coups droits relativement moyens. Pour tous les trois, les témoignages écrits sont nombreux.

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Paul REMY, Dans le livre " Le dictionnaire du tennis Editions Fernand Nathan 1981 à la page 127 il est dit ceci : " né en 1923, N° 1 français de 1952 à 1956. Pendant la même période, il est le pilier de l'équipe nationale de Coupe Davis. Il fait la liaison entre la génération d'avant-guerre ( Bernard - Destremeau ) et la nouvelle ( Darmon - Haillet ). Il coiffe sa balle en coup droit et en revers avec un poignet solide qui lui permet de changer à peine sa prise. Son revers est exemplaire, mais il ne trouve la sécurité en coup droit qu'à la fin de sa carrière. Il est l'un des meilleurs Européens.

Voici les témoignages écrits qui justifient que Paul Rémy n'avait pas un bon coup droit.

-1°) Malgré une certaine faiblesse en coup droit, il sut, vers la fin du match, profiter de la fatigue naissante de Larsen. ( C.F. Tennis de France n° 39, juillet 1956 ).- 2°) Nous ne pouvons faire évidemment le même compliment de son coup droit. Et il n'est pas impossible que si Haillet, ni Darmon n'ont d'efficacité dans leur coup droit, ce soit à l'exemple déplorable de leur aîné qu'ils le doivent. ( C.F. Tennis de france n° 57, janvier 1958, page 13 ). -3°) Rémy, de son côté, fut à deux doigts de perdre devant Martin ( - 15 ). " Ce terrible renvoyeur ", patient et habile, s' aventurant peu au filet, surprit le premier joueur français sans défiance et réussit à " casser " son fragile coup droit. ( C.F. Tennis de France n° 33, janvier 1956, page 19 ). Sur la couverture de Tennis de France du n° 33, janvier 1956, nous pouvons voir une finition du coup droit de Paul Rémy qui manque de souplesse.

Ce dessin est décalqué d'une photo de Paul Rémy qui se trouve dans la revue Tennis de France n° 33 janvier 1956 couverture. Sur cette couverture il est dit : " Paul Rémy 1er joueur de France 1956.

Sur ce dessin décalqué, Paul Rémy est en fin d'accompagnement de coup droit, et sa position est raide. Sa prise de raquette est une eastern, qui n'est pas la prise des grands coups droits.

C'est la seule photo que j'ai de Paul Rémy et malheureusement, je ne dispose pas de technicorama de l'ancien n° 1 français.

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Robert HAILLET, dans le livre " LeDictionnaire du Tennis Editions Fernand Nathan 1981 à la page 66 il est dit ceci : né en 1931. Il débute très jeune à Pau sous la direction de son père, qui lui inculque une technique simple, peut-être un peu stéréotypée, mais rationnelle. N° 1 français en 1957 et 1959. Joueur de Coupe Davis. Demi-finaliste des internationaux de France en 1960. Professionnel en 1960, il bat entre autres, Olmedo et Anderson.

Voici les témoignages écrits qui justifient que Robert Haillet avait un coup droit très moyen.

1°) Darmon, comme Haillet, furent vaincus par leur propre coup droit, retenu, maladroit, sans élan et sans force. ( C.F. Tennis de France n ° 51, juillet 1957, page 3 ). 2°) Haillet se " détraqua " bien avant Wilson et son coup droit, un peu plus sûr, mais moins inventif que celui de Darmon, lui coûta la plupart des points importants. ( C.F. Tennis de France n ° 51, juillet 1957, page 3 ). 3°) Lettre de René Lacoste à Haillet : " Surtout si l'on tient compte des petits défauts techniques que vous avez encore en coup droit... ". ( C.F. Tennis de France n ° 87, juillet 1960, page 11 ). Nous pouvons trouver une séquence du coup droit de Robert Haillet dans Tennis de France n° 165, janvier 1967. Dans les photos 4 et 5 de cette séquence, nous constatons une cassure excessive du poignet pendant la préparation qui est inutile. Dans les photos 6 et 7 , une mise à niveau pour positionner la raquette au point de départ du retour. Dans le mouvement du retour, il y a dans le geste une légère raideur.

Attention : Ces 4 dessins décalqués ci-dessous sont dans le même technicorama qui se trouve dans la revue Tennis de France n° 165 janvier 1967. Dans ce technicorama, il y a 13 photos.

Ce dessin est décalqué d'une photo qui se trouve dans un technicorama de la revue Tennis de France n° 165 janvier 1967.

Ce dessin décalqué est la photo n° 4 dans le technicorama.

Sur ce dessin décalqué, le joueur monte sa tête de raquette en cassant son poignet.

Ce dessin est décalqué d'une photo qui se trouve dans un technicorama de la revue Tennis de France n° 165 janvier 1967.

Ce dessin décalqué est la photo n° 5 dans le technicorama.

Sur ce dessin décalqué, la raquette est verticale tenue un peu comme un cierge.

Ce dessin est décalqué d'une photo qui se trouve dans un technicorama de la revue Tennis de France n° 165 janvier 1967.

Ce dessin décalqué est la photo n° 7 dans le technicorama.

Sur ce dessin décalqué, le joueur a terminé sa mise à niveau. Le joueur va réaliser un coup presque plat.

Ce dessin est décalqué d'une photo qui se trouve dans un technicorama de la revue Tennis de France n° 165 janvier 1967.

Ce dessin décalqué est la photo n° 8 dans le technicorama.

Sur ce dessin décalqué, le joueur est à l'impact, sa prise de raquette est une eastern.

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Pierre DARMON, né en 1934. Le meilleur joueur français de l'après-guerre, recordman des sélections en Coupe Davis. Neuf fois vainqueur du National de 1957 à 1968. En 1963, il joue la finale de Roland Garros contre Emerson le joueur Australien. Deux semaines plus tard, associé à Barclay, il est finaliste du double de Wimbledon. Selon les classements il est 10è ou 12è rang mondial.

Voici les témoignages écrits qui justifient que Pierre Darmon avait un coup droit moyen.

-1° ) " Pierrot " aussi subtil et fin que son adversaire, mais dominé en coup droit et au service, s' inclina sans pouvoir prendre un set. ( C.F. Tennis n° 18, juin 1962, page 15 ). -2°) Johansson bat Darmon 6/4 6/3 : très irrégulier et malchanceux, Darmon fut une proie facile pour le suédois. Son coup droit lui causa, en outre, énormément d'ennuis et fut à l'origine de trop nombreuses fautes. ( C.F. Tennis de France n° 36 avril 1956, page 16 ). -3°) a. Darmon progresse, il ne lui manque vraiment plus qu'un coup droit. b. Darmon ne pourra prétendre à cette gloire tant que son coup droit fragile enverra la balle une fois sur trois dans le filet. c. Il laissa ensuite Darmon s'épuiser en ses gauches coups droits et perdre en trois manches, la gloire d'un éphémère titre européen. Ces trois exemples sont dans la même page 23 de Tennis de France n° 46, février 1957. -4°) Il manque à Darmon un service et un coup droit comparable à celui de l'Australien. ( C.F. le livre " La fabuleuse histoire du tennis ", page 378, de C. Quidet ). -5°) Pierre Darmon avait une exécution harmonieuse et équilibrée. Son jeu de fond était solide avec néanmoins un revers d'une qualité et d'une efficacité plus exceptionnelles que son coup droit. ( C.F. le livre Tennis Henri Cochet et Jacques Feuillet, Du jeu mondain au sport athlétique ). -6°) Darmon confirma la forme excellente qu'il avait montrée en Coupe Davis et l'amélioration très sensible de son service et de son coup droit. ( C.F. Tennis de France n° 111, juillet 1962, page 5 ). -7°) Ce nouvel arrêt qui dura plus d'une heure l'empêcha de retrouver sa cadence, il accumula les erreurs en coup droit et Hewitt l'emporta sans le moindre mal. ( C.F. Tennis de France n° 146, juin 1965 ). -8°) Darmon était nerveux, en effet, son coup droit incertain appelait dans les tribunes de la presse et des joueurs, chez les " médecins " professionnels ou d'occasion , de sombres diagnostics. Il s'envolait, ce coup droit, ou retombait, tout bête, dans la raquette magique du petit chilien. ( C.F. Tennis de France n° 62, juin 1958, page 3 ). -9°) Puis, devant Patty, il mit à profit ses nouvelles qualités de fond de court, jouant du passing-shot, prudent sur son mauvais coup droit. ( C.F. Tennis de France n° 74, juin 1959 ). -10°) Darmon comme Haillet furent vaincus par leur propre coup droit, retenu, maladroit, sans élan et sans force. ( C.F. Tennis de France n° 51, juillet 1957, page 3 ).

L'opinion de françois LACAZE : Si les témoignages écrits de Pierre Darmon sont nombreux ( 10 témoignages écrits ), c'est pour la simple et bonne raison qu'il a été pendant plus de 10 ans le numéro 1 français.

Dans la séquence du coup droit de Pierre Darmon qui se trouve dans Tennis de France n° 134, juin 1964, nous pouvons constater une cassure excessive du poignet pendant la préparation qui entraîne par la suite, après la mise à niveau, une légère raideur en fin de préparation point de départ du retour.

Nous avons une autre séquence du coup droit de Pierre Darmon dans Tennis de France n° 143, mars 1965. C'est Gil de Kermadec l'ancien directeur technique national qui est à l'origine de ces technicoramas que l'on trouve dans la revue Tennis de Fance. Ce film du coup droit de Pierre Darmon qui s'étale sur 4 pages se compose de 18 photos. A la 4ème page Gil de Kermadec montre en gros plan la prise de Pierre Darmon et il dit ceci : " La prise employée par Pierre Darmon pour son coup droit est la même qu'il utilise pour sa volée de coup droit ".

L'opinion de François LACAZE : Cette prise que Gil de Kermadec montre en gros plan est une prise eastern presque continentale marteau qui n'est pas la prise des grands coups droits.

Reprenons en détail le film de ce coup droit qui se compose de 18 photos : De la photo n° 1 à la photo n° 10 Pierre Darmon commence la préparation en cassant son poignet, ce qui fait relever exagérément la tête de raquette tenue un peu comme un cierge. Sur la photo n° 8 et n° 9 la tête de raquette a pris du retard par rapport au poignet. Cette préparation du coup droit de Pierre Darmon se fait à 98% avec le poignet alors qu'elle devrait se faire avec l'avant-bras.

L'opinion de François LACAZE : C'est une préparation excessivement compliquée. Il n'y a que le retour qui compte, mais une préparation de ce genre ne permet pas une bonne liaison entre l'aller ( c'est à dire la préparation ) et le retour.

- Sur les photos n° 10 , n° 11 , n° 12 et n° 13 Pierre Darmon entame la mise à niveau perpendiculairement au filet pour aller positionner sa raquette légèrement sous la balle pour la lifter ( photo n° 13 ). De la photo n° 13 point de départ de retour à la photo n° 18 c'est le retour avec la frappe ( c'est à dire l'impact photo n° 14 ) et l'accompgnement. Ce mouvement de retour est un peu raide compte tenu de cette prise de raquette eastern presque continentale marteau .

L'opinion de François LACAZE : Cette préparation très compliquée et cette prise de raquette en coup droit qui n'est pas la bonne, ne permet pas à Pierre Darmon d'avoir un très bon coup droit. Avec ses moyens physiques exceptionnels, si Pierre Darmon avait possédé un meilleur coup droit, il se serait placé plus régulièrement à la tête du tennis mondial et aurait gagné certainement Roland Garros.

Ces deux dessins sont décalqués de photos de Pierre Darmon qui se trouve dans la revue Tennis de France n° 143 mars 1965. Ce technicorama du coup droit de Pierre Darmon réalisé par Gil de Kermadec se compose de 18 photos. Le premier dessin décalqué correspond à la photo n° 8 de ce technicorama, le deuxième dessin décalqué correspond à la photo n° 13 de ce technicorama.

Dans ce dessin de gauche, Pierre Darmon a monté sa raquette en cassant son poignet et en laissant traîner la tête de raquette en avant. Bien evidemment, cette préparation n'est pas simple et ne permet pas la meilleure liaison entre l'aller et le retour.

Photo n° 8 du technicorama.

Sur ce dessin, Pierre Darmon a terminé la mise à niveau. La raqette va maintenant revenir vers l'avant ( mouvement de retour ). Sa prise de raquette est une eastern presque continentale marteau et ne permet pas l'exécution d'un grand coup droit.

Photo n° 13 du technicorama.

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Jean- Noël GRINDA, Français, né en 1936.

Témoignages écrits qui justifient que Jean-Noël Grinda avait un coup droit très moyen.

1) Dans la revue Tennis de France il est dit ceci : " Sans coup droit ni revers, Grinda ne peut rien espérer ". 2) Dans la revue Tennis de France il est dit ceci : " Il manque à Grinda un coup droit de grande classe " dit Yvon Pétra. 3) Dans la revue Tennis de France n° 61 mai 1958 à la page 13 il est dit ceci : " Mais ses progrès même l'ont amené à une limite : celle à laquelle le condamnent encore ses défauts techniques, et je ne le vois pas devenir beaucoup plus fort qu'il ne l'est aujourd'hui s'il n'améliore pas son fond de court et tout particulièrement son coup droit qui est loin d'être au niveau du reste de son jeu. 4) Dans la revue Tennis de France n° 135 juillet 1964 à la page 5 il est dit ceci : " Il devrait au moins essayer de temps en temps un " chop " pour remplacer son coup droit inexistant ". 5) Dans la revue Tennis de France n° 135 juillet 1964 à la page 5 il est dit ceci : " Il n'a pas une bonne volée, pas de coup droit, mais il influence l'adversaire, il lui donne un complexe d'infériorité, c'est là sa grande force ". 6) Dans la revue Tennis de France n° 74 juin 1959 à la page 10 il est dit ceci : " Cela vaut une explication : au dessus de la tête smash, service, volée haute, il n'y a rien à lui reprocher, il est redoutable. Pour le reste, Grinda paraît ne pas savoir jouer du tout. Ses retours de service en chandelle, son coup droit et son revers d'opposition, sa volée inefficace ne gagnent aucun point ". 7) Dans la revue Tennis de France n° 61 mai 1958 à la page 17 il est dit ceci : " Ce n'est un secret pour personne : le coup droit de Grinda est, sans nul doute, le point par lequel son jeu pêche le plus. Bien qu'il ait, depuis quelque temps, notablement amélioré sa prise qui était, au départ, exagérément ouverte, il n'a pas encore réussi à trouver l'aisance du geste ni son efficacité. Enfin, lorsqu'il est un peu pressé par une balle rapide, son coup se décompose, son geste se désarticule, l'épaule droite se hausse au lieu de se baisser... tout dans l'attitude trahit un certain affolement : Jean-Nöel Grinda n'a pas encore maîtrisé son coup droit.

Position identique de Jean-Noël Grinda C.F. La revue du Tennis n° 6, avril 1961, page 9. Sur ce dessin ci-dessus Grinda est en fin de préparation au point de départ du mouvement de retour position 0 ( coup plat) . Le coup plat n'est qu'un passage ( revoir graphique ) . L'ensemble bras, avant-bras est tendu, raide. Position identique de Jean-Noël Grinda C.F. Tennis de France n° 61, mai 1958, pages 16 et 17. Sur ce dessin ci-dessus, la raquette est en fin de préparation au point de départ du mouvement de retour en position 3. 4. sur le graphique . Le bras est tendu, la prise de raquette est eastern, presque continentale marteau. Position identique de Jean-Noël Grinda C.F. La fabuleuse histoire du Tennis de C. Quidet Préface Antoine Blondin, page 369. Sur ce dessin ci-dessus le joueur est à l'impact. Le bras est tendu, aucune souplesse dans le mouvement. Avec une prise eastern, le succès d'un bon coup droit n'est pas garanti pour tous. Position identique de Jean-Noël Grinda C.F. Tennis de France n° 74, juin 1959, page 10. Sur tous ces dessins décalqués de Jean-Noël Grinda, le mouvement du bras est raide. Sur ce dessin ci-dessus, la répartition de l'effort à l'impact n'est pas bonne. Il n'y a pas une participation maximum du poignet, du bras et de l'avant-bras.

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Pierre BARTHES, Français né en 1941. N° 1 Français en 1972.

Témoignages écrits qui justifient que Pierre Barthes a un coup droit moyen. 1°) il fit trop d'erreurs sur des points faciles, en particulier en coups droits. ( C.F. Tennis de France n° 131, mars 1964, page 5 ). 2°) Irrégulier, lourd, il a deux points faibles : son coup droit et son jeu de fond de court. ( C.F. Tennis de France n° 153, janvier 1966, page 7 ). Dans la séquence du coup droit de Pierre Barthes, qui se trouve dans Tennis de France, nous constatons là aussi une cassure excessive du poignet pendant la préparation qui ne donne pas de la souplesse à l'ensemble du mouvement.

Sur ce premier dessin, la raquette est en fin de préparation au point de départ de retour en position 0, coup plat. L'ensemble est un peu raide, la prise de raquette est eastern presque continentale marteau. Sur le deuxième dessin, il n'y a aucune répartition de l'effort à l'impact , c'est la position caractéristique des coups droits très moyens à l'impact.

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Jean-Loup ROUYER, joueur français ayant joué la Coupe Davis en double.

Ce dessin est décalqué d'une photo de Jean-Loup Rouyer qui se trouve dans la revue Tennis Magazine n° 38 mai 1979.

Sur ce dessin décalqué, comme sur toutes les photos de Jean-Loup Rouyer dont je dispose en coup droit, sa prise de raquette est une continentale marteau avec l'éminence hypothénar de la main sur le côté du dessus du manche. C'est une prise catastrophique pour le coup droit et Jean-Loup Rouyer n'avait pas un excellent coup droit .

Dans la revue Tennis de France n° 208 Août 1970 à la page 54 il est dit ceci : " Rouyer ne fit pas trop de fautes, au premier set, mais il manquait visiblement de punch et ne pouvait jamais terminer un point .

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Christian DUXIN joueur Français né en 1942. Il est numéro 5 français en 1962.

Dessin n° 1. Sur ce dessin décalqué d'une photo de christian Duxin qui se trouve dans la revue Tennis de France numéro 86 juin 1960 à la page 5, le joueur est en fin de préparation en prise eastern presque en prise continentale marteau.

Dessin n° 2. Sur ce dessin décalqué d'une photo de Christian Duxin qui se trouve dans la revue Tennis de France numéro 275 mars 1976 à la page 49, le joueur est à l'impact et nous pouvons constater cette prise eastern presque continentale marteau.

Dessin n° 3. Sur ce desin décalqué d'une photo de Christian Duxin qui se trouve dans la revue Tennis de France numéro 94 février 1961 à la page 19, le joueur est à l'impact, il n'y a pas une parfaite répartition de l'effort au moment de l'impact, c'est le poignet surtout qui exerce la pession.

Dessin n° 4 . Sur ce dessin décalqué d'une photo de Christian Duxin qui se trouve dans la revue Tennis de France numéro 81 janvier 1960 à la page 7, la raquette du joueur est positionnée un peu après l'impact et nous pouvons toujours constater cette raideur. La prise eastern et la continentale marteau n'ont jamais vraiment donné de grands coups droits.

Dessin n° 5 . Sur ce dessin décalqué d'une photo de Christian Duxin qui se trouve dans la revue Tennis de France numéro 66 octobre 1958 à la page 19, le joueur est en fin d'accompagnement, le bras est tendu.

Témoignages écrits qui justifient que Christian Duxin n'avait pas un très bon coup droit.

1) Dans la revue Tennis de France numéro 86 juin 1960 à la page 5 il est dit ceci : " Christian Duxin a joué un très beau tournoi mais il devra se méfier : en coup droit, son poignet divague d'une façon inquiètante. Et ce défaut ne date pas d'aujourd'hui comme on peut le voir sur cette photo prise en septembre dernier : le poignet est déjà beaucoup trop cassé ".

2) Dans la revue Tennis de France numéro 94 février 1961 à la page 19 il est dit ceci : " Christian a marqué le pas pendant quelques mois : il liftait trop vigoureusement ses coups droits et son jeu en perdait de l'efficacité. Il s'est attaché très sérieusement à corriger ce défaut et s'est préparé techniquement pour une saison où son talent devrait se traduire par des résultats brillants ".

3) Dans la revue Tennis Promotion 4ème trimestre 1966 2ème année numéro 8 à la page 3 en titre : Le point de vue de.... Hector CHOLLIER il est dit ceci : " Le coup droit de Christian DUXIN frappé dans un excellent style avec la totalité de ses moyens physiques n'est certainement pas plus ravageur que celui exécuté par GRINDA, dans un style moins brillant et sans utiliser toute sa puissance " .

Il dit bien que le coup droit de Duxin n'est pas meilleur que celui de Grinda. Pourtant le coup droit de Grinda n'est pas extraordinaire et en voici ci-dessous les témoignages écrits.

1) Dans la revue Tennis de France il est dit ceci : " Sans coup droit ni revers, Grinda ne peut rien espérer ". 2) Dans la revue Tennis de France il est dit ceci : " Il manque à Grinda un coup droit de grande classe " dit Yvon Pétra. 3) Dans la revue Tennis de France n° 61 mai 1958 à la page 13 il est dit ceci : " Mais ses progrès même l'ont amené à une limite : celle à laquelle le condamnent encore ses défauts techniques, et je ne le vois pas devenir beaucoup plus fort qu'il ne l'est aujourd'hui s'il n'améliore pas son fond de court et tout particulièrement son coup droit qui est loin d'être au niveau du reste de son jeu. 4) Dans la revue Tennis de France n° 135 juillet 1964 à la page 5 il est dit ceci : " Il devrait au moins essayer de temps en temps un " chop " pour remplacer son coup droit inexistant ". 5) Dans la revue Tennis de France n° 135 juillet 1964 à la page 5 il est dit ceci : " Il n'a pas une bonne volée, pas de coup droit, mais il influence l'adversaire, il lui donne un complexe d'infériorité, c'est là sa grande force ". 6) Dans la revue Tennis de France n° 74 juin 1959 à la page 10 il est dit ceci : " Cela vaut une explication : au dessus de la tête smash, service, volée haute, il n'y a rien à lui reprocher, il est redoutable. Pour le reste, Grinda paraît ne pas savoir jouer du tout. Ses retours de service en chandelle, son coup droit et son revers d'opposition, sa volée inefficace ne gagnent aucun point ".

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Daniel CONTET, joueur français né en 1943. Toujours dans les premiers joueurs français de 1964 à 1975. Classé en 1ère série fin 1959, il y reste près de 20 ans. Joueur de Coupe Davis avec Patrice Beust.

Témoignages écrits qui justifient que Daniel Contet n'avait pas un très bon coup droit.

1) Dans la revue Tennis de France n° 42 octobre 1956 page 7 avec en titre : BERGERAT juge ses 12 premiers stagiaires, il est dit ceci : " Daniel Contet 13 ans - Le plus jeune, énormes possibilités. Physique très précoce. Revers à deux mains " à la Merlo ". Coup droit et service assez faibles ".

2) Dans la revue Tennis n° 57 mai 1966 à la page 94 il est dit ceci : " Daniel Contet, 22 ans a fait en simple un magnifique tournoi. Il avait amélioré son coup droit et son revers à deux mains fut une arme efficace .

Ce dessin à gauche est décalqué d'un photo de Daniel Contet qui se trouve dans la revue Tennis n° 72 décembre 1967 couverture.

Daniel Contet est à l'impact , sa tête de raquette est légèrement plus haute que le manche. Il est en prise eastern presque continentale marteau qui n'est pas la caractéristique des grands coups droits.

Ce dessin est décalqué d'une photo de Daniel contet qui se trouve dans la revue Tennis de France n° 102 octobre 1961 page 10.

Daniel Contet est à l'impact. Sur ce dessin comme sur la photo, la balle cache la main, mais on devine une prise de raquette presque continentale marteau.

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Patrice BEUST, joueur français, né en 1944. Il joue le double de la Coupe Davis de 1963 à 1969 avec Daniel Contet.

Témoignage écrit qui justifie que Patrice Beust n'avait pas un très bon coup droit.

1) Dans la revue Tennis de France à " Etude technique n° 63 à la page 19 " Fiches techniques des juniors et cadets 1961 par Gil de Kermadec ancien directeur technique national du tennis français, il est dit ceci à propos de Patrice Beust : " A AMELIORER : Un coup droit qui semble avoir du mal à recouvrir et à prendre assez en avant de lui faute peut-être d'une prise suffisamment fermée. Ce coup de base n'est pas en tout cas au niveau étonnant du reste de son jeu. Mais c'est peut-être sa perfection technique qui demeure son principal handicap. Il a tendance à s'y confier et il perd alors tout mordant, d'autant plus facilement que sa corpulence naturelle l'oblige a beaucoup de vigilance pour garder un jeu de jambes efficace.

Ce dessin est décalqué d'un photo de Patrice Beust qui se trouve dans la revue Tennis n° 63 janvier 1967 page 7.

Sur ce dessin décalqué, Patrice Beust est en fin d'accompagnement de coup droit en prise continentale marteau qui est une prise catastrophique pour le coup droit. Gil de Kermadec dit dans l'article ci-dessus : " A AMELIORER : Un coup droit qui semble avoir du mal à recouvrir et à prendre assez en avant de lui faute peut-être d'une prise suffisamment fermée ". Déjà en 1961, on aurait dû se rendre compte de l'inconvénient de la prise continentale marteau pour le coup droit. Pourtant quelques années après en 1968 , on a de nouveau enseigné la prise unique en coup droit continentale marteau dans toue la France ( Revoir la prise unique dans le 20ème siècle dans " les prises de raquette en coup droit " 2ème partie ).

En effet, voici ci-dessous les articles des revues spécialisées conseillant la prise unique en coup droit à partir de 1968, cette prise unique étant la continentale marteau .

Ces articles que l'on retrouve dans " les prises de raquette en coup droit " 2ème partie

15- Dans Tennis de France n°188, Décembre 1968, page 50 il est dit ceci par un entraîneur natonal français : " J'ajouterai que la majorité des champions Australiens jouent avec une seule prise et la majorité des " coaches " australiens n'enseignent qu'une prise.

16- Dans Tennis de France n°188, Décembre 1968, page 50 il est dit ceci par un entraîneur national français : " Dans les exercices pratiques que nous faisons faire aux débutants en les décomposant en " temps ", le changement de prise serait un temps supplémentaire donc une source de complication . C'est pour cette raison que nous avons choisi la prise marteau comme prise de base. Mais bien entendu, nous laissons à chacun le soin de la personnaliser.

17- Dans Association Nationale des Educateurs de Tennis, Le Point du Tennis, Bulletin n°6, Janvier 1972, page 16 : " Une prise moderne grâce au D.D.L. Fix finger permettant la prise unique ".

18- La parution de la méthode Française est annoncée dans la revue Tennis de France n° 235 novembre 1972. Dans cette méthode Française il est dit ceci : " Au cas où un élève saisirait naturellement la raquette en prise dite unique, c'est à dire convenablement à l'exécution de tous les coups sans empêcher aucun de se réaliser au mieux, il ne faut pas le lui changer ".

19- Dans Tennis de France n°283 Novembre 1976, page 40 : " Mais si cela n'a pas été bien compris par les utilisateurs de la méthode, il y a bien une raison. En effet, la méthode s'est trouvée beaucoup plus rigide qu'on ne l'aurait voulu principalement. Ainsi, nous avons été d'accord pour la prise unique, car nous avons pensé que c'était une facilité du point de vue pédagogique. Mais ce fut une erreur.

20- Dans Tennis de France n°283, Novembre 1976, page 41 : " D'un seul coup, on a vu les gamins jouer en appui sur les talons, le tronc droit, le bras indépendant, avec une prise unique. Ils ne rentraient pas dans la balle car ils pensaient à se replacer avant même d'avoir frappé. Résultat : ils jouaient à reculons. Et au bout d'un moment, toute la France s'est mise à reculer.

L'opinion de François LACAZE : Puisque Gil de Kermadec dit en 1961 dans l'article ci-dessus : " A AMELIORER : Un coup droit qui semble avoir du mal à recouvrir et à prendre assez en avant de lui faute peut-être d'une prise suffisamment fermée " et il a raison. Mais comment se fait-il qu'en tant que directeur technique national du tennis français et donc responsable également de l'enseignement, Gil de Kermadec ait pu permettre de nouveau que ses proches collaborateurs ( entraîneur nationaux et autres ) conseillent encore la prise unique.

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Jean-Pierre COURCOL, un des meilleurs joueur français. Partenaire de Bernard Paul en double et remplaçant en double pour la Coupe Davis, l'équipe Contet Beust étant titulaire.

Ce dessin est décalqué d'une photo de Jean-Pierre Courcol qui se trouve dans la revue Tennis de France n° 217 mai 1971 page 61.

Sur ce dessin décalqué, Jean-Pierre Courcol a une prise eastern presque continentale marteau en coup droit qui n'est pas la prise des grands coups droits.

Témoignages écrits qui justifient que Jean-Pierre Courcol n'avait pas un très bon coup droit.

1) Dans la revue Tennis n° 11 novembre 1961 à la page 8 il est dit ceci : " au troisième tour G. Rigolage ( finaliste des juniors à Paris ), régulier et plus à l'aise du fond de court, le poussait aux trois sets profitant des fautes de Courcol dont le jeu offensif et le coup droit sont sujets à l'erreur ".

2) Dans la revue Tennis n° 13 janvier 1962 à la page 5 il est dit ceci : " Perreau-Saussine mena habilement sa partie, jouant avec régularité le coup droit de Courcol ( son point faible ), déplaçant le jeu quand il le fallait et attendit la faute ".

3) Dans la revue Tennis de France n° 165 janvier 1967 à la page 10 il est dit ceci : " J'ai tout de suite cherché à améliorer mes deux points faibles : le service et le coup droit pour lequel je me suis astreint à une heure de mur par jour de mars à octobre ". Dans la même page il est dit ceci : " Certes Courcol disposait de qualités physiques au moins comparables à celles d'un Barthès mais sa technique laissait à désirer ".

4) Dans la revue Tennis n° 84 février 1969 à la page 44 il est dit ceci : " Jean-Pierre Courcol est un de nos meilleurs joueurs sur bois, il a bien amélioré son service et, s'il fait encore des fautes en coup droit, son revers et sa volée lui permettent de gagner souvent des points importants ".

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Bernard PAUL, un des meilleurs joueur français. Partenaire de Jean-Pierre Courcol en double et remplaçant en double pour la Coupe Davis, l'équipe Contet Beust étant titulaire.

Dessin décalqué d'une photo de Bernard Paul qui se trouve dans Tennis de France n° 199 novembre 1969 page 53.

Sur ce dessin décalqué de Bernard Paul en coup droit au moment de l'impact, la prise de raquette est une eastern, presque continentale marteau qui n'est pas la prise des grands coups droits.

Témoignage écrit qui justifie que Bernard Paul n'avait pas un très bon coup droit.

1) Dans la revue Tennis de France n° 173 septembre 1967 à la page 7 il est dit ceci : " 21 ans, une grande adresse à la volée, un bon jeu de jambes, mais un manque de régularité du fond du court qui l'empêche de profiter au maximum de sa volée. Perd facilement sa concentration. Classé n° 13 ".

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Jean-Batiste CHANFREAU, joueur français né en 1947. Un des meilleurs Français des années 1970, un des plus doués par sa carrure athlétique, son service lourd, son adresse. Sa saison 1970 est la meilleure. Ancien n° 2 français et joueur de Coupe Davis.

Ce dessin est décalqué d'un photo de Jean-Batiste Chanfreau qui se trouve dans la revue Tennis n° 93 janvier 1970 page 8.

Sur ce dessin décalqué, Jean Batiste Chanfreau se trouve en prise eastern presque continentale marteau de coup droit un peu après l'impact.

Témoignages écrits qui justifient que Jean-Batiste Chanfreau avait un coup droit très moyen.

1) Dans la revue Tennis de France n° 200 décembre 1969 à page 57 il est dit ceci : " Il est vrai que tout le monde travaillait avec un sérieux exemplaire. Chanfreau faisait des coups droits à n'en plus finir, avec une prise plus fermée ".

2) Dans la revue Tennis de France n° 208 Août 1970 à la page 54 il est dit ceci : " Jean-Batiste Chanfreau commença plus mal que son partenaire. Un seul de ses coups fonctionnait correctement, le service ( Chanfreau fut d'ailleurs le seul des quatre joueurs à ne pas perdre son service au cours de la partie ) ".

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Georges GOVEN, joueur français né en 1948. Grand espoir du tennis français. Ancien numéro 1 français. Dans le livre Mac Enroe est-il génial de Roger-Vasselin et Raissac Editions RAMSAY 1985, il est dit ceci à la page 15 : " Pour des raisons techniques, son professeur de Lyon demanda à Georges GOVEN âgé de treize ans et déjà champion de France cadet, d'abandonner son revers à deux mains pour un revers à une main. Ce dernier obéit. Toujours dans le livre Mac Enroe est-il génial de Roger-Vasselin et Raissac Editions RAMSAY 1985, il est dit ceci toujours à la page 15 et à la suite : " Quelques années plus tard, ce même professeur devenu entraîneur national, demanda à Hervé GAUVAIN, alors âgé de quatorze ans et déjà champion de France minime, de changer son revers à deux mains, dont il était fort satisfait, pour un revers à une main. L'avenir n'a pas donné raison à ce professeur et la France a perdu l'occasion d'avoir des BORG avec Georges GOVEN et Hervé GAUVAIN .

Ce dessin est décalqué d'une photo de Georges Goven qui se trouve dans la revue Tennis de France n° 62 décembre 1966 page 61.

La prise de Georges Goven en coup droit est une eastern qui n'est pas la prise des grands coups droits.

Je dispose de quelques photos de Goven en coup droit et sur toutes ces photos, il est en prise eastern .

Témoignage écrit qui justifie que Goven n'a pas un très bon coup droit.

1) Dans la revue Tennis de France n° 242 juin 1973 à la page 108 il est dit ceci par Borg qui rencontre Georges Goven : " Après quatre ou cinq jeux j'ai assez bien analysé le jeu de mon adversaire et je construis une tactique. Contre Goven par exemple, je suis monté au filet au début du match et voyant qu'il me transperçait de ses passing-shots je suis revenu au fond du court et j'ai commencé à lui travailler le coup droit qui me semble être son point faible ".

Dans la revue Tennis de France n° 477 janvier 1993 à la page 67 un interview est consacré à René LACOSTE l'ancien numéro 1 mondial des années 1920 et René LACOSTE dit ceci : " Alors là, je suis positif, il y a des entraîneurs de la fédération, je ne nommerai personne, qui ne sont pas qualifiés même s'ils font ce qu'ils peuvent. Il y a deux joueurs qui ont été massacrés sur des mauvais conseils et qui d'ailleurs sont devenus capitaine de l'équipe de France. L'un est Goven. A Lyon, il a commencé à jouer avec un revers à deux mains et on lui a dit que c'était impossible de jouer le revers à deux mains. S'il ne l'avait pas abandonné, il serait devenu un très bon joueur, parce que malgré sa petite taille, il avait un punch extraordinaire au service et un très bon jeu au filet ".

L'opinion de François LACAZE : C'est tout à fait mon avis. Si l'on n'avait pas changé le revers à deux mains de Georges Goven d'une part, et si d'autre part Georges Goven avait eu une prise western en coup droit qui est la prise des grands coups droits d'attaque à toutes les époques et dans tous les pays du monde, il aurait été beaucoup plus fort et sa carrière internationale aurait été beaucoup plus brillante.

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Patrick PROISY, né le 10 septembre 1949 à Evreux. Ex premier joueur de France. Joueur de Coupe Davis.

Témoignages écrits qui justifient que Patrick Proisy n'avait pas un très bon coup droit : 1) Le Monde du Tennis ne lui accorde que 3,5/5 en coup droit. 2) Dans la revue Tennis Magazine n° 27, juin 1978, page 83 : il ne lui est accordé que 7/10 en coup droit et il est dit ceci : son coup droit est cependant un peu " léger " dans l'échange.

Sur ce dessin décalqué de Patrick Proisy, on peut constater que sa prise de raquette en coup droit est la continentale marteau. Position identique de Patrick Proisy C.F. Tennis de France.

Après sa finale de Roland Garros 1972 perdu contre l'Espagnol Gimeno, Patrick Proisy dit ceci dans un article : " A partir de là, j'ai été beaucoup conseillé et j'ai aussi beaucoup gambergé. On a voulu faire de moi un autre joueur et moi j'ai voulu modifier mon jeu. Il s'en est suivi, bien sûr , une perte de confiance ". Et il est dit ensuite : " Quatre ans de tâtonnements au carrefour des styles ".

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Patrice DOMINGUEZ , joueur Français, né à Alger en 1950. Numéro 1 Français en 1976 et 1978 et joueur de Coupe Davis. Il mesure 1m75 pour 70 kg, c'est un athlète hors du commun et dans Tennis de France 1967, il est surnommé " Monsieur 100 000 VOLTS ". Son physique va lui permettre de devenir numéro 1 Français malgré une technique d'ensemble assez moyenne.

Témoignage écrit qui justifie que Patrice DOMINGUEZ n'avait pas un bon coup droit.

Dans la revue Tennis de France 1967, dans le guide des champions, pour les armes de Patrice Dominguez, il lui est accordé 2 balles sur 5 c'est à dire 4/10 en coup droit ( coup droit considéré comme ordinaire dans cette même page ). Sa prise de raquette en coup droit est pratiquement une continentale marteau. 3 balles sur 5 en revers c'est à dire 6/10 , 3 balles sur 5 c'est à dire 6/10 au service et au smash , 3 balles sur 5 c'est à dire 6/10 en passing-shot , 4 balles sur 5 c'est à dire 8/10 à la volée .

Si Patrice Dominguez avait disposé d'une technique parfaite dans tous ses coups, je reste pour ma part persuadé qu'avec son physique exceptionnel, il pouvait devenir numéro 1 mondial.

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Jean-François CAUJOLLE, né en 1953, grand espoir du tennis français des années 1970.

Témoignages écrits qui justifient que Jean-François Caujolle n'avait pas un très bon coup droit. 1) Dans Tennis de France n° 226 février 1972 page 17 dans un article où il est dit en titre : Jean-François CAUJOLLE Tout pour le tennis : " A son retour de Miami, Jean-François Caujolle qui était aussi déçu que son professeur Joseph Stolpa nous a confié ses sentiments à propos de sa défaite et les mesures qu'ils ont décidé de prendre : et dans l'article Jean-François Caujolle dit ceci : " Mon coup droit ne partait pas, j'avais peur. 2 ) Dans Tennis Magazine n° 61 Avril 1981 page 36 il est dit ceci : " Même une chute d'une trentaine de place à l'AT.P. ne contrarie pas beaucoup l'ex-champion de France. Il la juge seulement " ennuyeuse ". Ce qui préoccupe davantage Jean-François , c'est son service et son coup droit. Il les a spécialement travaillés et c'est , dans son jeu, ce qui, de son propre aveu, " marche le moins bien ". Je dispose de quelques photos de Jean-François Caujolle en coup droit où l'on peut constater que sa prise en coup droit est une eastern, presque une continentale marteau.

Ce dessin ci-contre est décalqué d'une photo de Jean-François Caujolle qui se trouve dans la revue Tennis de France.

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Jean-Paul MEYER

Jean-Paul MEYER, champion français des années 70.

Témoignages écrits qui justifient que Jean-Paul Meyer n'avait pas un très bon coup droit : 1°) Dans la revue " Tennis " n° 80, octobre 1968, page 46, il est dit ceci : " Jean-Paul Meyer : un bon service, qu'il peut encore améliorer en " basculant " davantage sur la balle, bonne volée, bon revers, coup droit encore irrégulier ". 2°) Dans la revue Tennis de France n° 216, avril 1971, il est dit ceci : " Dans ce match où l'on vit beaucoup de points gagnants, Jean-Paul Meyer réussit de jolis retours et passing-shots en revers , mais son jeu délicat se dérèglait parfois au point de déclencher la catastrophe ". 3°) Dans la revue " Tennis " n° 65, mars 1967 page 13, il est dit ceci : " Très rapidement, son revers devient son meilleur coup, bien que son service , smash et volée marchent également bien, pêchant uniquement par le coup droit ".

Sur ce dessin décalqué de Meyer, il y a une mauvaise répartition de l'effort au moment de l'impact. Sa tenue de raquette en coup droit est pratiquement la prise de revers continentale.

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Jacques THAMIN

Jacques THAMIN : Ex-joueur de première série française.

Témoignages écrits qui justifient que Thamin n'avait pas un très bon coup droit : 1°) Dans la revue Tennis de France n° 228, avril 1972, page 27, il est dit ceci : " En simple, il me paraît en progrès malgré un coup droit encore faible ". 2 °) Dans la revue Tennis n° 80, octobre 1968, il est dit ceci : " Il a un talent certain, mais cherche trop la complication et manque de régularité, surtout en coup droit " .

Sur ce dessin décalqué de Thamin, nous pouvons constater une prise de raquette continentale marteau en coup droit. Position identique de Jacques Thamin C.F. Tennis de France n° 240, avril 1973, page 15.

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Jean-Louis HAILLET : Ancien joueur de première série. Né en 1954, champion de France junior en 1972, ex n° 5 français. Fils de Robert Haillet, ancien numéro 1 français et joueur de Coupe Davis.

Témoignage écrit qui justifie que Jean-Louis Haillet n'a pas un très bon coup droit.

Comme son père ( cité plus haut ), Jean-Louis Haillet n'a pas un très bon coup droit : La revue Le Monde du Tennis ne lui accorde que 3/5.

Sur le dessin de gauche décalqué de Jean-louis Haillet, nous pouvons constater une prise continentale marteau en coup droit et une cassure excessive du poignet pendant la préparation. Position identique de Jean-Louis Haillet C.F. Tennis de France, mai 1977, page 46.

Sur le dessin de droite, Jean Louis Haillet est à l'impact et il a une prise continentale marteau qui lui donne une raideur considérable. Comme je l'ai déjà dit, cette position est la caractéristique des coups droits très moyens. Ce dessin est décalqué d'une photo de Jean-Louis Haillet qui se trouve dans la revue Tennis de France n° 305 septembre 1978.

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Hervé GAUVAIN

Et puis, il y a le fameux cas d'Hervé Gauvain.

1) Dans Tennis de France n°198, Octobre 1969, page 24, dans un article parlant de lui, il est dit ceci : " 14 ans, né à Chalon- sur- Saône, le jeune Hervé possède un coup droit naturel dont il est très sûr, un bon service, un revers à deux mains, bref, un jeu déjà assez complet ".

2) Dans Tennis de france n° 210, Octobre 1970, page 28 il est dit ceci : " Bravo Hervé d'avoir tenu jusqu'au bout. En modifiant sa prise et son mouvement de coup droit, sa prise et son mouvement de service, son revers et son jeu de jambes, sa volée de revers et son smash, il a fait ce qu'il fallait pour ne plus être limité ".

3) Dans Tennis de France, Octobre 1973 il est dit ceci : Et puis, c'est la catastrophe : " Hervé Gauvain qui possédait un revers fantastique à deux mains regrette de l'avoir abandonné ". Egalement dans Tennis de France : " En coup droit sa balle ne ferait pas de mal à une mouche ".

4) Dans Tennis Magazine n° 83, Février 1983 il est dit ceci: " Et il semble bien loin le temps où on lui avait fait abandonner un revers à deux mains qu'il avait, dit-on, superbe, parce qu'il n'avait pas encore été popularisé. 5) Dans Tennis Magazine n°77, Août 1982, il est dit ceci : " Tout Chalon se souvient encore de son jeu fin et délié, ainsi que son superbe revers à deux mains ".

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Christophe CASA : grand espoir du tennis français né en 1957. Dans le livre " Le Dictionnaire du Tennis " aux Editions Fernand Nathan 1981 à la page 27 il est dit ceci à propos de Christophe Casa : " Formé au lycée tennis-études de Nice, sa ville natale, il est le premier français vainqueur de l'Orange Bowl cadet , championnat du monde officieux. Il dispute 11 rencontres de coupe de Galéa de 1973 à 1977, gagne treize matches sur vingt et joue le finale en 1977. Champion de France cadet 1971 et 1972 et junior 1975, il remporte en 1974 les Internationaux de france juniors. Il est quatorzième Français, en tête de la 1re série nationale 1980, sans avoir confirmé les espoirs mis en lui, exemple type de tant et tant d'espoirs du tennis français.Vainqueur en 1980 des tournois de Royan et du Touquet.

Ce dessin est décalqué d'une photo de Christophe Casa qui se trouvedans la revue " Tennis " 1974 page 10.

Christophe Casa a une prise continentale marteau en coup droit qui n'est pas la prise des grands coups droits. Christophe Casa a subi de plein fouet l'enseignement de la prise unique ( continentale marteau ) très à la mode à l'époque. Cette prise a bien évidemment fait beaucoup de dégâts au niveau de l'enseignement dans les années 1970. Elle favorise un jeu plat sans effet et sans aucune efficacité .

Sur ce dessin décalqué, Christophe Casa a sa raquette derrière lui tenue un peu comme un cierge. Ce genre de préparation va entraîner inévitablement une mauvaise liaison entre l'aller et le retour.

Témoignage écrit qui justifie que Christophe Casa n'avait pas un bon coup droit.

Dans la revue Tennis de France n° 274 février 1976 il est dit ceci par Jean-Paul Loth : " A mon avis, il devrait encore travailler son coup droit pour en faire un grand coup droit d'attaque qui lui permettrait de monter au filet.

Dans la revue Le Monde du Tennis n° 11 décembre 1980 on pose la question suivante à Christophe Casa : " Ces sacrifices, regrettez-vous de ne pas les avoir accomplis ? Réponse de Christophe Casa : " Avec le recul, bien sûr, on peut se dire que l'on aurait dû agir différemment. Mais, je ne peux pas dire que je sois vraiment déçu, aujourd'hui. Vous savez, le tennis a évolué, lui aussi. Est venu l'ère du lift. Les jeunes ont cogné de plus en plus fort dans la balle et j'ai été gêné et dépassé rapidement par tous ces joueurs " nouvelle mode ".

L'opinion de François LACAZE : Christophe Casa dit ceci : " Vous savez, le tennis a évolué, lui aussi. Est venu l'ère du lift. Les jeunes ont cogné de plus en plus fort dans la balle et j'ai été gêné et dépassé rapidement par tous ces joueurs " nouvelle mode ". Pourtant l'ère du lift existe depuis la création du tennis et si Christophe Casa a été dépassé rapidement par tous ces joueurs comme il le dit lui même, c'est tout simplement son jeu plat continentale marteau qui l'a freiné dans sa progression. Comme je le dis plus haut, Christophe Casa a subi de plein fouet l'enseignement de la prise unique ( continentale marteau ) très à la mode à l'époque.

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Yannick NOAH, joueur Français, né en 1960, numéro 1 français et ex 3ème joueur mondial, vainqueur de Roland Garros en 1983. C'est un grand joueur de 1m93. Il est le plus bel athlète du tennis professionnel. Joueur de Coupe Davis et surtout capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis 2 fois victorieuses chez les hommes et 1 fois victorieuse chez les femmes en Coupe de la Fédération.

Sur l'ensemble de sa carrière, Noah a un bon coup droit .

Témoignages écrits qui justifient que Noah avait un bon coup droit :

1°) Dans le livre de René Lacoste, Plaisir du Tennis, L' histoire du " crocodile ", Les Conseils du Champion, Editions Fayard, 1981 il est dit ceci : " Noah a un très bon coup droit lifté ". 2°) Dans Tennis Magazine n° 64, juillet 1981, page 41 il est dit ceci : " Son coup droit qui faisait des ravages ".

Si Yannick Noah a un excellent retour, sa préparation est très compliquée. Yannick Noah, qui a un grand coup droit d'attaque, dit pourtant ceci dans Tennis Magazine n° 84, mars 1983, page 50, à Noah note Noah : coup droit entre 5 et 8." C'est mon coup qui se dérègle le plus facilement. Il m'arrive d'être complètement en confiance dessus, et à ce moment là, je m'en sers vraiment comme d'une arme ; il m'arrive même de tourner mon revers. Par contre, il y a des moments où je me dérègle assez facilement ; en général, quand je reprends la compétition après un arrêt, c'est avec mon coup droit que j'ai le plus de problème ".

Sur le dessin numéro 1, Yannick Noah par un tiré du coude en arrière, laisse traîner sa tête de raquette en avant. Sur le dessin numéro 2, le mouvement se poursuit et nous pouvons constater que le tamis de la raquette n'est plus perpendiculaire au sol. Sur le dessin numéro 3, le tamis est parallèle au sol. Sur le dessin numéro 4, Yannick Noah, par un redressement du poignet, a repositionné son tamis de raquette perpendiculaire au sol. Il a une prise western et sa raquette est en position 2 - 3 sur le graphique. Sa préparation est très compliquée et ses baisses de régime en coup droit viennent de cette préparation.

Yannick NOAH gagne le tournoi de Roland Garros en 1983 à 23 ans, et devient par la suite 3e joueur mondial. En 1989, à 29 ans, presque en fin de carrière, et 6 ans après Roland Garros, il décide de prendre un nouvel entraîneur, l'ancien champion américain, Dennis RALSTON.

Dans la revue Tennis Magazine n° 165 de décembre 1989 à la page 91, Yannick NOAH dit ceci : " Mais..... au niveau des prises de raquettes, des préparations, des mises à niveau, j'avais appris des choses qui étaient complètement l'inverse de ce que me dit Dennis ! Mon coup droit d'attaque par exemple... C'est un coup que j'avais et que j'ai perdu, sans savoir pourquoi. C'était naturel au départ et quand je l'ai perdu il m'a été impossible de le reconstruire.

Mais que lui a t-on appris ?

L'opinion de François LACAZE : Yannick NOAH sur l'ensemble de sa carrière a un bon coup droit grâce en particulier à sa prise western. Mais sa préparation est terriblement compliquée et comme il le dit lui même 1) son coup droit subit des baisses de régime surtout quand il reprend la compétition et 2) il ne comprend pas les prises de raquettes, les préparations, les mises à niveau, et pour conclure il dit qu'il avait appris des choses qui étaient complètement l'inverse de ce que lui a dit Dennis. Il dit aussi " C'est un coup que j'avais et que j'ai perdu, sans savoir pourquoi. C'était naturel au départ et quand je l'ai perdu il m'a été impossible de le reconstruire ".

L'opinion de François LACAZE : Si je tiens compte de ces articles écrits par NOAH lui-même, je peux en conclure que NOAH a joué au tennis sans véritablement comprendre la mécanique tennistique. Dans le cas contraire, il aurait été très certainement beaucoup plus fort.

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Henri LECONTE : Français, né en 1963.

Le cas Henri Leconte né le 4 juillet 1963 : Comme Mc Enroe et Rod Laver, Henri Leconte a une prise unique eastern en fond de court en coup droit et revers qui n'est ni une prise de coup droit, ni une prise de revers. Henri Leconte a été dans les 10 premiers joueurs mondiaux, mais n'a pas eu le niveau d'un Mc Enroe puisque son palmarès n'est pas le même. Son bâton de maréchal restera quand même la Coupe Davis à Lyon en 1991 contre les Américains. Le premier jour Leconte bat Sampras en début de carrière 1-0 pour la France, ensuite Forget est atomisé par Agassi 1-. Le deuxième jour Forget et Leconte gagne le double, 2-1 pour la France. Le troisième et dernier jour, Forget bat Sampras que Leconte avait battu l'avant veille, 3-1 pour la france qui gagne la Coupe Davis. Heureusement que Forget a battu Sampras, car sinon à égalité 2-2 Leconte dans le dernier simple aurait été atomisé lui aussi par Agassi qui était il faut le dire dans une forme éblouissante.

Témoignages écrits qui justifient qu'Henri Leconte n'avait pas un grand coup droit .

1) Dans Tennis Magazine n° 80 novembre 1982 à la page 51 à coup par coup concernant Henri Leconte, il lui est accordé 8/10 en coup droit et 8,5/10 en revers.

2) Dans France soir Magazine du 21 mai 1983 n° 12056, il est écrit ceci à propos d'Henri Leconte : " Ses défauts restent le volée de coup droit, le coup droit de fond de court.

3) Dans Tennis de france n° 380 décembre 1984 à la page 97, il est écrit ceci : " Leconte a montré qu'il était encore " un peu juste " en servant mal et en arrosant en coup droit.

4) Dans la revue Le Monde du Tennis il est accordé à Henri Leconte 3,5/5 en coup droit.

L'oipnion de François LACAZE : Avec sa prise eastern de coup droit, Henri Leconte joue du poignet ( ne pas confondre jouer du poignet et utiliser le poignet comme moteur auxilliaire dans le prolongement de l'avant-bras pour donner plus de force au coup droit.

L'opinion de François LACAZE : Si la prise continentale marteau est une prise catastrophique pour le coup droit, la prise eastern n'a jamais véritablement donné de bons coups droits, et je suis persuadé que si Henri Leconte avait commencé dès le début de l'initiation à apprendre d'une part le coup droit avec la prise western qui est la prise des grands coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde et d'autre part le revers avec la prise des grands revers ( revoir les prises de raquette en revers ) il aurait eu bien entendu au fond du court un jeu beaucoup plus solide et beaucoup plus régulier. Une anecdote également en ce qui concerne les différences des préparations entre Mac Enroe et Leconte : Mac Enroe en coup droit et revers a des préparations très simples, horizontales et concaves ( revoir la page " les préparations en revers " ), alors que les préparations de Leconte en coup droit et revers sont beaucoup plus compliquées, c'est à dire préparations convexes excessives par le haut un peu à l'image de la méthode française 1972-1973.

Ce dessin est décalqué d'une photo d'Henri Leconte qui se trouve dans la revue " Le Monde du Tennis " n° 67 octobre 1985 page 89.

Sur ce dessin décalqué, Henri Leconte est à l'impact et sa prise de raquette est l'Eastern qui n'est pas la prise des grands coups droits.

La particularité d'Henri Leconte est d'avoir en coup droit et revers des préparations par le haut ( convexes ) excessivement compliquées un peu à l'image de la méthode française 1972-1973.

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Nathalie TAUZIAT : Né le 17 octobre 1967. Ancienne numéro 1 française. Finaliste du tournoi de Wimbledon. Joueuse de Coupe de la Fédération.

Témoignages écrits qui prouvent que Nathalie Tauziat n'avait pas un très bon coup droit :

1°) Dans la revue Le monde du Tennis n° 105 mai 1989 à la page 83, il est accordé à Nathalie Tauziat 7/10 sur le coup droit , et il est dit ceci : " Nathalie a une prise marteau en coup droit ; c'est d'ailleurs assez classique pour une fille. Grâce à cette prise, elle peut varier son coup droit ( chopé ou recouvert ), et aussi prendre la balle très tôt, ce qui lui permet de monter au filet. En fait, elle se sert plus de la vitesse de la balle adverse que de sa propre puissance ".

L'opinion de François LACAZE - Bien entendu, cette explication n'engage que l'auteur.

2°) Dans la Revue Tennis Magazine n° 219 juin 1994 il est dit ceci à propos de Nathalie Tauziat : Forces : revers, combativité. Faiblesses : coup droit parfois , manque de confiance ces derniers mois.

3°) Dans la revue Tennis Magazine n° 279 juin 1999, il est dit ceci à propos de Nathalie Tauziat : Forces : relâchement, sens du jeu, revers, jeu au filet. Faiblesses : physique, coup droit .

4°) Dans l'Equipe du samedi 3 octobre 1998 il est dit ceci : " Lâchement abandonnée par son service, manquant de tonicité, et donc incapable de s'appuyer sur son habituel point fort, le revers.

Voici 4 dessins décalqués du coup droit de Nathalie Tauziat, et nous pouvons constater une certaine raideur dans le mouvement, que ce soit avant impact ou après impact. Le bras tendu entraîne inévitablement une raideur et ne donne pas au coup droit un maximum d'efficacité.

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FIN DES JOUEURS FRANCAIS