lendl

SOMMAIRE

Yvan LENDL

un grand champion

Yvan LENDL est né le 7 mars 1960 à Ostrava en Tchécoslovaquie 1m88 79kg. Numéro 1 mondial pendant 270 semaines.

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1) Yvan LENDL, une volonté extraordinaire

2) En ce qui concerne le service

C'est en corrigeant la technique gestuelle, qu'on finit par avoir du talent

3) En ce qui concerne le coup droit

4) En ce qui concerne son revers

5) En ce qui concerne sa volée

Si j'avais eu LENDL et NOAH en leçon

Un internaute me demande : " Est-ce que vous ne pensez pas que la volée de Borotra est dépassée ".

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1. Yvan LENDL, une volonté extraordinaire.

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Yvan LENDL est le joueur qui est resté très longtemps numéro 1 mondial.

Dans les revues : Tennis Magazine n° 239 février 1996 à la page 35, Tennis Magazine n° 251 février 1997 à la page 27, Tennis Magazine n° 239 février 1996 à la page 18, Tennis Magazine n° 255 juin 1997 à la page 18, Tennis Magazine n° 215 février 1994 à la page 41, Tennis Magazine n° 281 Août 1999, Tennis de France n° 513 juin 1998, il est dit que Lendl a été numéro 1 mondial pendant 270 semaines, c'est à dire 5 ans et 10 semaines.

En effet Yvan Lendl a été un grand champion grâce en particulier à une volonté extraordinaire c'est à dire :

Une hygiène de vie saine sans alcool ni tabac, une alimentation très surveillée, dormir suffisamment à des horaires réguliers et beaucoup d'entraînements physiques et tennistiques.

Yvan Lendl a sans douté été le champion du monde de la volonté dans son travail et même ses faiblesses techniques apparaissaient moins importantes car il passait beaucoup d'heures à y travailler.

Dans la revue Tennis de France n° 447 juillet 1990 Patrice Dominguez dit ceci : " Lorsqu'il était jeune, Lendl avait beaucoup de faiblesses : d'abord physiques : il était un peu rond et peu endurant ; ensuite morales : il n'était pas un gagneur, " coinçant " souvent lors des matches importants, notamment les finales ; enfin techniques : il n'avait pas un bon revers, et son service n'était pas tonitruant. Le travail, la rigueur de sa préparation, la volonté de réussir lui ont permis de gommer une à une ses faiblesses pour devenir le n° 1 mondial incontesté de sa génération. Lendl n'est pas né champion, il l'est devenu en réfléchissant et bossant sa vie tennistique à 200%.

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Sa volonté d'entraînement était si extraordinaire, que tout le monde était au courant bien évidemment, si bien que le jeune Pete SAMPRAS est allé voir LENDL sur invitation dans sa demeure du Connecticut pour lui apprendre à s'entraîner. Quelques années plus tard, Pete SAMPRAS dépassera le record de LENDL grâce certainement à ses conseils.

Dans la revue Tennis Magazine n° 331 octobre 2003 page 7 avec en titre " Les larmes du monument ", Pete SAMPRAS termine sa carrière de joueur avec 286 semaines comme numéro 1 mondial. LENDL est donc en 2ème position avec 270 semaines juste devant CONNORS avec 268 semaines.

Arrivent ensuite McENROE avec 170 semaines et BORG avec 109 semaines qui a arrêté sa carriére à 26 ans. Ce classement peut bien sûr évoluer.

ci-dessous les raisons pour lesquelles SAMPRAS est devenu aussi fort.

A. Dans la revue le Monde du Tennis n°119 septembre 1990 il est dit ceci à propos de SAMPRAS : Il y a deux ans, Pete SAMPRAS avait été invité chez LENDL, dans sa splendide demeure du Connecticut. Le séjour avait été arrangé par leur agent qui se trouvait être le même. Le jeune Américain alors âgé de 17 ans resta 10 jours chez le Tchéque, alors numéro 1 mondial. Dix jours d'entraînement et de conseil. " Il m'a expliqué comment devenir un vrai pro. Il m'a dit de travailler dur, très dur, de m'entraîner tellement fort que je ne puisse plus marcher jusqu'à chez moi..."

B. Dans la revue ACE n° 2 juillet 1993, toujours à propos de SAMPRAS il est dit ceci : Au mois de décembre 1987, Pete accepte l'invitation d' Ivan LENDL, numéro 1 mondial de l' époque et passe une semaine dans sa proprièté. " Il m'a pratiquement tué. On passait plusieurs heures ensemble sur son court privé, on enchaînait ensuite avec 50 kilomètres à vélo. Le soir il me racontait les bienfaits de la discipline : " Tu dois avoir mal partout avant de te coucher. " ça, c'était son message principal. Un vrai fou ".

C. Dans la revue Tennis de France n° 502 Avril 1995, toujours à propos de SAMPRAS il est dit ceci : Pete SAMPRAS ignore tout de la " méthode " LENDL lorsqu'il le rejoint chez lui, pour partager une semaine d'entraînement." En plus, il m'a enseigné l'art de bien se NOURRIR, de DORMIR suffisamment pour bien récupérer. C' était dingue : son programme était planifié pour la semaine entière, et il savait exactement ce qu'il allait faire à chaque instant de la journée..."

Ivan LENDL a été pendant 270 semaines numéro 1 mondial. Le second dans la hiérarchie était CONNORS avec 268 semaines et le troisième Mc ENROE avec 170 semaines. Dans la revue Tennis Magazine n° 283 octobre 1999 à la page 22 il est dit ceci : SAMPRAS totalisait ainsi 271 semaines au sommet, et devenait le recordman absolu en ce domaine ( devant LENDL, 270 ). L'élève a dépassé le maître, ce qui prouve bien que les méthodes du professeur Ivan LENDL étaient particulièrement efficaces et pour lui même et pour SAMPRAS.

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Mais LENDL aurait-il pu être plus fort encore " avec une meilleure technique " et aussi la même volonté ?

L'opinion de François LACAZE : " Je répond oui sans hésiter, car Lendl avait aussi des défauts techniques qu'on aurait dû lui corriger dès son plus jeune âge ".

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2. En ce qui concerne le service

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Dans la revue Tennis Magazine n° 72 mars 1982 à la page 59, il obtient par un jury composé de Yannick Noah, Georges Deniau et Jean Couvercelle la note de 9/10 et il est dit ceci au service : " Lendl n'a cessé de progresser sur ce point, et il est même devenu à présent un excellent serveur. Dans son style à lui, c'est-à-dire davantage capable de réussir des aces ( ou des services gagnants ) avec une première balle très lourde que de préparer systématiquement la montée au filet, ce qu'il n'apprécie guère. Il visait avant trop souvent le revers ; il s'est corrigé sur ce point, et sa variété le rend plus efficace : son lift est toujours très gênant ( d'où une deuxième balle valable ) et il a maintenant mis au point un bon slice.

Dans la revue Tennis Magazine n° 92 novembre 1983 à la page 54, il obtient par un jury composé de Yannick Noah, Georges Deniau et Jean Couvercelle la note de 9,5/10 et il est dit ceci au service : " En vérité, Lendl ne mérite pas toujours cette note élevée, car il lui arrive de ne passer qu'un pourcentage très faible de premières balles. Mais quand ça veut sourire , il n'est pas loin de 10, tant son service est lourd et rapide à la fois, ce qui lui permet de réussir un nombre de points directement gagnants impressionnant. Il a beaucoup amélioré sa deuxième balle, ce qui rend désormais délicate la montée au filet derrière le retour.

Dans la revue Tennis de France n° 447 juillet 1990 Patrice Dominguez dit ceci : " " Lorsqu'il était jeune, Lendl avait beaucoup de faiblesses : d'abord physiques : il était un peu rond et peu endurant ; ensuite morales : il n'était pas un gagneur, " coinçant " souvent lors des matches importants, notamment les finales ; enfin techniques : il n'avait pas un bon revers , et son service n'était pas tonitruant. Le travail , la rigueur de sa préparation, la volonté de réussir lui ont permis de gommer une à une ses faiblesses pour devenir le n° 1 mondial incontesté de sa génération. Lendl n'est pas né champion , il l'est devenu en réfléchissant et bossant sa vie tennistique à 200%. Patrice Dominguez lui accorde 9,5/10.

Dans la revue Tennis Magazine n° 192 mars 1992 à la page 49, il y a un début de préparation du service de Lendl.

L'opinion de François LACAZE : " Dans ce début de préparation, je constate que la prise d'Yvan lendl n'est pas la prise des grands services comme l'est celle de Yannick Noah. Il semble que Lendl avait une prise Eastern en début de carrière qu'il a nettement amélioré, mais il lui manque un petit quelque chose ( de tourner encore très légèrement sa main sur le manche pour avoir cette prise des grands services qui permet d'avoir un petit plus en puissance et en sécurité ). Yannick Noah a eu un service bien meilleur que Lendl avec beaucoup moins d'entraînement grâce en particulier à une meilleure prise de raquette. J'ai vu servir lendl à la télévision et il donnait l'impression de chercher sa prise avant de servir. Moi-même pendant toute ma carrière de joueur j'avais un service très moyen que j'ai amélioré et qui est devenu redoutable quand j'ai commencé l'enseignement du tennis et ma recherche tennistique avec les photos et les technicoramas. Je ne répéterais jamais assez que pour corriger les autres, il faut être capable de se corriger soi-même et en corrigeant mes élèves, j'en profitais pour me corriger moi-même. Après ma carrière de joueur, mon père est venu me voir faire un match contre un ami et m'a dit tout-à-fait étonné à la fin de la partie : " Tu as un service de 1ère série " . Pendant ma carrière de joueur j'avais un service très moyen ( blocage de la raquette dans le dos et donc manque de rythme ) que j'ai corrigé par la suite.

Il a manqué à Yvan LENDL la prise des grands service pour avoir un service au niveau de celui de Yannick NOAH .

Dans la revue Tennis Magazine n° 156, mars 1989 à la page 52, il est dit ceci par le champion Polonais Wojtek FIBAK : " Yvan Lendl, c'est le triomphe de la détermination et du travail, qui en ont fait le n° 1 mondial. Programmé dès l'enfance par ses parents pour devenir un champion, il n'avait en fait qu'une seule vraie arme : le coup droit. Il ne bénéficiait pas du talent spectaculaire de McEnroe pour pratiquer un jeu offensif naturel ; il n'avait pas non plus les qualités physiques de Borg pour lui donner un jeu défensif naturel. Et il ne possédait ni le bras de Becker, ni le poignet de Leconte. Sa personnalité ne le prédisposait pas ( contrairement à Becker par exemple ), à devenir un champion et son tempérament n'était pas celui d'un combattant. Il était fragile, craintif. C'est pourtant ce garçon-là qui, un jour de 1978, a affirmé en présence de Jan Kodes et moi-même : " Je gagnerai Roland-Garros ". Il s'est lancé dans des années de travail, de sacrifices de jeunesse que d'autres n'ont jamais voulu faire, a changé son jeu, quitté son pays, pour tout donner au tennis. Six ans après sa " promesse ", il gagnait son premier Roland Garros. Mais, même s'il battait McEnroe, Connors, gagnait la coupe Davis, il restait le finaliste malheureux de l'U.S.Open. Il est alors passé, à 23 ans, au cran supérieur, est devenu un maniaque du travail et de la préparation, s'est affublé d'un masque de dureté et d'indifférence et a fini par croire que c'était lui ! Pour remporter Flushing Meadow et devenir n° 1 mondial. Le monde entier l'a alors reconnu comme un grand champion - sauf sur le gazon de Wimbledon où l'on ne peut pas s'imposer par son seul travail. Néanmoins, nous espérons tous qu'Yvan finira par le gagner car il le mérite . On ne peut pas rester indifférent à sa volonté, qui est en fait la marque de son talent.

Le champion Polonais Fibak dit : " On ne peut pas rester indifférent à sa volonté, qui est en fait la marque de son talent ".

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C'est en corrigeant la technique gestuelle, qu'on finit par avoir du talent

Si je regarde le service de Yannick Noah, je me dis que ce joueur a du talent et qu'il est très doué. Mais si je regarde le revers coupé rotatif de fond de court de Yannick Noah qui est très médiocre, je me dis que ce joueur n'a pas de talent et qu'il n'est pas très doué.

Pendant ma carrière de joueur et à mon niveau tennistique car je n'avais pas les moyens physiques d'un Lendl ni d'un Noah, mon père ne m'aurait jamais dit : " François tu as du talent et tu es doué ". En effet, sur l'ensemble de mon jeu, je me sentais " un peu gauche, mal à l'aise ". Dès que j'ai abandonné la compétition et quelques années après ma carrière d'enseignant, j'avais transformé tout mon jeu, le service, mon coup droit que j'avais amélioré, mon revers et surtout les coups de piston en coupé de fond de court et à la volée, et un jour mon père m'a dit en me regardant jouer : " François tu as un style extraordinaire, tu as du talent et tu es doué ". Si j'avais eu cette nouvelle technique pendant ma carrière de joueur, j'aurais été beaucoup plus fort ( sans doute la tête de seconde série et peut-être même la fin de première série ). Mais de toute façon, je n'aurais jamais été un très grand joueur, car je n'en avais pas les moyens physiques.

Pendant ma carrière de joueur, je me sentais " un peu gauche, mal à l'aise ". Pendant ma carrière d'enseignant l'acquisition d'une bonne technique m'a donné " du talent et m'a rendu plus doué ". De ce fait, sur l'ensemble de son jeu, Yvan Lendl ne donne pas l'impression d'avoir un tennis facile .

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2. En ce qui concerne son coup droit

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Lendl dispose d'un grand coup droit dans son jeu, et les témoignages écrits sont nombreux. Voici 4 dessins décalqués de Lendl pendant la préparation. Nous savons que Lendl a un des meilleurs coup droit du monde, mais si sa préparation lui donne peut-être de l'élan, comme il le dit lui-même, elle n'est tout de même pas très simple. Je maintiens qu'au niveau du débutant, comme au niveau du champion, il est préférable de simplifier la préparation. Comme je l'ai écrit précédemment , en fin de préparation au point de départ de retour, le tamis est perpendiculaire au sol, il l'est aussi à l'impact ; alors autant le garder pendant toute la préparation perpendiculaire au sol, ce qui évitera des mouvements néfastes du poignet. Les préparations par le haut ( convexe ) de Borg, Becker et Agassi sont des préparations tout à fait naturelles qui donnent suffisamment d'élan, pour ne pas encore augmenter cet élan par des circonvolutions supplémentaires et des cassures excessives du poignet. ( Revoir également le dossier ou la page " les 3 formes de préparations en coup droit ).

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L'opinion de François LACAZE : Ce genre de préparation est excessivement compliquée et ne permet pas la meilleure liaison entre l'aller et le retour. Lendl dit lui même que cette préparation lui donne de l'élan. Elle peut donner un peu plus d'élan, mais elle fait perdre en contrôle de balle. Une bonne forme de préparation donne autant d'élan.

Je dispose de nombreux témoignages écrits qui disent que Lendl a un grand coup droit, mais quelquefois à cause de cette préparation compliquée, son coup droit peut quelquefois se dérégler.

1) Dans la revue Tennis de France n°349 mai 1982 il est dit ceci : " Le grand coup droit de Lendl s'est déréglé en finale ".

2) Dans le journal l'Equipe du 1er juin 1983 n° 11524, il est dit ceci en titre " Lendl : " Pas de coup droit ". Le Tchèque reconnaîtra quand même : " mon coup droit et mon service n'ont pas été bons pendant le match. Mon jeu en a souffert ".

Cette préparation de Lendl ressemble étrangement à celle de la préparation de Yannick Noah qui lui aussi a quelquefois des problèmes avec son coup droit.

Ce genre de préparation compliquée avec une utilisation très importante du poignet, une levée du coude excessive, ne donne pas l'impression que le joueur domine son sujet et qu'il a du talent.

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Dans la revue Tennis de France septembre 1982 avec en titre PROFESSEUR ASHE : LES LEçONS D'IVAN LENDL, il est dit ceci par Arthur Ashe : " Je ne recommande pas cette prise dite " Western ", mais je pense que vous pourriez tenter d'imiter la boucle de préparation très ample de Lendl pour gagner de la puissance ".

Dans la revue Tennis de France avril 1986 avec en titre LES AVANTAGES DE LA PRISE FERMEE, il est dit ceci par Arthur Ashe : " Avant les années 1970, la plupart des joueurs utilisaient des prises de coup droit et de revers légèrement fermées, et certains optaient pour une prise neutre des deux côtés. Puis, avec l'avènement de champions comme Jimmy Connors, Chris Evert et Bjorn Borg, on a assisté à l'arrivée en force du revers à deux mains. Et maintenant, une nouvelle prise est apparue et elle est désormais tellement utilisée que certains professeurs l'enseignent déjà à leurs élèves. Il s'agit de la prise de coup droit nettement fermée ( semi-western en anglais ), qui s'est révélée effiace pour des champions comme Boris Becker, Mats Willander et Joakim Nyström, et que vous pouvez vous aussi adopter. Examinons ses avantages et ses inconvénients.

L'opinion de François LACAZE : Dans le premier article de septembre 1982, Arthur Ashe dit : " Je ne recommande pas cette prise dite " Western " et dans le second article d'avril 1986, Arthur Ashe dit : " Et maintenant , une nouvelle prise est apparue et elle est désormais tellement utilisée que certains professeurs l'enseignent déjà à leurs élèves. Il s'agit de la prise de coup droit nettement fermée ( semi-western en anglais ), qui s'est révélée effiace pour des champions comme Boris Becker, Mats Willander et Joakim Nyström , et que vous pouvez vous aussi adopter ". En quelque sorte, Arthur Ashe a changé d'avis, et pourtant cette prise Western existait déjà depuis le début du tennis puisque de nombreux champions jouaient déjà avec cette prise. Toujours dans le premier article de septembre 1982, Arthur Ashe dit ceci : " mais je pense que vous pourriez tenter d'imiter la boucle de préparation très ample de Lendl pour gagner de la puissance ". Bien entendu, je ne suis absolument pas d'accord avec Arthur Ashe quand il dit : " Et maintenant, une nouvelle prise est apparue et elle est désormais tellement utilisée que certains professeurs l'enseignent déjà à leurs élèves. Il s'agit de la prise de coup droit nettement fermée ( semi-western en anglais ), qui s'est révélée effiace pour des champions comme Boris Becker, Mats Willander et Joakim Nyström, et que vous pouvez vous aussi adopter ".

Revoir la page : " Les 3 formes de préparation en coup droit ".

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3. En ce qui concerne son revers

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a) Le revers lifté d'Yvan Lendl

b) Le revers coupé d'Yvan Lendl

c) à gauche, impact d'un mouvement de piston, et à droite, impact d'un mouvement rotatif.

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a) Le revers lifté d'Yvan Lendl

En revers lifté, Yvan Lendl a une prise Eastern en revers qui n'est pas la prise des grands revers. La mécanique gestuelle est bonne, mais cette prise Eastern ne lui permet pas d'avoir le maximum de rendement.

1) Dans la revue Tennis Magazine n° 188 novembre 1991, il y a une photo d'Yvan Lendl en fin de préparation pour un revers lifté en prise Eastern.

2) Dans la revue Le Monde du tennis n° 46 novembre 1983 à la page 56 il y a un revers lifté d'Yvan Lendl en prise Eastern et dans cette même page il est dit ceci : " Le revers de Lendl a été au début de sa carrière un point faible. Mais Yvan, en grand champion, a travaillé inlassablement pour acquérir un revers lifté lui permettant non seulement de garder un rythme très élevé du fond de court, mais surtout de décourager par la puissance et la précision de ses passings toute tentative imprudente de montée au filet. Il lui arrive d'ailleurs depuis quelque temps de lâcher carrément son revers ( le long de la ligne en général ) et de marquer ainsi quelques points gagnants, qui viennent s'ajouter à ceux, plus nombreux qu'il réussit en coup droit. A noter que lors de l'exécution de ce revers lifté, Lendl semble toujours parfaitement en équilibre bien qu'il mette tout son poids derrière la balle. Il y parvient notamment en utilisant son épaule et son bras gauche qu'il maintient en arrière pour s'empêcher de chuter vers l'avant et la droite après la frappe. Malgré tous les progrès réalisés, c'est en revers qu'il apparait le plus vulnérable quand son moral l'abandonne : il revient alors à un revers qui ressemble à celui de ses débuts à peine chopé, qui semble plus poussé que frappé ".

L'opinion de François LACAZE : A la fin de l'article, il est dit ceci : " Malgré tous les progrès réalisés, c'est en revers qu'il apparait le plus vulnérable quand son moral l'abandonne : il revient alors à un revers qui ressemble à celui de ses débuts à peine chopé, qui semble plus poussé que frappé ". Lendl par sa volonté extraordinaire a réussit avec sa prise Eastern de revers a acquérir quand même un excellent revers lifté. Mais quelquefois son revers lifté peut se fragiliser si son moral l'abandonne, comme il est dit dans l'article . Si Yvan Lendl avait eu en revers lifté la prise des grands revers lifté , son revers aurait été beaucoup plus fort et son moral ne l'aurait jamais abandonné.

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3) Dans la revue Tennis Magazine n° 209 Août 1993 il y a un revers lifté en fin de préparation d'Yvan Lendl en prise Eastern.

4) Dans la revue Le monde du Tennis n° 39 avril 1983 à la page 61 il y a un revers lifté en fin de préparation d'Yvan Lendl en prise Eastern.

5) Dans la revue Le Monde du Tennis n° 109 octobre 1989 à la page 22 il y a un revers lifté en fin de préparation d'Yvan Lendl en prise Eastern.

Dans la revue Tennis Magazine n° 72 mars 1982 à la page 59 un jury composé de Yannick Noah, Georges Deniau et Jean Couvercelle accorde au revers de Lendl 8,5/10 et il est dit ceci : " Mais son revers lifté, en général, est lui très efficace, lourd, mais moins cependant que son coup droit ".

Dans la revue Tennis Magazine n° 92 novembre 1983 à la page 55 un jury composé de Yannick Noah, Georges Deniau et Jean Couvercelle accorde au revers de Lendl 8,5/10 et il est dit ceci : Son revers lifté n'est pas à la hauteur de son coup droit - moins lourd notamment - mais c'est aussi l'un de ses atouts car il lui permet d'entretenir l'échange à grande vitesse des deux côtés, chose qu'il n'a pas faite, étrangement, en finale de l'U.S.Open où il s'est contenté le plus souvent, par manque de confiance, d'utiliser son revers légèrement coupé qui n'est pas génant, ne fuse même pas vraiment et l'oblige à une flexion des jambes bien à lui qui contrarie son replacement.

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b) Le revers coupé d'Yvan Lendl

Le revers rotatif favorise la verticalité du mouvement, et n'est pas une garantie de succès pour tous. Il y a beaucoup de similitude entre le revers rotatif de Lendl et le revers rotatif de Noah. Tous les deux ont les mêmes difficultés pour le réaliser car le rotatif favorise la verticalité du mouvement et de ce fait il est très difficile de maintenir l'horizontalité du mouvement.

Yvan LENDL : Ce revers ci-dessus est un revers coupé rotatif de fond de court avec prise Eastern.

Dans Tennis Magazine n° 72, Mars 1982, page 59, il est dit ceci à propos du revers de Lendl : " Lifté, il est très bon, plat il est bon. il est dommage pour lui qu'il n'ait pas le revers slicé qui permet de prendre l'avantage dans l'échange ".

Et dans Tennis Magazine n° 92, novembre 1983, page 55, il est dit ceci : " Il ne possède pas le vrai revers slicé, c'est un manque indiscutable ". Position identique de Yvan Lendl C.F. Le Livre d'Or du Tennis 1981, Editions solar.

Pendant ma carrière de joueur, j'avais un mauvais revers coupé rotatif comme Noah et Lendl et pendant ma carrière d'enseignant, j'ai transformé mon mauvais revers coupé rotatif en un redoutable revers coupé de piston qui est une garantie de succès pour tous ( revoir la page " la technique de Yannick Noah " ainsi que la page " les coups coupés 1) rotatifs 2) de piston 3) en balancier " où je donne les explications ). J'y suis arrivé sans aucune difficulté car le mouvement de piston est tout à fait naturel et je peux garantir que Yannick Noah et Yvan Lendl y seraient arrivés aussi en procédant de la même façon que j'ai procédé.

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c) à gauche impact d'un mouvement de piston, et à droite impact d'un mouvement rotatif.

En fond de court et à la volée, les positions à l'impact seront absolument identiques pour le mouvement de piston à gauche, et pour le mouvement rotatif à droite. En fond de court la préparation sera bien entendu plus importante et à la volée la préparation sera très réduite surtout si la balle arrive très vite. Nous pouvons donc considérer que la photo de droite en piston est un impact en fond de court et à la volée , et idem pour la photo de droite en rotatif .

Ci-dessous à gauche, mouvement de piston à l'impact ( parfaite répartition de l'effort au moment de l'impact et le mouvement de piston favorise l'horizontalité du mouvement ). Cet impact de piston peut-être un revers coupé de fond de court ou une volée de revers de piston à l'impact.

Ci-dessous à droite , mouvement rotatif à l'impact ( mauvaise répartition de l'effort au moment de l'impact, c'est la poignet qui exerce la pression et le mouvement rotatif favorise la verticalité du mouvement ). Cet impact rotatif peut-être un revers coupé de fond de court ou une volée de revers rotative à l'impact.

A gauche Impact d'un mouvement de piston avec comme point de départ de retour la position -1.

Sur la photo de gauche, l'ensemble est plus souple.

Ma raquette est beaucoup plus près du centre de gravité, ce qui me permet d'avoir une prise de revers avec le pouce allongé sur le méplat. Le pouce allongé n'est pas une obligation , mais seulement un point de repère pour retrouver la prise.

A droite Impact d'un mouvement rotatif, qui est généralement moins efficace.

Le mouvement rotatif est un mouvement en rond.

Sur cette photo de droite le bras est tendu et plus éloigné du centre de gravité et de ce fait, la prise sera plus Eastern qu'une véritable prise de revers comme sur la photo de gauche dans le mouvement de piston.

Si je dois exercer une pression sur balle haute, la résistance sera meilleure sur la photo de gauche en mouvement de piston car l'impact est plus près du centre de gravité. Sur la photo de droite en mouvement rotatif, la résistance sera moins bonne puisque la raquette est plus éloignée du centre de gravité.

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4. En ce qui concerne sa volée

Dans Tennis Magazine n° 72, Mars 1982, page 59, il est accordé 7/10 à la volée de Yvan Lendl.

Dans la revue Tennis Magazine n° 92 novembre 1983 à la page 55, il est accordé 6,5/10 à la volée de Yvan Lendl.

Le principe est le même pour la volée qui est généralement coupée avec moins de préparation. J'ai souvent constaté que celui qui a au fond du court un coup droit coupé de piston a également près du filet une volée de coup droit de piston. Yannick Noah dispose au fond du court d'un excellent coup droit coupé de piston et d'une très bonne volée de coup droit de piston. Par contre, on ne peut pas en dire autant de son revers coupé de fond de court qui est rotatif, ainsi que sa volée de revers qui est rotative.

Yvan Lendl a au fond du court un revers coupé rotatif a à la volée une volée de revers rotative. Dans la revue Tennis de France n° 436 août 1989 page 99, Yvan Lendl exécute près du filet une volée de revers rotative .

Si Yvan LENDL avait appris côté revers en fond de court et à la volée le mouvement de piston, il aurait été beaucoup plus fort du côté gauche.

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Comme je suis favorable au mouvement de piston au fond de court et à la volée, je vais prendre comme référence pour la volée de coup droit Yannick Noah, et pour la volée de revers, je vais prendre comme référence Jean Borotra.

Sur ce dessinde droite, c'est une volée de revers de piston à hauteur moyenne. Il y a un parfaite répartition de l'effort au moment de l'impact. Gil de Kermadec, dans Tennis de France d'octobre 1977 disait de Borotra : " Son coup de piston, il le donne aussi bien en coup droit qu'en revers avec tout son corps derrière, ce qui lui donne de la rapidité alors qu'il a déjà de la précision ".

Complément d'informations pour Yannick Noah

Position identique de Yannick NOAH C.F. Le Livre d'Or du Tennis 1982 de Christian Collin.Yannick Noah a la particularité d'avoir côté droit en coup droit, un excellent coup droit coupé de piston de fond de court avec cette prise western et une excellente volée de coup droit de piston comme sur ce dessin de gauche. C'est la position des grandes volées de coup droit. Côté revers Yannick Noah a un revers coupé de fond de court qui est rotatif, et une volée de revers qui est rotative. En effet celui qui a au fond du court un mouvement de piston, a à la volée également un mouvement de piston. Celui qui a au fond de court un mouvement rotatif, a à la volée également un mouvement rotatif . Cela se vérifie dans 98% des cas . Sur ce dessin de gauche, il y a au moment de l'impact une parfaite répartition de l'effort avec une participation importante de l'avant-bras et du poignet.

Complément d'informations pour Jean Borotra

L'exemple de Jean BOROTRA

Jean Borotra est né en 1898. Surnommé le basque bondissant, il gagne la Coupe Davis avec cochet, Lacoste et Brugnon. Son palmarès est remarquable. Il fut l'un des plus grands champions de l'histoire à jouer avec le même côté du tamis de la raquette. Dans la revue Tennis de France de mars 1964, il est dit ceci sur sa volée de revers : " Aucun champion du monde n'a été plus célèbre pour son jeu de volée que jean Borotra. Et parmi ces volées, sa volée de revers a pu être donnée en exemple à des générations de joueurs pour son économie , sa précision et sa force ". Et dans le livre Le Tennis de Faulkner et Weymuller, à la page 26, il est dit ceci : " Borotra aimait la compétition et avait un désir de vaincre exceptionnel. Le plus extraordinaire, c'est qu'il était un grand volleyeur, tout en n' utilisant qu'un seul côté du tamis ".

Position identique de Jean Borotra C.F. Tennis Magazine, n° 118, janvier 1986, page 13.

Sur ce dessin, c'est une volée de revers de piston à hauteur moyenne. Il y a un parfaite répartition de l'effort au moment de l'impact. Gil de Kermadec, dans Tennis de France d'octobre 1977 disait de Borotra : " Son coup de piston, il le donne aussi bien en coup droit qu'en revers avec tout son corps derrière, ce qui lui donne de la rapidité alors qu'il a déjà de la précision ".

Si la volée de revers de Jean Borotra est exceptionnelle, ce n'est pas le fait du hasard, c'est parce que sa mécanique gestuelle est absolument parfaite.

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SI J'AVAIS EU LENDL ET NOAH EN LECONS

Noah et Lendl sont nés en 1960 et si j'avais eu la chance de les avoir en leçons quand ils avaient 8 ou 9 ans avec bien entendu les connaissances dont je dispose aujourd'hui,

en ce qui concerne le service et le smash

j'aurais donné à Lendl la prise des grands services et mis en place un bon balancement de préparation comme celui de Noah. Pour le smash, la prise des grands smashs qui est la même que la prise des services. Revoir la page " Le service et le smash ".

en ce qui concerne le coup droit

j'aurais simplifié la préparation du coup droit de Noah et du coup droit de Lendl et aussi, bien leur faire comprendre l'importance du retour avec les points de départ du retour. Revoir la page " Les 3 formes de préparation en coup droit " .

En ce qui concerne le revers

J'aurais demandé à Lendl de changer sa prise de revers eastern en prise des grands revers comme la prise de Noah et aussi bien leur faire comprendre l'importance du retour avec les points de départ du retour comme pour le coup droit . J'aurais simplifié la préparation du revers de Noah, je lui aurais supprimé sa mauvaise préparation " avec cette cassure du poignet qui lui fait tennir sa raquette un peu comme un cierge ". Revoir les pages " Les prises de raquette en revers " et " Les 3 formes de préparation en revers ".

En ce qui concerne les coups coupés de fond de court et à la volée

je leur aurais enseigné les mouvements de piston en fond de court et à la volée avec moins de préparation à la volée bien entendu, surtout si la balle est rapide. Revoir la page : " Les coups coupés ".

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Un internaute me demande : " Est-ce que vous ne pensez pas que la volée de Borotra est dépassée ".

La réponse de François LACAZE : Beaucoup de gens en effet pensent que c'est dépassé parce que c'est ancien, mais la volée de Borotra est une volée de piston tout à fait naturelle. Après Borotra il y a eu quelques volées de revers de piston très efficaces et malheureusement très rares parce qu'elles n'étaient pas enseignées dans les écoles de tennis.

Dans la revue Tennis Magazine n° 289 Avril 2000 à la page 93, avec en titre : LES ANNEES TILDEN ET LES MOUSQUETAIRES il est dit ceci : " Jean Borotra est un super athlète. Son jeu est fait de vitesse et de détente, il est spectaculaire, acrobatique. Il combat, il attaque, il est toujours au filet. On l'appelle " le Basque bondissant ". Son revers, pouce derrière le manche et coude en avant, est unique... Cependant, il ne fera pas école.

Il est dit : Cependant, il ne fera pas école. Et personnellement, je ne peux que le regretter car c'est un mouvement très efficace non seulement pour la volée, mais aussi pour les coups coupés de fond de court. J'ai enseigné les mouvements de piston à mes élèves pendant très longtemps et j'ai toujours obtenu d'excellents résultats.

Dans le livre " Apprendre le tennis " d'Estrabeau et Feuillet aux Editions de La Table Ronde 1952.

à la page 87 avec en titre LA PRISE il est dit ceci : " Parmi elles, trois méritent d'être examinées. Ce sont : la prise de l'Ouest, dite Western grip, la prise de l'Est dite Eastern Grip et la prise Continentale appelée aussi prise plate.

A la page 89 il est dit ceci : " Si dans les conditions précitées l'éminence hypothénar est sur le méplat de droite, on est en prise Western, dite aussi prise fermée.

A la page 91 il est dit ceci : " Et maintenant quelle prise faut-il choisir ? La Western grip, c'est la prise des joueurs californiens d'il y a vingt-cinq ans. Elle a été employée par de grands champions dont les plus illustres ont été l'Américain Johnston et le Belge Washer, père du joueur actuel. C'est une prise très fermée, en ce sens que le tamis de la raquette est orienté vers le sol lorsque la main est dans la position normale au bout du bras. Elle permet de frapper très fortement les balles hautes qui sont fréquentes dans les climats chauds et sur les courts très durs. Elle rend difficile la reprise des balles basses dans les pays à climat tempéré ou sur des courts souples en terre battue ou en herbe ou en bois. Elle oblige à un changement considérable pour passer de la prise de coup droit à la prise de revers que nous verrons plus tard. Elle n'est pour ainsi dire plus employée par les champions modernes et en ce qui nous concerne nous pensons que l'évolution du tennis doit nous en faire déconseiller l'emploi ".

A la page 91 et 92 il est dit ceci : " La prise Continentale elle non plus n'est pas très moderne, bien que de nombreux grands joueurs l'emploient encore.

A la page 93 il est dit ceci : " Mais nous croyons néanmoins que l'avenir est à l'Eastern Grip. C'est la prise employée par la plupart des grands champions du moment ".

L'opinion de François LACAZE : En 1952, dans le livre en question " Apprendre le Tennis " il est dit que c'est la prise d'il y a vingt-cinq ans et que nous pensons que l'évolution du tennis doit nous en faire déconseiller l'emploi. C'est donc une prise ancienne qui est dépassée ( d'autant que ce qui est dit dans le livre à propos de la prise Western était l'opinion générale dans tous les pays pratiquant le tennis ). Pourtant si on analyse tous les témoignages écrits, la prise Western est la prise de tous les grands coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde et aujourd'hui, on peut considérer que tous les pratiquants du tennis utilisent la prise Western en coup droit.

En ce qui concerne la Continentale, elle n'est pas très moderne comme il est dit dans le livre et j'ajouterais qu'elle ne l'a jamais été, du moins pour le coup droit.

L'Eastern grip est la prise de raquette qui a été le plus régulièrement enseignée pendant tout le 20ème siècle pour le coup droit et c'est une prise de raquette qui n'a jamais vraiment donné de bons coups droits . Dans ma statistique 6 bons coups droits et 132 moyens et mauvais coups droits.

Alors méfions-nous de croire que ce qui est ancien est dépassé .

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