La technique de Yannick NOAH

vainqueur du tournoi de Roland Garros en 1983

et ancien 3ème joueur mondial

SOMMAIRE 

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En ce qui concerne son service

En ce qui concerne son smash

En ce qui concerne son coup droit

En ce qui concerne son revers

En ce qui concerne sa volée de revers

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NOAH Yannick, joueur Français, né en 1960 à Sedan, ancien numéro 1 français et ex 3ème joueur mondial, vainqueur de Roland Garros en 1983 à 23 ans et devient par la suite 3ème joueur mondial. C'est un grand joueur de 1m93. Il est le plus bel athlète du tennis professionnel. Joueur de Coupe Davis et surtout capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis 2 fois victorieuses chez les hommes et 1 fois victorieuse chez les femmes en Coupe de la Fédération.

En 1989, à 29 ans, presque en fin de carrière, et 6 ans après Roland Garros, il décide de prendre un nouvel entraîneur, l'ancien champion américain, Dennis RALSTON.

Dans la revue Tennis Magazine n° 165 de décembre 1989 à la page 91, Yannick NOAH lui même dit ceci : " Mais... au niveau des prises de raquette, des préparations, des mises à niveau, j'avais appris des choses qui étaient complètement l'inverse de ce que me dit Dennis !

Mais que lui a t-on appris ?

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1) En ce qui concerne son service

C'est en fait son meilleur coup, tant au niveau de la préparation qui a un parfait balancement jusqu'à la position d'armement, qu'au niveau de la boucle jusqu'au point de départ de retour, qu'au niveau du mouvement du retour jusqu'à la fin d'accompagnement. C'est non seulement son meilleur coup, mais certainement aussi le meilleur service du monde .

Dans la revue Tennis de France n° 446 juin 1990 à la page 81 Patrice Dominguez accorde à Yannick Noah 10/10 sur son service, 9/10 sur son coup droit, 7,5/10 sur son revers, 9/10 à la volée, et 10/10 pour son smash.

On peut retrouver un magnifique service de 23 photos de Yannick Noah dans la revue Tennis de France n° 435 juillet 1989 à page 124 et 125.

On peut retrouver un autre service de Yannick Noah dans la revue " Le Tennis " la revue du pratiquant n°1 juin 1983 à la page 98 et 99.

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2) En ce qui concerne son Smash

Dans la revue Tennis de France n° 446 juin 1990 à la page 81 Patrice Dominguez accorde à Yannick Noah 10/10 à son smash. En effet, c'est aussi le meilleur coup de Yannick Noah avec le service.

Dans la revue " Le Tennis " la revue du pratiquant on peut retrouver un smash de Yannick Noah.

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En ce qui concerne les autres coups.

3) En ce qui concerne le coup droit de Yannick NOAH.

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C'est la préparation compliquée de Yannick NOAH qui entraîne une mauvaise liaison entre l'aller et le retour.

Une mauvaise préparation n'empêchera pas un grand coup droit

Témoignages écrits

Quelques dessins décalqués du coup droit de Yannick NOAH

Les bonnes formes de préparation en coup droit

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C'est la préparation compliquée de Yannick NOAH qui entraîne une mauvaise liaison entre l'aller et le retour.

Il n'y a que le retour qui compte avec des points de départ de retour ( revoir " Le principe mécanique de la raquette en coup droit ), mais une bonne forme de préparation permet tout de même une meilleure liaison entre l'aller et le retour c'est à dire entre la préparation et le mouvement de retour.

En fin de préparation, quand la raquette est au point de départ de retour, le tamis de la raquette doit être perpendiculaire au sol et il doit l'être aussi à l'impact. Il est donc préférable, pendant toute la préparation ( c'est à dire le déplacement de la raquette de la position d'attente à la fin de la préparation ) de garder le tamis perpendiculaire au sol de préférence. Cela permet d'avoir le poignet dans une position toujours naturelle.

Si le tamis n'est pas perpendiculaire au sol pendant la préparation, mais parallèle par exemple, c'est qu'il y a un mauvais mouvement du poignet qui entraîne une levée du coude en arrière. Et comme au point de départ de retour, le tamis doit être impérativement perpendiculaire au sol puisque le joueur ne peut pas jouer avec le tranchant de la raquette, il va falloir redresser ce tamis qui est parallèle au sol et le replacer perpendiculairement au sol. Ce redressement en quelque sorte obligatoire peut entraîner très souvent une mauvaise liaison entre l'aller et le retour.

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Une mauvaise préparation n'empêchera pas un grand coup droit, mais peut sur l'ensemble de la partie entraîner des baisses de régime. Les champions s'en accommodent, mais je reste persuadé qu'avec une préparation plus simple, le coup droit du joueur en question serait plus efficace et plus régulier. Cette correction doit être faite le plus tôt possible entre 8 et 12 ans, car il est toujours plus difficile de corriger un adulte après 20 ans.

C'est le problème de Yannick Noah, sa préparation est excessivement compliquée, bien qu'il possède en coup droit une prise Western qui est la prise des grands coups droits.

Dernièrement en juin 2003, pour le 20ème anniversaire de la finale de Noah contre Willander, la télévision a repassé de nombreuses séquences de la finale de Noah en 1983, et j'ai trouvé que son coup droit manquait d'aisance. Son mouvement d'ensemble était laborieux et il était obligé chaque fois de faire de la compensation avec son poignet.

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Témoignages écrits

Sur l'ensemble de sa carrière, Noah a un bon coup droit. Témoignages écrits qui justifient que Noah avait un bon coup droit : 1°) Dans le livre de René Lacoste, Plaisir du Tennis, L' histoire du " crocodile ", Les Conseils du Champion, Editions Fayard, 1981 il est dit ceci : " Noah a un très bon coup droit lifté ". 2°) Dans Tennis Magazine n° 64, juillet 1981, page 41 il est dit ceci : " Son coup droit qui faisait des ravages ".

Si Yannick Noah a un excellent retour, sa préparation est très compliquée. Yannick Noah, qui a un grand coup droit d'attaque, dit pourtant ceci dans Tennis Magazine n° 84, mars 1983, page 50, à Noah note Noah : coup droit entre 5 et 8. " C'est mon coup qui se dérègle le plus facilement. Il m'arrive d'être complètement en confiance dessus, et à ce moment là, je m'en sers vraiment comme d'une arme ; il m'arrive même de tourner mon revers. Par contre, il y a des moments où je me dérègle assez facilement ; en général, quand je reprends la compétition après un arrêt, c'est avec mon coup droit que j'ai le plus de problème ".

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Cidessous , quelques dessins décalqués du coup droit de Yannick NOAH

Sur le dessin numéro 1, Yannick Noah par un tiré du coude en arrière, laisse traîner sa tête de raquette en avant. Sur le dessin numéro 2, le mouvement se poursuit et nous pouvons constater que le tamis de la raquette n'est plus perpendiculaire au sol. Sur le dessin numéro 3, le tamis de sa raquette est parallèle au sol. Sur le dessin numéro 4, Yannick Noah, par un redressement du poignet, a repositionné son tamis de raquette perpendiculaire au sol. Il a une prise western et sa raquette est en position 2 - 3 sur le graphique. Sa préparation est très compliquée et ses baisses de régime en coup droit viennent surtout de cette préparation.

Le dessin numéro 4 est le point de départ de retour position 2 - 3 sur le graphique pour un coup droit lifté, mais quelle complication pour en arriver là !

Une bonne préparation permet tout de même une meilleure liaison entre l'aller et le retour.

L'opinion de François LACAZE : Yannick NOAH sur l'ensemble de sa carrière a un bon coup droit grâce en particulier à sa prise western. Mais sa préparation est terriblement compliquée et comme il le dit lui même dans Tennis Magazine numéro 84 mars 1983 page 50 et dans la revue Tennis Magazine n° 165 de décembre 1989 à la page 91, son coup droit subit des baisses de régime surtout quand il reprend la compétition et comme il le dit lui même également il ne comprend pas les prises de raquettes, les préparations, les mises à niveau, et pour conclure il dit qu'il avait appris des choses qui étaient complètement l'inverse de ce qui lui a dit Dennis. Il dit aussi " Mon coup droit d'attaque par exemple...C'est un coup que j'avais et que j'ai perdu, sans savoir pourquoi. C'était naturel au départ et quand je l'ai perdu il m'a été impossible de le reconstruire ". Si je tiens compte de ces articles écrits par NOAH lui-même, je peux en conclure que NOAH a joué au tennis sans véritablement comprendre la mécanique tennistique, et que dans le cas contraire, il aurait été beaucoup plus fort .

Il aurait fallu lui apprendre une préparation plus simple, et surtout le plus tôt possible avant l'âge de 10 ans.

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LES BONNES FORMES DE PREPARATION EN COUP DROIT

Quand la raquette se déplace de l'avant vers l'arrière, elle fait un demi-cercle. C'est donc pendant le premier quart de cercle de préparation qu'il ne faut pas que le joueur laisse traîner sa tête de raquette en avant en faisant généralement un tiré du coude en arrière.

Je vais donc présenter le premier quart de cercle des 2 formes de préparation ( convexe, horizontale )

Préparation convexe par le haut .

Dans ces 3 photos, la raquette a parcouru de la position d'attente à la troisième photo le premier quart de cercle. Dans la troisième photo, la raquette est parallèle au filet. Il n'y a pas de tiré du coude en arrière et la tête de raquette n'est pas en avant du joueur.Vous pouvez voir le suite de ce mouvement dans la page : " les 3 formes de préparation en coup droit ".

Ci-dessous - préparation horizontale - De la position d'attente à la quatrième photo, la raquette a parcouru un quart de cercle. Le mouvement de préparation est controlé, il n'y a pas de tiré du coude en arrière et la tête de raquette n'est pas en avant du joueur.

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4) En ce qui concerne le revers de Yannick NOAH

En ce qui concerne son revers lifté

Mon revers et comment je l'ai corrigé

En ce qui concerne son revers coupé

Les revers coupé de piston

Dans la revue Tennis de France n° 446 juin 1990 à la page 81 Patrice Dominguez accorde à Yannick Noah 10/10 sur son service, 9/10 sur son coup droit, 7,5/10 sur son revers, 9/10 à la volée, et 10/10 pour son smash.

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En ce qui concerne le revers lifté de Yannick Noah, il est très bon, bien que sa préparation comme en coup droit ne soit pas simple. En effet, Yannick Noah va amener sa raquette en arrière en préparation convexe par le haut et en positionnant la raquette verticalement, un peu comme l'on tient un cierge.

Position identique de Yannick Noah C.F. la revue Le Monde du Tennis.

Sur tous les technicoramas du revers de Yannick Noah, on peut constater cette position de Noah à mi-chemin entre la position d'attente et le point de départ de retour en fin de préparation.

Ce cassé du poignet met automatiquement la raquette dans une position verticale.

Position identique de Yannick Noah C.F. la revue Tennis Magazine n° 46, janvier 1980.

Cette tenue de raquette un peu comme un cierge oblige Noah à avoir le poignet cassé ( c'est à dire dans la position inverse au point de départ de retour quand il aura sa raquette plus basse que le manche comme sur ce dessin.

En effet, beaucoup de joueurs dans cette position ( 1) poignet cassé et 2) raquette tenue comme un cierge ) qui n'auraient pas la parfaite maîtrise du mouvement ( pour relacher ensuite le poignet et mettre ainsi la tête de raquette plus basse que le manche pour lifter la balle comme sur ce dessin ci-dessous ), vont tout simplement descendre vers la balle directement pour la couper. Ce qui était personnellement mon cas et je l'explique ci-dessous.

Il serait beaucoup plus simple d'amener la raquette directement en arrière en la gardant toujours dans la même position de la position d'attente à la fin de la préparation.

Mais Yannick Noah qui a beaucoup de talent réussit à faire la mise à niveau en relachant complètement son poignet tout en serrant la raquette pour remettre le tamis de la raquette plus bas que le manche comme sur ce dessin ci-contre.

Comparez la position du poignet sur les deux dessins ci-dessus, avec la position du poignet sur ce dessin ci-contre quand la tête de raquette est légèrement plus basse pour un revers lifté.

Sur ce dessin décalqué ci-contre, la position de Yannick Noah pour ce revers lifté est absolument parfaite, c'est la position des grands revers à toutes les époques et dans tous les pays du monde ainsi que sa prise qui est la meilleure pour ce genre de revers ( revoir la page " Les prises de raquette en revers " ).

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Mon revers et comment je l'ai corrigé

Mon revers

Si Yannick Noah pouvait faire sa mise à niveau malgrè une préparation compliquée ( par le haut en positionnant la raquette verticalement, un peu comme l'on tient un cierge pour arriver finalement à la bonne position pour un revers lifté ), ce n'était malheureusement pas mon cas. En effet, je montais cette raquette verticalement et comme je ne comprenais pas quand j'avais 15 ans la mécanique du tennis et la mise à niveau, je coupais systématiquement mes balles qui n'avaient aucune efficacité. Pendant toute ma carrière de joueur, ( ex 2/6 seconde série ) mon revers était très moyen. J'avais une préparation convexe avec cassure du poignet comme Yannick Noah et une prise de raquette légèrement eastern. Cette cassure du poignet ne me permettait pas de faire la mise à niveau comme il faut, ce qui entraînait un mauvais mouvement coupé rotatif. J'ai eu la chance qu'un membre de ma famille prenne cette photo de mon revers un peu après l'impact et nous pouvons constater ce mouvement de cisaille. Ce revers m'a handicapé pendant toute ma carrière de joueur que j'ai arrété à 23 ans pour me consacrer ensuite à l'enseignement .

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et comment je l'ai corrigé

Pendant l'été 1973, je donnais mes leçons de tennis à mes élèves et en faisant mes démonstrations, je me suis rendu compte que pendant la préparation ( mouvement de l'avant vers l'arrière ), je pouvais amener ma raquette en arrière en conservant pendant tout le mouvement de préparation la tête de raquette toujours plus basse que le manche ( ce qui évite de couper la balle puisque la tête de raquette ou le tamis de la raquette ( ou plus exactement le centre du tamis de la raquette ) reste toujours plus bas que le manche pendant tout le mouvement de préparation ). Cette forme de préparation un peu particulière m'a obligé également à prendre la bonne prise de raquette en revers, celle des grands revers avec l'éminence hypothénar sur le chanfrein supérieur de gauche ( revoir les prises de raquette en revers ). Je dois dire que la constatation de cette forme de préparation a été pour moi absolument radicale. Alors que je n'avais pratiquement pas de revers, j'ai senti pour la première fois mon revers. Bien sûr, par la suite je l'ai beaucoup amélioré. Suite à cette transformation, j'ai adopté aussi un peu inconsciemment, du moins au début, un redoutable revers coupé de piston. Revoir le dossier ou la page " Les revers coupés". J'ai constaté par exemple que Gustavo Kuerten utilise cette forme de préparation ( ou il s'en rapproche beaucoup ) pour son revers lifté.

Il est possible de se corriger progressivement, mais dans mon cas personnel la transformation a été radicale. Pendant cette séance, j'ai complétement abandonné mon ancien revers qui n'avait aucune efficacité pour adapter ce nouveau revers qui a progressé très vite dans les semaines qui ont suivi .

Si l'on veut corriger les autres, il faut être capable de se corriger soi-même.

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J'ai réalisé une séquence de 6 photos de cette préparation . Le mouvement est très légèrement convexe .

Sur la photo n°1, le joueur est en position d'attente.

Sur la photo n°2, c'est l'ensemble bras / avant-bras / raquette qui monte.

Sur la photo n°3, le mouvement se poursuit vers l'arrière.

Sur la photo n°4, nous pouvons constater que la tête de raquette ou le tamis de raquette ( ou plus exactement le centre du tamis de la raquette ) reste toujours plus bas que la manche, ce qui évite de couper la balle. Pendant tout le mouvement de l'avant vers l'arrière, il y a un très léger mouvement convexe et la tête de raquette reste toujours plus basse que le manche.

Sur la photo n° 5, le mouvement se poursuit, la main gauche tenant la raquette en son milieu.

Sur la photo n° 6, la raquette est placée au point de départ de retour en position 2 ( voir graphique ) . Entre la photo n° 5 et la photo n° 6, nous pouvons constater la descente de la raquette ( pour point de repère, sur la photo n° 5, la main droite est beaucoup plus haute, alors que sur la photo n° 6 elle est beaucoup plus basse, plus près de la ceinture.

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Pendant tout le mouvement de préparation ( 6 photos ) la tête de raquette ou le tamis reste toujours plus bas que le manche, ce qui évite de couper la balle. Cette forme de préparation en revers peut être considéré aussi comme un procédé de correction. On peut aussi l'utiliser pour le coup droit. Quelques mois plus tard, comme je passais beaucoup d'heures sur le court de tennis pour mes leçons, j'étais capable de faire mon revers avec une préparation convexe, concave et horizontale. En quelque sorte, je n'étais plus prisonnier de ma première préparation avec cassure du poignet.

Dès le premier jour, je sentais mieux mon nouveau revers que l'ancien ( c'est-à-dire celui avec lequel je jouais quelques minutes avant ) qui avait plusieurs années de pratique. Ensuite, mon nouveau revers s'est très rapidement amélioré pour devenir redoutable.

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En ce qui concerne le revers coupé de Yannick Noah

A propos de son revers coupé

La solution à son revers coupé

Article de Gil de Kermadec

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A propos de son revers coupé

Yannick Noah avait un revers coupé rotarif ou en rond qui n'est pas naturel et qui n'est pas une garantie de succès pour tous. Yvan Lendl également comme Yannick Noah n'avait pas un bon revers coupé parce qu'il était rotatif ou en rond. Quelques exceptions cependant : Ken Rosewall avait un excellent revers coupé rotatif ou en rond, et à ce moment là il ne faut rien changer. Revoir la page : " Les revers coupés ".

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Yannick NOAH né en 1960 à Sedan :

Sur le dessin ci-dessus, c'est un revers coupé rotatif ou en rond de fond de court.

Dans le monde du tennis n° 15, Avril 1981, il est dit ceci à propos de Yannick Noah :

" quel beau revers à ce Mc Namara, qui coupe en allongeant son geste au maximum avec un très beau " toucher ", contrairement à Yannick qui coupe trop en force verticalement ".

Position identique de yannick Noah C.F. Le Livre d'Or du Tennis 1981, Editions Solar, page 7.

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Mais il y a une solution, c'est le revers coupé de piston qui a été rarement pratiqué dans l'histoire du tennis et qui est pour cela peu connu. C'est Jean BOROTRA appelé " le basque bondissant " ancien numéro 1 mondial des années 1920-1930 qui a gagné 6 fois la Coupe Davis avec BRUGNON, COCHET et LACOSTE qui avait un fantastique revers coupé de piston.

Le revers coupé de Piston est une garantie de succès pour tous, ce qui n'est pas le cas des mouvements rotatifs ou en rond.

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1) Dans la revue Tennis Magazine n° 289 Avril 2000 à la page 93, avec en titre : LES ANNEES TILDEN ET LES MOUSQUETAIRES il est dit ceci : " Jean Borotra est un super athlète. Son jeu est fait de vitesse et de détente, il est spectaculaire, acrobatique. Il combat, il attaque, il est toujours au filet. On l'appelle " le Basque bondissant ". Son revers, pouce derrière le manche et coude en avant, est unique... Cependant, il ne fera pas école ".

Ci-dessus dans la revue Tennis Magazine n° 289 Avril 2000 à la page 93, à 1) avec en titre : LES ANNEES TILDEN ET LES MOUSQUETAIRES il est dit ceci : " Cependant, il ne fera pas école ".

L'opinion de François LACAZE : C'est vraiment dommage car ce mouvement de piston qui est un garantie de succès pour tous, un mouvement tout à fait naturel.

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2) Dans le livre " LE TENNIS " sa technique et sa psychologie par Henri COCHET - Socièté Parisienne d'Edition, 43, rue de Dunkerque PARIS Xe - il est dit en ce qui concerne le coup droit à la page 33 avec en titre IV - NE MANQUEZ JAMAIS UNE OCCASION D'ALLER VOIR JOUER LES CHAMPIONS il est dit ceci en bas de la page par Henri COCHET l'ancien numéro 1 mondial des années 1925 : " L'étude de la façon dont Borotra exécute ses volées, d'un coup de poignet sec et précis, est recommandable. Par contre, je n'oserai pas conseiller que l'on copie son revers. Non pas que celui-ci soit mauvais, il est au contraire excellent... pour Borotra ; mais, pour un autre, il comporterait des difficultés insurmontables ".

De la même façon, je ne comprends pas pourquoi Henri COCHET dit dans son livre dans l'article à 2) ci-dessus : " L'étude de la façon dont Borotra exécute ses volées, d'un coup de poignet sec et précis, est recommandable. Par contre, je n'oserai pas conseiller que l'on copie son revers. Non pas que celui-ci soit mauvais, il est au contraire excellent... pour Borotra ; mais, pour un autre, il comporterait des difficultés insurmontables ".

L'opinion de François LACAZE : Je ne comprends pas pourquoi Henri Cochet dit " Par contre, je n'oserai pas conseiller que l'on copie son revers. Non pas que celui-ci soit mauvais, il est au contraire excellent... pour Borotra ; mais, pour un autre, il comporterait des difficultés insurmontables ". Alors que ce revers est tout simplement un revers de piston qui est une garantie de succès pour tous, très facile à enseigner.

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3) Dans le livre " Apprendre le Tennis " d'ESTRABEAU et FEUILLET aux éditions La Table Ronde édité en 1952, à la page 121 et à la page 122, il est dit ceci : " Notons, pour être justes, qu'un peu avant, notre grand mousquetaire Borotra avait inventé pour son compte personnel et avec son génie particulier un revers très spécial, nécessitant un jeu de jambes extraordinaire pour jouer les balles basses, mais dont il tirait un parti magnifique grâce à ses qualités physiques presque uniques. Nous dirons tout de suite qu'à notre avis le revers de Borotra n'est pas illogique ainsi que beaucoup le prétendent. Il est au contraire, considéré du point de vue balistique extrêmement juste. Il est rapide. Il est puissant. Il est effectué avec une préparation réduite au minimum, donc en peu de temps. Sa raquette devient une sorte de mur projeté par le joueur en avant de lui sur la balle qui est , nous ne dirons pas frappée, mais en quelque sorte refoulée violemment chez l'adversaire. Nous ne le décrirons pas dans le détail. Des milliers de joueurs l'ont vu faire par le grand champion, nul n'a pu le copier. Il appartient à la catégorie des coups demandant des dons si particuliers, si personnels, qu'on ne peut en tirer des principes pour faire école".

L'opinion de François LACAZE : A la fin de l'article ils disent : " Nous ne le décrirons pas dans le détail . Des milliers de joueurs l'ont vu faire par le grand champion , nul n'a pu le copier . Il appartient à la catégorie des coups demandant des dons si particuliers , si personnels , qu'on ne peut en tirer des principes pour faire école " . Je ne comprends pas pourquoi ils disent : " nul n'a pu le copier " alors que c'est un mouvement très facile et très naturel . Ils disent également : " Il appartient à la catégorie des coups demandant des dons si particuliers , si personnels , qu'on ne peut en tirer des principes pour faire école " . Ce revers de piston ne demande aucun don particulier , ni personnel et on peut en tirer des principes pour faire école .

L'opinion de François LACAZE : Je ne comprend non plus la conclusion du livre "Apprendre le Tennis " qui dit à 3) ci-dessus en conclusion : " qu'on ne peut en tirer des principes pour faire école " .

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article de Gil de Kermadec

Pourtant ci-dessous un article de Gil De Kermadec confirme que le revers coupé de Jean Borotra peut être enseigné, puisqu'il dit " Les mouvements de piston sont fortement plus précis que les mouvements rotatifs. Si on veut lancer une fléchette, on ne va pas adopter un mouvement rotatif . "

En octobre 1985, j'ai eu la chance de retrouver un article dans Tennis de France n° 294, d'octobre 1977, page 61, de Gil de Kermadec, ancien directeur technique national qui confirme mon point de vue et qui dit ceci :

" Les mouvements de piston sont fortement plus précis que les mouvements rotatifs. Si on veut lancer une fléchette, on ne va pas adopter un mouvement rotatif. "

Dans Tennis de France n° 294, d'octobre 1977, page 61, Gil de Kermadec parlant de BOROTRA dit ceci : " C'est un physique. Un athléte. Ce qu'il y a d'admirable, c'est cet élan du corps vers la balle . On ne le voit jamais jouer "statique" . On ne le voit pas "en appui", "installé". Il piaffe. Il monte sur son revers-piston. On le voit renvoyé au fond du court, mais revenant au filet le coup d'après. Son coup de piston, il le donne aussi bien en coup droit qu'en revers avec tout son corps derrière ce qui lui donne de la rapidité, alors qu'il a déjà de la précision.

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les revers coupés de piston .

explication

Les raisons d'un bon revers coupé de piston ou en long avec l'avant bras levé

Article de Gil de Kermadec

Jean Borotra

Statistique importante

Comment j'ai personnellement adapté un revers coupé de piston ou en long.

La différence entre mon nouveau revers coupé de piston et mon ancien revers coupé ( ne sachant pas lifté ).

La différence entre un mouvement de piston à gauche à l'impact et un mouvement rotatif à droite à l'impact.

Ci-dessous quelques dessins pour la position des mouvements de piston

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explication

En 1978, je constate la véritable position des coups droits et revers coupés en fin de préparation. Certes, je savais que la tête de raquette était plus haute que le manche et plus haute que la balle en fin de préparation et que le mouvement se faisait de haut en bas. Mais, ce que j'ai compris, c'est que le poignet n'est jamais cassé, mais toujours relâché, tout en serrant la raquette bien sûr, et que c'est l'avant-bras qui monte ( ou qui se lève ). Pour réaliser cela, il faut une prise fermée comme pour le lift. La meilleure prise pour le coup droit coupé de piston est la prise WESTERN avec l'éminence hypothénar qui repose sur le méplat de droite pour un droitier. La meilleure prise pour le revers coupé de piston est la prise des grands revers avec l'éminence hypothénar sur le chanfrein supérieur de gauche ( revoir manche de la raquette ) avec le pouce allongé sur le méplat ou le côté de droite pour un droitier, mais sans obligation.

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Les raisons d'un bon revers coupé de piston ou en long avec l'avant bras levé :

1. Mouvement en long rectiligne, donc plus précis.

2. L'effort est parfaitement réparti ( poignet, avant-bras ).

3. L'impact est plus près du centre de gravité.

4. Le mouvement en long favorise également l'horizontalisation du coup.

5. C'est la même prise que pour le lift.

Cette façon de procéder permet d'exécuter des mouvements en long et non en rond.

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article de Gil de Kermadec

En octobre 1985, j'ai eu la chance de retrouver un article dans Tennis de France n° 294, d'octobre 1977, page 61, de Gil de Kermadec, ancien directeur technique national qui confirme mon point de vue et qui dit ceci :

" Les mouvements de piston sont fortement plus précis que les mouvements rotatifs. Si on veut lancer une fléchette, on ne va pas adopter un mouvement rotatif. "

Dans Tennis de France n° 294, d'octobre 1977, page 61, Gil de Kermadec parlant de BOROTRA dit ceci : " C'est un physique. Un athléte. Ce qu'il y a d'admirable, c'est cet élan du corps vers la balle. On ne le voit jamais jouer "statique". On ne le voit pas "en appui", " installé ". Il piaffe. Il monte sur son revers-piston. On le voit renvoyé au fond du court, mais revenant au filet le coup d'après. Son coup de piston, il le donne aussi bien en coup droit qu'en revers avec tout son corps derrière ce qui lui donne de la rapidité, alors qu'il a déjà de la précision.

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Jean Borotra

Jean BOROTRA, né en 1898 : il est l'un des mousquetaires.

Voici sur le dessin ci-dessus une position de raquette avec l'avant-bras levé en fin de préparation pour un revers coupé. C'est un mouvement en LONG ou en PISTON. Jean Borotra a une fabuleuse volée de revers et un formidable revers coupé de fond de court en appliquant cette technique. Position identique de Jean Borotra C.F. Tennis de France n° 42, octobre 1956, page 17.

Dans Tennis de France n° 294, d'octobre 1977, page 61, Gil de Kermadec parlant de BOROTRA dit ceci : " C'est un physique. Un athléte. Ce qu'il y a d'admirable, c'est cet élan du corps vers la balle. On ne le voit jamais jouer "statique". On ne le voit pas "en appui","installé". Il piaffe. Il monte sur son revers-piston. On le voit renvoyé au fond du court, mais revenant au filet le coup d'après. Son coup de piston, il le donne aussi bien en coup droit qu'en revers avec tout son corps derrière ce qui lui donne de la rapidité, alors qu'il a déjà de la précision.

Le principe est le même pour la volée qui est généralement coupée avec moins de préparation. J'ai souvent constaté que celui qui a au fond du court un coup droit coupé de piston a également près du filet une volée de coup droit de piston. Yannick Noah dispose au fond du court d'un excellent coup droit coupé de piston et d'une très bonne volée de coup droit de piston. Par contre, on ne peut pas en dire autant de son revers coupé de fond de court qui est rotatif , ainsi que sa volée de revers qui est rotative.

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STATISTIQUE IMPORTANTE que j'ai constatée en ce qui concerne les mouvements DE PISTON et les mouvements ROTATIFS en coups droits et revers coupés de fond de court.

Sur 100 coups droits et revers coupés de fond de court : - 95 sont rotatifs. - 5 sont de piston.

Sur 95 coups droits et revers coupés rotatifs : - 50 sont mauvais. - 30 sont moyens. - 10 sont bons. - 5 sont très bons.

Sur 5 coups droits et revers coupés de piston : - 5 sont excellents.

Je confirme tout cela par des documents photographiques et des témoignages écrits bien évidemment. Pendant toute ma carrière de joueur compétiteur, j'avais un mauvais revers coupé rotatif ou en rond et même pas de revers du tout. Quand j'ai entamé ma carrière d'enseignant, j'ai commencé à mieux comprendre la mécanique gestuelle et j'ai transformé mon revers coupé rotatif en un redoutable revers coupé de piston . Je peux confirmer que les mouvements de piston sont une garantie de succés pour tous . Actuellement, ils sont peu connus et donc peu ou pas du tout enseignés.

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Comment j'ai personnellement adapté un revers coupé de piston ou en long.

Plus haut, je dis ceci : En 1978, je constate la véritable position des coups droits et revers coupés en fin de préparation. Certes, je savais que la tête de raquette était plus haute que le manche et plus haute que la balle en fin de préparation et que le mouvement se faisait de haut en bas. Mais, ce que j'ai compris, c'est que le poignet n'est jamais cassé, mais toujours relâché, tout en serrant la raquette bien sûr, et que c'est l'avant-bras qui monte ( ou qui se lève ). Pour réaliser cela, il faut une prise fermée comme pour le lift. La meilleure prise pour le coup droit coupé de piston est la prise WESTERN avec l'éminence hypothénar qui repose sur le méplat de droite en 3 pour un droitier. La meilleure prise pour le revers coupé de piston est la prise des grands revers avec l'éminence hypothénar sur le chanfrein supérieur de gauche ( revoir manche de la raquette ) avec le pouce allongé sur le méplat ou le côté de droite pour un droitier, mais sans obligation.

Quand j'ai fait cette constatation de ce revers coupé en 1978, j'ai été au mur et je me suis rendu compte que j'avais déjà ce revers coupé de piston. En effet en 1973, donc 5 ans plus tôt, j'avais transformé mon revers lifté par la forme de préparation que j'explique plus haut et inconsciemment sans doute, parce que c'est un mouvement tout à fait naturel, j'ai dû mettre en place quelques temps plus tard ce mouvement de piston sans m'en rendre compte.

Voici ci-dessous ce mouvement de piston ou en long sur balle haute coupée ( position -2 sur le graphique revoir la page " Le principe mécanique de la raquette en revers " ).

Sur la photo n° 1, le joueur est en position d'attente. Le tamis est légèrement plus haut que le manche puisque la raquette va monter. Sur la photo n° 2, la raquette continue sa montée. Le pouce est allongé sur le méplat, mais ce n'est pas une obligation. Les épaules commencent à se tourner. Sur la photo n° 3, la raquette est en fin de préparation, au point de départ de retour en position -2. Nous pouvons constater sur les 3 premières photos de la séquence la simplicité de la montée de la raquette.
Sur la photo n° 4, la raquette est au point de départ du mouvement de retour en position -2. C' est un mouvement de piston, l'avant-bras est levé. Sur la photo n° 5, le mouvement de la raquette vers l'avant a commencé . Sur la photo ci-dessus le pouce est allongé sur le méplat ce qui garantit une bonne prise de raquette. Sur la photo n° 6, le tamis de la raquette est légèrement orienté vers le ciel, ce qui donnera une balle longue, profonde et efficace. Le mouvement de l'arrière vers l'avant est direct.
Sur la photo n° 7, nous sommes à l'impact. Il y a une excellente répartition de l'effort puisque le bras, l'avant-bras et le poignet exercent la poussée. Sur la photo n° 8, le mouvement se poursuit et il est direct. Cette séquence de 9 photos est un revers coupé sur balle assez haute. Sur la photo n° 9, le joueur est presque en fin de geste. Le bras gauche est tendu derrière pour permettre un meilleur équilibre.

Revers coupé de piston avec comme point de départ de retour la position -1, c'est à dire, moins coupé que la position -2 ( revoir graphique ).

Séquence de 5 photos avec uniquement le retour.

Sur la photo n° 1 de cette séquence, la raquette est au point de départ du mouvement de retour en position -1 pour un revers qui sera légèrement coupé. Sur la photo n° 2 , la raquette commence sa descente progressive. Le bras gauche est tendu derrière pour maintenir l'équilibre. Sur la photo n° 3, la raquette est à l'impact, le tamis est légèrement orienté vers le ciel , ce qui donnera une balle longue et efficace.
Sur la photo n° 4, la raquette continue son mouvement vers l'avant après l'impact . Il y a là encore une bonne répartition de l'effort, c'est-à-dire que le bras, l'avant-bras et le poignet exercent la poussée. Sur la photo n° 5, le joueur est presque en fin de geste . Le bras gauche est tendu derrière toujours pour maintenir l'équilibre.

J'ai réussi à transformer complètement mon revers et cela assez rapidement. Yannick Noah qui est beaucoup plus doué que moi, aurait pu améliorer sa préparation de revers sans tenir sa raquette comme un cierge et adapter un revers de piston beaucoup plus naturel qu'un mouvement rotatif.

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La différence entre mon nouveau revers coupé de piston et mon ancien revers coupé ( ne sachant pas lifté ).

A gauche, j'exécute un revers coupé de piston sur balle assez haute. Comme le dit Gil de Kermadec l'ancien directeur technique du tennis Français à propos de Jean Borotra : " Son coup de piston, il le donne aussi bien en coup droit qu'en revers avec tout son corps derrière ce qui lui donne de la rapidité, alors qu'il a déjà de la précision. Dans ce mouvement à l'impact, il y a une parfaite répartition de l'effort avec le poignet, le bras et l'avant-bras. Le mouvement est parfaitement en ligne avec tout le poids du corps qui participe à la poussée.

A droite, c'est mon ancien revers de compétition, une sorte de mouvement de cisaille, un mouvement très verticalisé qui n'a aucune efficacité, sans aucune vitesse, une remise en jeu en quelque sorte.

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La différence entre un mouvement de piston à gauche à l'impact et un mouvement rotatif à droite à l'impact

Yannick NOAH né en 1960 à Sedan : Sur le dessin de droite , c'est un revers coupé rotatif ou en rond de fond de court.

Dans le monde du tennis n° 15, Avril 1981, il est dit ceci à propos de Yannick Noah : " quel beau revers à ce Mc Namara, qui coupe en allongeant son geste au maximum avec un très beau " toucher ", contrairement à Yannick qui coupe trop en force verticalement ".

Position identique de yannick Noah C.F. Le Livre d'Or du Tennis 1981, Editions Solar, page 7.

comparez le mouvement de piston de gauche et le movement rotatif de droite.

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Ci-dessous quelques dessins pour la position des mouvements de piston

Je confirme tout cela par des documents photographiques et des témoignages écrits bien évidemment. Pendant toute ma carrière de joueur compétiteur, j'avais un mauvais revers coupé rotatif et même pas de revers du tout. Quand j'ai entamé ma carrière d'enseignant, j'ai commencé à mieux comprendre la mécanique gestuelle et j'ai transformé mon revers coupé rotatif en un redoutable revers coupé de piston. Je peux confirmer que les mouvements de piston sont une garantie de succès pour tous. Actuellement, ils sont peu connus et donc peu ou pas du tout enseignés.

Position haute de la raquette au moment de l'impact contre une porte, ( avec comme point de départ position -2 revoir graphique ) - soit sur une balle coupée haute de fond de court, - soit sur une volée haute de revers. C 'est dans cette position qu'il y a la meilleure répartition de l'effort au moment de l'impact. Position moyennement haute de la raquette au moment de l'impact contre cette même porte, ( avec comme point de départ position -1 revoir graphique ) - soit sur une balle coupée moyennement haute de fond de court, - soit sur une volée moyennement haute de revers. Là encore, c'est dans cette position qu'il y a la meilleure répartition de l'effort avec une participation importante du poignet, du bras et de l'avant-bras au moment de l'impact.

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5) En ce qui concerne la volée de revers

volée de revers rotative de Yannick Noah

volée de revers de piston de Jean Borotra

La différence entre la volée de Borotra et celle de Noah

à gauche j'exécute une volée de revers de piston et à droite une volée de revers rotative .

Personnellement, Ayant mis en place un revers coupé de piston de fond de court, j'ai à la volée adapté le même mouvement avec moins de préparation.

En fond de court comme à la volée, les mouvements de piston ou en long sont plus précis et plus efficaces que les mouvements rotatifs, ou en rond. La seule différence est que le mouvement de préparation à la volée est remplacé par une simple présentation de la raquette.

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Ci-dessous volée de revers rotative de Yannick Noah

Yannick Noah dispose au fond du court d'un excellent coup droit coupé de piston et d'une très bonne volée de coup droit de piston. Par contre, on ne peut pas en dire autant de son revers coupé de fond de court qui est rotatif, ainsi que sa volée de revers qui est rotative.

Yannick NOAH né à Sedan en 1960.

Yannick Noah a au fond du court un revers coupé rotatif et à la volée, une volée de revers coupée rotative.

Dans Tennis Magazine n° 111, Juin 1985, il est dit ceci à propos de Yannick Noah : " Faiblesses : retour et volée de revers parfois ". Dans Tennis de France n° 328, Août 1980, page 83, il est dit ceci : " L'herbe sera pour Yannick une surface formidable pour améliorer certaines faiblesses de son jeu : je pense à son passing de revers et surtout à sa volée de revers ".

Position identique de Noah C.F. Le Monde du Tennis n° 53, juillet 1984 qui exécute sur ce dessin décalqué une volée de revers rotative. Comparez ce dessin avec le dessin décalqué de Jean Borotra ci-dessous .

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Ci-dessous volée de revers de piston de Jean Borotra

En 1982, lors de la finale de la Coupe Davis France Etats-Unis à Grenoble, Jean-Noël Grinda l'ancien champion français était présent dans les tribunes. Il avait été le partenaire de Jean Borotra en double dans la Coupe du Roi de Suéde et dans un article que je n'ai pas gardé, il était dit : " Jean-Noël Grinda pourrait être le petit fils de Jean Borotra ". Après la rencontre de Coupe Davis que les Etats-Unis avait gagné, Jean-Noël Grinda a dit dans un article que je n'ai malheureusement pas gardé : " La volée de revers de Yannick Noah est du " pipi de sansonnet " à côté de la volée de revers de Jean Borotra.

Je peux en dire autant de ma volée de revers rotative avec prise Eastern pendant ma carrière de joueur que j'ai transformé en une redoutable volée de piston à la Jean Borotra.

Jean Borotra est né en 1898. Surnommé le basque bondissant, il gagne la Coupe Davis avec Cochet, Lacoste et Brugnon. Son palmarès est remarquable. Il fut l'un des plus grands champions de l'histoire à jouer avec le même côté du tamis de la raquette.

Dans la revue Tennis de France de mars 1964, il est dit ceci sur sa volée de revers : " Aucun champion du monde n'a été plus célèbre pour son jeu de volée que jean Borotra . Et parmi ces volées, sa volée de revers a pu être donnée en exemple à des générations de joueurs pour son économie, sa précision et sa force ". Et dans le livre Le Tennis de Faulkner et Weymuller, à la page 26, il est dit ceci : " Borotra aimait la compétition et avait un désir de vaincre exceptionnel. Le plus extraordinaire, c'est qu'il était un grand volleyeur, tout en n' utilisant qu'un seul côté du tamis ".

Position identique de Jean Borotra C.F. Tennis Magazine, n° 118 ,janvier 1986, page 13.

Si la volée de revers de Jean Borotra est exceptionnelle, ce n'est pas le fait du hasard, c'est parce que sa mécanique gestuelle est absolument parfaite.

J'ai vu Yannick Noah en short dans une publicité, c'est un athlète de 1m93 absolument hors du commun qui était en plus le joueur le plus doué de sa génération et s'il avait eu une technique plus complète et un peu plus de volonté, il serait devenu le numéro 1 mondial pendant 10 ans .

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La différence entre la volée de Borotra et celle de Noah

A gauche, volée de revers de piston de Jean Borotra. Il y a au moment de l'impact une parfaite répartition de l'effort avec le poignet, le bras et l'avant-bras qui participent à l'effort de poussée. Sur ce dessin de droite de Yannick Noah, le bras est tendu et plus éloigné du centre de gravité et de ce fait, la prise sera plus eastern qu'une véritable prise de revers comme sur le dessin de gauche dans le mouvement de piston.

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Ci-dessous à gauche j'exécute une volée de revers de piston et à droite une volée de revers rotative sur fond clair.

A gauche Impact d'un mouvement de piston.

Sur la photo de gauche, l'ensemble est plus souple.

Ma raquette est beaucoup plus près du centre de gravité, ce qui me permet d'avoir une prise de revers avec le pouce allongé sur le méplat. Le pouce allongé n'est pas une obligation , mais seulement un point de repère pour retrouver la prise.

A droite Impact d'un mouvement rotatif, qui est généralement moins efficace.

Le mouvement rotatif est un mouvement en rond.

Sur cette photo de droite le bras est tendu et plus éloigné du centre de gravité et de ce fait, la prise sera plus eastern qu'une véritable prise de revers comme sur la photo de gauche dans le mouvement de piston.

Si je dois exercer une pression sur balle haute, la résistance sera meilleure sur la photo de gauche en mouvement de piston car l'impact est plus près du centre de gravité. Sur la photo de droite en mouvement rotatif, la résistance sera moins bonne puisque la raquette est plus éloignée du centre de gravité.

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