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.coup droit

La prise

CONTINENTALE MARTEAU

de coup droit

prise catastrophique qui a fait beaucoup de dégâts pendant le 20ème siècle

SOMMAIRE 

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ATTENTION : Si vous ne faites que survoler mon site, vous pouvez avoir l'impression que c'est très compliqué. En réalité c'est très simple, les explications sont très claires. Je vous conseille d'en lire un peu chaque fois, 1 page par exemple et ainsi de suite.

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Eminence hypothénar de la main et manche de la raquette

explications de la prise continentale marteau

le champion Anglais Fred Perry en prise continentale marteau

la fameuse prise unique

4 champions en prise marteau ( fin du 19è siècle, début du 20è, milieu du 20è et fin du 20ème siècle ).

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Eminence hypothénar de la main et manche de la raquette

La croix indique la partie de la main

( appelée éminence hypothénar ) qui sert

à déterminer la prise sur le manche de la raquette

.

 

Quand l'éminence hypothénar de la main repose sur le côté du dessus en 1, c'est la prise CONTINENTALE MARTEAU

Quand l'éminence hypothénar de la main repose sur le chanfrein supérieur de droite en 2, c'est la prise EASTERN.

Quand l'éminence hypothénar de la main repose sur le côté de droite en 3, c'est la prise WESTERN qui est la prise des grands coups droits d'attaque à toutes les époques et dans tous les pays du monde.

Quand l'éminence hypothénar de la main repose sur le chanfrein inférieur de droite en 4, c'est la prise WESTERN PRONONCEE.

Cette explication est valable pour un joueur tenant sa raquette de la main droite, c'est à dire un droitier.

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la prise continentale marteau ( explications )

Et puis, il y a la prise MARTEAU qui est une prise catastrophique pour le coup droit. A ce moment- là l'éminence hypothénar de la main repose pratiquement sur le côté du dessus en 1.

- Si la main repose naturellement sur le manche, sans aucune compensation de celle-ci, du bras et de l'avant-bras, le tamis de la raquette se trouve alors parallèle au ciel ou au sol et le joueur va devoir jouer avec le tranchant.

- Pour avoir le tamis de la raquette perpendiculaire au sol, ce qui est normal pour frapper dans une balle, le joueur va devoir orienter l'ensemble main - poignet - avant-bras vers le sol par une pronation importante, ce qui va entraîner une raideur considérable.

On appelle cette prise de raquette " la prise marteau " ou " la continentale marteau " parce que la joueuse ou le joueur tient la raquette comme si elle ou s'il tenait tout simplement un marteau. Dans cette prise de raquette, l'éminence hypothénar de la main repose pratiquement sur le côté du dessus en 1.

PRONATION: n.f. (lat.pronaire, pencher en avant ). Mouvement de l'avant-bras qui a pour effet de faire exécuter à la main une rotation de dehors en dedans ( par opposition à la supination ).

Sur la photo de gauche prise en très gros plan, le joueur va exécuter un coup droit lifté avec une prise marteau qui est une prise catastrophique pour le coup droit. Sur la photo de droite prise également en très gros plan , le joueur est à l'impact et il y a une mauvaise répartition de l'effort au moment de l'impact. Ci-dessous, toutes les explications en ce qui concerne la prise continentale marteau en coup droit.

Dans la prise MARTEAU l'éminence hypothénar de la main repose pratiquement sur le côté du dessus en 1 pour un droitier.

1) Main avec la croix indiquant l'éminence hypothénar de la main.

2) Manche de la raquette.

3) bout du manche de la raquette.

4) Prise marteau en gros plan.

Prise marteau en fin de préparation . Nous pouvons constater en fin de préparation, une raideur du bras et de l'avant-bras qui est nécessaire pour remettre le tamis perpendiculairement au sol. La position est raide.

Prise marteau au moment de l'impact . Position raide. C'est surtout le poignet qui exerce la poussée. Il y a une participation très minime du bras et de l'avant- bras.

Prise marteau au moment de l'impact contre un poteau. Avec cette prise au moment de l'impact, la position n'est pas commode et le joueur ne peut obtenir le maximum de poussée, parce que le bras et l'avant- bras ne participent pas. C'est surtout le poignet qui exerce la poussée.

Prise marteau en fin d'accompagnement. Là aussi, le bras est raide en fin d'accompagnement.

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Ci-dessous, complément d'informations en ce qui concerne le prise marteau pour ceux qui veulent en savoir plus

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le champion Anglais Fred Perry en prise continentale marteau

Le champion Anglais des années 1935, Fred Perry, est un des rares joueurs au monde qui a eu un très bon coup droit avec une prise continentale marteau.

Frederik John PERRY: né le 18 mai 1909 à Stockport en Grande Bretagne.

Dans la revue Tennis Magazine n° 229 avril 1995 à la page 32 il est dit ceci : " Fils d'un fileur de coton, Fred Perry était né le 18 mai 1909 à Stockport , au sud de Liverpool. Son père avait été syndicaliste avant de devenir député du parti travailliste. Le jeune Fred pratiqua d'abord le tennis de table un sport où il fut sacré... champion du monde en 1929 à Budapest. C'est son père qui le poussa à se tourner vers le tennis, qu'il avait découvert quelques années plus tôt à Eastbourne pendant ses vacances. Doté d'une technique assez originale, son coup droit hérité du ping-pong était son point fort. Il possédait la particularité - pour l'époque - de prendre la balle très tôt. Son poignet solide lui permettait de jouer avec une prise très ouverte, qu'il utilisait en coup droit comme en revers ".

C'est le tennis de table qui lui vaudra une prise très ouverte, continentale, exagérée avec coup de poignet et une frappe masquée jusqu'au dernier moment. ( C.F. Le Dictionnaire du Tennis, Nathan, 1981 page 113 ). Il devient homme d'affaires et crée sa propre griffe : La Chemise Perry.

Palmarès: - Australie : vainqueur en 1934 . - France : vainqueur en 1935. - Wimbledon : vainqueur en 1934 -1935 -1936.- -Etats-Unis : vainqueur en 1933 -1934 - 1936 . Il gagne la Coupe Davis en 1933.

Joseph STOLPA , dans Tennis de France n°259 , Novembre 1974, dit ceci : " Très peu de joueurs sont arrivés à une grande efficacité en coup droit avec une prise marteau ( à ma connaissance, un seul , Fred Perry ) ".

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Mais sa manière de jouer a causé beaucoup de dégâts dans la jeunesse de l'époque de Perry.

En ce qui concerne Tony MOTTRAM

En effet, dans " Tennis et Golf n°381 - février 1947 - page 7 ", Tony Mottram, parlant de la méthode américaine, dit ceci :

" La Grande-Bretagne doit-elle suivre l'exemple donné par l'Amérique ? Quant à moi, dit-il, je n'ai aucun doute et je crois fermement que plus tôt mon pays abandonnera " l'influence de Perry " pour la prise continentale et l'exécution des coups de base, et reviendra à l'orthodoxie des méthodes telles qu'elles sont démontrées par les Américains, plus vite également notre tennis atteindra un niveau élevé ".

Tony Mottram est le meilleur joueur Anglais ( Tennis et Golf n°381, février 1947, page 7 ).

L'opinion de François LACAZE : Tony Mottram désaprouve l'enseignement Anglais et particulièrement la prise unique continentale marteau puiqu'il dit : " La Grande-Bretagne doit-elle suivre l'exemple donné par l'Amérique ? Quant à moi, dit-il, je n'ai aucun doute et je crois fermement que plus tôt mon pays abandonnera " l'influence de Perry " pour la prise continentale et l'exécution des coups de base " et Tony Mottram vante l'enseignement du tennis Américain puisqu'il dit : " et reviendra à l'orthodoxie des méthodes telles qu'elles sont démontrées par les Américains, plus vite également notre tennis atteindra un niveau élevé ".

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Mais toujours dans la même page de " Tennis et Golf n°381 - février 1947 - page 7 ".

Tony Mottram explique la méthode Américaine et dit ceci :

" La pratique des deux coups fondamentaux - le coup droit et le revers - est unifiée qu'elle soit enseignée à New-York ou à Los Angelès distants de 5000 km. Ces " rêgles " ne sont pas individuelles. Elles résultent de méthodes expérimentées pendant de nombreuses années et elles ont été codifiées par l'entraînement américain parce qu'elles sont les plus pertinentes en théorie et les plus effectives dans la pratique.

Tony Mottram ajoute :

" Citons quelques exemples : pour les deux drives, le coup droit et le revers, 99% des joueurs ont adopté la prise de raquette dite de " l'Est ", celle " de l'Ouest " a complètement disparu ; même dans l'Est où les courts sur herbe provoquent un rebond moins élevé, la prise du Continent ne rencontre plus aucune faveur. On peut donc dire qu'aux Etats-Unis la prise " de l'Est " est une prise standard. Naturellement, selon tel ou tel joueur, de légères différences apparaissent, par exemple la position de l'index pour le coup droit et celle du pouce pour le revers. Mais la différence est minime ".

Et Tony Mottram termine en disant :

" Outre la prise de raquette la technique américaine préconise un poignet bloqué, un bras très ferme et une rotation accentuée du buste surtout pour le revers.

L'opinion de François LACAZE : Tony Mottram dit que les américains ont adopté la prise " de l'Est " ( c'est à dire l'Eastern ) qui n'a jamais été une bonne prise pour le coup droit. Dans ma statistique en ce qui concerne la prise Eastern : 6 bons coups droits et 132 moyens et mauvais coups droits. Tony Mottram dit que la prise de l'Ouest a complètement disparu ( et pourtant c'est la prise des grands coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde. En ce qui concerne le poignet bloqué et le bras très ferme, c'est la caractéristique des coups droits très moyens.

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En ce qui concerne Joseph STOLPA

Dans les années 1960, Joseph STOLPA dans la revueTennis de France dit ceci : " Où sont les grands coups droits d'antan ? Il n'y a plus de très grands coups droits, de vraiment très grands. Une exception cependant : Newcombe. Et Laver quand il veut bien nous en montrer un.

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En ce qui concerne René PELLETIER

Dans la revue " Plaisir des Sports " " Tennis Golf et Ski " n° 390 mars 1949 à la page 39 il est dit ceci par René PELLETIER Président de l'Interclub du Tennis Français. ( Cet article de René PELLETIER est écrit 2 ans après l'article de Tony Mottram ).

Partout de mauvais exemples... Malgré professeurs et écoles, on en est encore à apprendre le tennis en imitant d'autres joueurs : des bons, des médiocres, d'exécrables !... Or, ces derniers, qui sont légions, encombrent les courts.

Critique de l'enseignement . Et les écoles ?... Bien sûr, elles représentent un sérieux et solide effort d'organisation et font de l'utile propagande. Mais l'enseignement n'y est qu'approximatif, parce que limité à l'exemple. Les explications orales y sont succinctes et ambiguës, ne décrivent que l'apparence extérieure des gestes, au lieu d'éduquer les réflexes par la pénétrante de l'esprit appliqué à comprendre, puis à guider et à veiller l'exécution des mouvements. En définitive, les élèves des écoles tout comme ceux qui prétendent apprendre avec papa ou le grand frêre se débrouillent tout seuls avec leur adresse naturelle en s'efforçant d'imiter des gestes entrevus, toujours mal compris. L'enseignement actuel est empirique et primaire. La seule méthode valable est encore à faire adopter, celle qui éduquerait l'esprit pour guider l'auto-initiation. Comprendre, mettre en application et savoir, c'est, en effet, se représenter en soi le mouvement, le recomposer de soi-même après l'avoir analysé, et non pas imiter approximativement un autre joueur.

Erreurs de base . La manière habituelle de tenir la raquette, la prise dite " classique " qui constitue le plus absurde contre-sens et un danger physiologique.

L'opinion de François LACAZE : L'article de Tony MOTTRAM comme l'article de René PELLETIER montrent bien que tous les experts de tous les pays du monde et à toutes les époques ont tâtonné, ont enseigné d'une façon approximative, sans véritablement comprendre la mécanique gestuelle.

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L'opinion de François LACAZE : - Quand j'exécute un coup droit mon attache, l'épaule, est derrière, et quand j'exécute un revers, mon attache, l'épaule, est devant. Pour cette raison, il y a anatomiquement un changement de prise très important entre le coup droit et le revers. Dans toute l'histoire de ce siècle, pour des raisons de simplification des professionnels ont enseigné une seule prise, appelée prise unique. Prise continentale marteau qui est davantage la prise de revers. Les enseignants n'ont vu que l'avantage minime à ne pas changer de prise, et ne se sont pas rendu compte ou trop tard de l'inconvénient majeur à exécuter pendant toute une partie un coup droit avec une prise de revers.

Voici un exemple pédagogique de bonne poussée qui est exercée contre un banc. Dans cette position ( photo 1 de gauche ), l'effort est parfaitement réparti, le poignet, le bras et l'avant-bras exercent la poussée, La prise de raquette est la western.

Voici un exemple pédagogique de mauvaise poussée contre ce même banc. Dans cette position ( photo 2 de droite ), c'est surtout le poignet qui travaille, l'effort n'est pas réparti comme il faut. La prise de raquette est la continentale marteau.

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la fameuse prise unique

Et puis, il y a la fameuse prise unique

qui a fait beaucoup de dégâts au niveau de l'enseignement depuis le début de ce 20è siècle

1- H. S. MAHONY

Témoignages écrits qui justifient que MAHONY n'avait pas un bon coup droit.

Dans la revue TENNIS 1er Mai 1910 à la page 20, il est dit ceci : " Les avis sont très partagés sur le changement de prise pour le coup droit et le revers ".

H. S. MAHONY champion Irlandais vers les années 1895. Dans cette même page 20, il est présenté une photo en gros plan ( dessin décalqué ci-joint à droite ) et il est dit sous la photo : coup droit de H. S. Mahony. Il s'agit d'une prise continentale marteau. Dans cette même page 20 il est dit ceci : " C'était la prise de H. S. Mahony en service et en revers et la raison pour laquelle il avait un mauvais coup droit ".

Dans le livre " 500 ans de tennis " Editions HATIER 1976, il est dit ceci à la page 82 : " et Mahony " un champion sans coup droit ".

Déjà en 1895, on pouvait se rendre compte que la prise Continentale Marteau était une prise catastrophique pour le coup droit.

 

2- Dans le livre " 500 ans de Tennis " aux éditions Hatier 1976 à la page 90 il est dit ceci: Page technique : comparaison des représentants des écoles anglaises et américaines de la fin du siècle. En haut, Larned, le plus titré des joueurs des Etats-Unis. A gauche, Mahony, un Anglais au style très pur, que la présence de Doherty relégua au rôle de figurant et ne lui permit qu'un seul Wimbledon. Dans les trois séquences, enfin, les " immortels ", Reggie et Laurie. La différence fondamentale entre les deux écoles est illustrée par la façon de serrer la raquette et par l'angle entre l'avant-bras et le manche ( x ). Les prise anglaises ( en bas ) pour le revers et le coup droit sont plus rapprochées et l'angle est inférieur : elles sont à peu près les mêmes que celles appelées aujourd'hui prise " continentale ". Les prise américaines demandent un changement important entre coup droit et revers. Ce sont à peu près celles dites " eastern contemporaines ".

L'opinion de François LACAZE : Il est dit dans l'article ci-dessus : " Les prises anglaises ( en bas ) pour le revers et le coup droit sont plus rapprochées et l'angle est inférieur : elles sont à peu près les mêmes que celles appelées aujourd'hui prise " continentale ".

C'est une comparaison des représentants des écoles anglaises et américaines de la fin du siècle ( du 19è bien entendu puisque le livre tennis " 500 ans de Tennis " a été écrit en 1976 ) qui montrent bien que déjà l'enseignement de la prise unique continentale marteau pour les Anglais et l'enseignement de la prise eastern pour les Américains sont déjà très en vogue.

3- Dans la revue " TENNIS " du 1er mai 1910 à la page 19, il est dit ceci par un ancien numéro 1 français de l'époque avec en titre " Comment tenir sa raquette " : " Normalement , il ne devrait y avoir qu'une seule prise pour tous les coups, avec un léger changement pour le revers, si on veut. A la page 20, ce même champion dit ceci : " Les avis sont très partagés sur le changement de prise pour le coup droit et le revers. Il est certain qu'on est porté naturellement à changer ; mais, si on s'est habitué à ne pas le faire, on arrive à jouer plus facilement et on réussit des coups qu'on manque souvent parce qu'on n'a pas eu le temps de reprendre correctement sa raquette.

4- Dans le dictionnaire du tennis de Fernand Nathan, 1981 à la page 162, A. Wilding, champion du monde en 1913 " Wilding, le premier, s'élève contre la prise unique ".

5- Dans le livre TENNIS de René LACOSTE aux éditions GRASSET 1928 René LACOSTE dit ceci à la page 35 : " Il n'est plus guère aujourd'hui question de jouer avec une prise unique. Il n'est point possible avec la prise qui a permis à un Doberty de jouer avec une admirable précision, d'imprimer à la balle, à la fois en revers et en coup droit, assez de vitesse, suivant l'idéal du tennis moderne. Tilden, Borotra, Johnston, ont, pour exécuter chacun de leur coups, une prise particulière " .

6- Dans le livre de René P. PELLETIER " Précis de TENNIS MODERNE " " Technique d'abord " Editions BORNEMANN édité en 1964, il est dit ceci à la page 23 avec en titre le coup droit : " Tout joueur est exposé à se mesurer avec un adversaire qui, soit en top spin, soit par des chops, lui adresse des balles à bas rebond. Or, sur un haut rebond la prise continentale permet encore une réponse convenable ; sur un bas rebond, la prise continentale ne permet d'exécuter qu'une faible réponse défensive, une simple remise en jeu sans vitesse. Tilden disait poliment de la prise continentale qu'elle est " peu sûre " ! Traduisez : sans efficacité.

P.S. Tilden est un ancien numéro 1 mondial des années 1925.

7- Dans le livre " TENNIS " d' Henri Cochet et Jacques Feuillet, " Du jeu mondain au sport athlétique ", parlant de Elisabeth Ryan, née le 5 février 1892 à Los Angelès, U.S.A., championne féminime des années 1915 à 1930, à la page 440 : " Elle décida de changer sa prise et, ayant vu des professeurs de tennis et certains joueurs anglais jouer " plat " en utilisant la prise continentale marteau, très à la mode en Europe à cette époque, elle s'appliqua à les imiter. Hélas ! la prise marteau nécessite un poignet de " fer " pour coiffer la balle. Et il arriva à Elisabeth Ryan ce qui arrive presque toujours - et encore maintenant - à celles qui veulent l'utiliser. N'ayant pas assez de force dans le poignet pour soutenir le choc de la balle dans sa raquette et la refouler dans le court adverse en la coiffant à plat, sans effet, ainsi qu'elle le voyait faire par ceux qu'elle cherchait à imiter, elle fit ( inconsciemment ) déraper sa raquette au moment de la frappe et coupa la balle de haut en bas. Le choc se trouvait ainsi partiellement escamoté mais, au lieu de faire un véritable drive, elle faisait un " chop ", ce qui n'était pas, malheureusement, le but qu'elle poursuivait ".

8- Dans le livre de A. GREMILLET " Pour former des jeunes au tennis " Pour former des jeunes au tennis " Editions Vinay, l'édition de ce livre n'est pas datée ( vraisemblablement entre 1935 et 1940. Il est dit ceci aux pages 7 et 8 : à la page 7 et 8 en titre LA MAIN il est dit ceci : " Autrefois , les deux prises , coup droit et revers , étaient à plus d'un quart de tour de différence . Deux sortes de prises ( ou grips ) ont encore cours , et se partagent la faveur mondiale . L' " Eastern grip " ou prise poignée de mains . La " Continentale " ou prise de marteau . La " Continentale " ainsi obtenue présente cette agréable particularité de servir à toutes fins , puisqu'on frappe avec elle le coup droit , le revers , la volée et le service . C'est pourquoi je l'appelle prise unique . Pour un ami de la logique , de la logique sèche , il semble que l'idéal serait la prise unique ; c'est-à-dire la " Continentale " . Le Tennis Moderne a déjà réduit , qu'on y veuille bien réfléchir , le changement entre les deux prises " . A la page 8 il est dit ceci : " Il fallait il y a quinze ans un tiers de tour pour passer du coup droit au revers . A l'heure actuelle , le changement n'est plus que d'un huitième , parfois d'un seizième de tour . Pourquoi cette évolution n'irait-elle pas jusqu'au bout , et les deux prises ne se rejoindraient-elles pas enfin dans la " Continentale " ou " prise de marteau " , ou " prise unique " ?

9- Dans la revue Tennis et golf n° 381 février 1947 à la page 7 il est dit ceci : " Le secret de la supériorité américaine " et Tony Mottram, probablement le meilleur tennisman anglais actuel qui vient de passer plusieurs semaines aux Etats-Unis, pose cette question : " Pourquoi le tennis américain est-il d'une qualité aussi relevée à travers tout l'immense territoire des Etats-Unis ? ". Et à la fin de la page il est dit ceci : Et Mottram de conclure : la Grande-Bretagne doit-elle suivre l'exemple donné par l'Amérique ? Quant à moi, dit-il, je n'ai aucun doute et je crois fermement que plus tôt mon pays abandonnera " l'influence de Perry " pour la prise continentale et l'exécution des coups de base, et reviendra à l'orthodoxie des méthodes telles qu'elles sont démontrées par les Américains, plus vite également notre tennis atteindra un niveau élevé.

10- Dans Tennis et Golf n°38 , Juin-Juillet 1948, page 11 : " Le tennis Français 1948, embourbé dans une technique périmée par René Pelletier. " Pour ce qui concerne l'exécution technique des coups, tout ce qui se rapporte au style des descriptions de la méthode sont imprécises, approximatives ou facultatives, laissant plâner le doute sur les conditions essentielles de la meilleure exécution. L'honnête prudence de l'écrivain reflète ses hésitations ; et c'est mieux ainsi puisque la méthode est essentiellement empirique ".

11-Dans le livre " Apprendre le Tennis " d'Estrabeau et Feuillet aux Edition La Table Ronde 1952 il est dit ceci à la page 91 et à la page 92 : " La prise Continentale elle non plus n'est pas très moderne, bien que de nombreux grands joueurs l'emploient encore. Elle a été illustrée par les noms qui sont parmi les plus grands du tennis mondial. Decugis, Gobert, Von Cramm, Cochet, Perry, Maier, Destremeau, Pétra, l'ont employée et l'emploient encore avec succès.

12- Dans Tennis et Golf n°416, Août 1953, III. La prise de coup droit de René Pelletier : " Une erreur de base a malheureusement conduit à préconiser en France, pendant de longues années, la prise dite "continentale " (vulgairement dite " prise marteau " ou prise classique ) que de vieux professeurs osent encore préconiser. Un tort considérable a été trop longtemps subi par le tennis français, causé par un enseignement inconsidéré, par l'enseignement de la prise continentale . C'est un enseignement a refuser avec la dernière énergie ".

13- Dans Tennis de France n°8 , décembre 1953, page 21, Paul Haedens dit ceci en parlant de Jean de La Prade : " Ce qu'il y a d'intéressant dans son cas, c'est qu'il vient juste d'abandonner pour exécuter son coup droit, cette prise " continentale ", contre laquelle s'élèvent de plus en plus joueurs et techniciens modernes ". En tout cas, Jean de La Prade se déclare enchanté de cette tardive modification de son style ".

14- Dans le livre de René P. PELLETIER " Précis de TENNIS MODERNE " " Technique d'abord " Editions BORNEMANN 1964 à la page 23, il est dit ceci : " En ce qui concerne le coup droit, la prise continentale, dite " marteau " est une erreur si grave de conséquences physiologiques, mécaniques et balistiques qu'il convient désormais de refuser tout enseignement encore attardé à cette erreur fondamentale. Un enseignement périmé conseillait de frapper la balle en coup droit avec la tête plus haut que le poignet. Que la raquette soit au contraire presque dans le prolongement de l'avant- bras .-

15- Dans Tennis de France n°188, Décembre 1968, page 50 il est dit ceci par un entraîneur natonal français : " J'ajouterai que la majorité des champions Australiens jouent avec une seule prise et la majorité des " coaches " australiens n'enseignent qu'une prise.

Dans le livre " Les meilleurs du tennis de Rosewall à Borg 50 champions aux Editions Olivier Orban 1978 à la page 17 il est accordé 9,5/10 au coup droit de Hoad et 9,5/10 au revers et 10/10 au service. A la page 68 de ce même livre, Lewis Hoad dit lui même ceci : " Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, l'Australie a eu de bons volleyeurs ; la raison en est peut-être que deux des hommes ayant eu là-bas la plus grande influence sur le jeu, Harry Hopman et Adrian Quist, étaient eux-mêmes des volleyeurs extraordinaires. Je ne me rappelle pas un joueur sélectionné pour nos équipes de Coupe Davis depuis une dizaine d'années qui n'ait été un excellent volleyeur, alors que plusieurs manquaient de solidité dans le jeu de fond de court.

L'opinion de François LACAZE : Cet article du champion australien Hoad montre bien que la prise unique est une catastrophe et montre bien que l'on peut être champion du monde sur le terrain et ne pas comprendre forcément 1) la mécanique gestuelle et 2) la manière de l'enseigner aux élèves.

16- Dans Tennis de France n°188, Décembre 1968, page 50 il est dit ceci par un entraîneur national français : " Dans les exercices pratiques que nous faisons faire aux débutants en les décomposant en " temps " , le changement de prise serait un temps supplémentaire donc une source de complication. C'est pour cette raison que nous avons choisi la prise marteau comme prise de base. Mais bien entendu, nous laissons à chacun le soin de la personnaliser.

17- Dans le livre " TENNIS TOTAL " de Georges Deniau aux éditions " La jeune Parque " achevé d'imprimer le 30 avril 1970, il est dit ceci à la page 19, il est dit ceci : 3° LE RAPPROCHEMENT DES PRISES L'évolution du jeu, la vitesse croissante des gestes et mouvements exécutés par les champions les ont poussés à un rapprochement des prises en coup droit et revers allant même pour beaucoup vers une prise quasi unique. Nous avons donc choisi pour cette méthode la prise marteau laissant à chacun le soin de la personnaliser. L'incorporation de la raquette dans le bras, si lente à venir, gagne beaucoup à une fixité de prise.

18- Dans Association Nationale des Educateurs de Tennis, Le Point du Tennis , Bulletin n°6, Janvier 1972, page 16 : " Une prise moderne grâce au D.D.L. Fix finger permettant la prise unique ".

19- La parution de la méthode Française est annoncée dans la revue Tennis de France n° 235 novembre 1972. Dans cette méthode Française il est dit ceci : " Au cas où un élève saisirait naturellement la raquette en prise dite unique, c'est à dire convenablement à l'exécution de tous les coups sans empêcher aucun de se réaliser au mieux, il ne faut pas le lui changer ".

20-Dans Tennis de France n° 259 novembre 1974 page 34 Joseph Stolpa dit ceci : " La première prise que l'on enseigne généralement aux débutants est la prise shake-hand ( poignée de main ) encore appelée prise marteau. Cette prise, que je préfère personnellement appeler prise d'attente, on vous l'apprend pour exécuter un coup droit. C'est à mon avis une grave erreur ".

21- Dans Tennis de France n°283 Novembre 1976, page 40 : " Mais si cela n'a pas été bien compris par les utilisateurs de la méthode, il y a bien une raison. En effet, la méthode s'est trouvée beaucoup plus rigide qu'on ne l'aurait voulu principalement. Ainsi, nous avons été d'accord pour la prise unique, car nous avons pensé que c'était une facilité du point de vue pédagogique. Mais ce fut une erreur.

22- Dans Tennis de France n°283, Novembre 1976, page 41 : " D'un seul coup, on a vu les gamins jouer en appui sur les talons, le tronc droit, le bras indépendant, avec une prise unique. Ils ne rentraient pas dans la balle car ils pensaient à se replacer avant même d'avoir frappé. Résultat : ils jouaient à reculons. Et au bout d'un moment, toute la France s'est mise à reculer.

23- Dans la revue Tennis de France n° 291 juillet 1977 page 61 dans la rubrique " mieux jouer " à " initiation au coup droit " Yves De Lonlay professeur de tennis dit ceci : " Nous ne reviendrons pas sur la prise de coup droit , persuadés que la mode de la prise unique ( la fameuse prise marteau ) a vécu ".

24- Dans Tennis de France n° 281 septembre 1976 page 24 , il est dit ceci : " Nous sommes enfin sortis de cette période qui durait depuis 1973 où tous les jeunes jouaient de la même façon . Maintenant , les minimes possèdent des bases techniques solides , mais la personnalité de chacun peut s'exprimer librement à travers elles . Une grosse satisfaction : on voit désormais de très bons coups droits et plusieurs jeunes possèdent des coups qui font mal à l'adversaire . "

25- Dans un article de Tennis de France il est dit ceci : " Certains instructeurs ont conseillé l'emploi d' une prise unique pour gagner du temps, mais il est presque impossible avec une prise unique de donner assez de vitesse à la fois au revers et au coup droit et d'éviter pour un des deux coups au moins une trajectoire tendue qui ne permet pas de gêner un bon joueur de volées. En tout cas cette solution ne s'est pas révélée heureuse pour les champions français qui l'adoptèrent ".

26- Dans le supplément au numéro 297 octobre 1997 de la revue Tennis Info il est dit ceci : " La volée de coup droit des joueurs français est souvent plus faible que celle de revers. Cela serait-il en relation avec notre enseignement ? Au filet , on conseille souvent une prise quasiment unique pour les deux volées, qui est très proche de celle d'une volée de revers. De ce fait , elle est très ouverte pour le coup droit ".

L'opinion de François LACAZE : L'enseignement de la prise unique au fond du court se répercute aussi à la volée.

27- Dans la revue Tennis de France n° 487 novembre 1993 à la page 54, Henri DUMONT l'ancien entraîneur de Cédric PIOLINE dit ceci : " Lorsque nous avons commencé à travailler ensemble, il était doté comme tous les Français d'un bon revers et d'un coup droit moyen. Ce n'est pas pour rien, c'est parce que la méthode française est peu adaptée au coup droit. Tennis de France demande pourquoi à Henri Dumont ? Et Henri Dumont répond ceci : " Parce que le coup droit est plus complexe que le revers et demande une méthode pédagogique très progressive et non-analytique. Les méthodes classiques en France sont analytiques mais - et là on retombe sur les lois de l'apprentissage -, plus un coup est complexe et plus la méthode doit être globale. La méthode analytique côté revers va produire un coup qui peut fonctionner. Côté coup droit, cela va produire un joueur peu confiant dans ce coup.

L'opinion de François LACAZE : Tout cela parait très compliqué. Quand on comprend parfaitement la mécanique gestuelle, le coup droit est aussi facile à enseigner que le revers et vice versa.

28- Dans la revue Tennis de France à " mieux jouer " Jean Brechbuhl, président de l'association des professeurs de tennis Suisse dit ceci : Pour le débutant : prise unique et il ajoute : " La question de la prise est une des plus controversées qui soient. Certains enseignants recommandent de jouer avec une prise unique, d'autres préconisent de modifier les prises .

Dans son livre " La maîtrise du tennis " aux Editions Payot Lausanne ( Suisse ) édité en 1974, Jean Brechbühl dit ceci aux pages 39 et 40 en ce qui concerne les prises de raquette : 1) La prise universelle ou prise continentale est caractérisée par le fait que l'éminence hypothénar ( talon de la main ou petit mont de Vénus ), c'est à dire la protubérance de la paume qui se trouve sur la face externe, près du poignet, recouvre le petit méplat supérieur de la raquette. Certains joueurs peuvent utiliser la prise universelle comme prise unique pour exécuter tous leurs coups, d'autres jouent mieux en opérant de légers changements de prises. 2) La prise légèrement fermée de coup droit ( eastern forehand grip ou shake hand grip ) est en même temps une prise légèrement ouverte pour le revers ; elle est caractérisée par le fait que le talon de la main ne recouvre qu'à moitié le petit méplat supérieur de la raquette et chevauche - pour un droitier - l'arête droite du méplat. 3) La prise légèrement fermée de revers ( eastern backhand grip ou service grip ) est caractérisée par le fait que le talon de la main déborde légèrement l'arête gauche du petit méplat supérieur de la raquette. 4) La prise très fermée en coup droit ( western forehand grip ) et la prise très fermée en revers ( western backhand grip, appelée aussi prise du pouce ou thumb grip ) sont de moins en moins utilisées ; nous ne les recommandons pas et ne les décrirons pas. La fermeté de la prise Les auteurs anglais recommandent de tenir la raquette " comme une canne à pêche ou un guidon de vélo ". Nous préconisons l'adoption d'une prise ferme, sans aucune contraction . Prise du pouce ( western backhand grip ou thumb grip ). Cette prise est peu recommandée.

l'opinion de François LACAZE : à 4) Jean Brechbühl n'est pas favorable à la prise western qui est pourtant la prise des grands coups droits et à Prise du pouce en ce qui concerne le revers, il dit que cette prise est peu recommandée, et pourtant c'est la prise des grands revers à toutes les époques et dans tous les pays du monde . Sous l'article, il y a une photo avec le pouce allongé sur le méplat qui est bien la prise des grands revers.

29- Dans la revue Tennis Magazine n° 94 janvier 1984 il est dit ceci par Hervé Cristiani avec en titre : Le tennis et moi : " J'ai sans doute alors été de ceux qui ont souffert de la technique à tout prix. A cette époque, on déifiait la technique ; il y avait " une " technique considérée comme bonne et non plusieurs . Tout le monde devait avoir le même coup droit , le même revers . On a peut-être essayé cinquante fois de changer mon revers, mon coup droit, mon service dans tous les sens, et c'est peut-être un peu ce qui m'a empêché de progresser. Parce que je n'étais pas docile. Je me souviens que j'ai ressenti très tôt comme une petite sonnette d'alarme : et si ce style de jeu que l'on imposait à tout le monde, ce n'était pas la rêgle absolue ? Il y avait déjà le doute dans mon esprit, un doute qui commença d'ailleurs à faire son chemin dans celui des autres avec l'arrivée de Barclay, et ses prises révolutionnaires. Bref, aujourd'hui, la technique unique, cela paraît presque monstrueux, mais à l'époque, c'était une mode presque obligatoire et je crois que j'en ai souffert.

30- Dans Tennis Magazine n° 133 Avril 1987 page 33, Dans un article intitulé " Un certain Pancho Ségura " il est dit ceci : Ces quinze dernières années, Ségura a été directeur du tennis à La Costa, près de San Diègo. Et il a aussi entraîné Jimmy Connors lorsque celui-ci était à son apogée. Il aimerait bien dénicher quelques jeunes joueurs qui pourraient bénéficier de son inépuisable expérience. Ainsi , il a travaillé un peu avec Martin Blackman, le jeune ( 16 ans ) joueur de La Barbade. Et Pancho Ségura dit ceci : " C'est un garçon prometteur. Il se déplace bien et il possède un énorme service. Mais je n'aime pas trop sa prise western. Avec ce genre de prise, vous rencontrez des problèmes sur les balles basses. Une prise eastern ou une prise continentale vous assurent plus de souplesse ".

31- Dans Tennis de France à René Lacoste va plus loin , Tennis de France pose une question à René Lacoste : " Y-a-t'il une technique idéale " et René Lacoste répond : " Je ne crois pas du tout, car on peut jouer au tennis avec des techniques tout à fait différentes. La prise que l'on choisit doit convenir aussi parfaitement que possible au coup que l'on veut exécuter. C'est la raison pour laquelle je ne crois pas du tout à la prise unique. Ce serait donc une erreur fondamentale que de vouloir l'apprendre à des débutants ".

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A- Dans Tennis de France n°388, Août 1985, page 73, le Tchécoslovaque Yvan Lendl dit ceci : " Mes professeurs affirmaient que mon coup droit ne serait jamais une arme efficace sur le circuit professionnel. Selon eux, mon mouvement était médiocre, ma prise était mauvaise et souhaitaient que je le modifie ".

B-Dans Tennis de France n°348 , Avril 1982 , page 167 , il est dit ceci : " Une foule de professeurs ont essayé de convaincre Solomon qu'il n'arriverait à rien avec sa prise de coup droit ".

L'opinion de François LACAZE - LENDL et SOLOMON ont tous les deux une prise western en coup droit qui est la prise de tous les grands coups droits.

C-Dans le livre " Le Tennis Naturel " d'Odile de Roubin, ex-deuxième joueuse française - Editions ALTA 1978, à la page 126, Odile de Roubin dit ceci :

" Encore aujourd'hui je repense à mon premier entraînement national. J'avais un grand coup droit et un revers moyen que j'espérais bien améliorer. Après quelques balles, j'entendis l'entraîneur déclarer : - " Il faudra me changer ce coup droit " - . Je crus avoir mal compris. J'étais trop jeune, je manquais d'assurance devant cet entraîneur si sûr de lui ". Odile de Roubin termine en disant : " J'avais acquis un coup droit qui n'avançait plus et me semblait totalement étranger ".

D- Yannick NOAH est né le 18 mai 1960 à Sedan. Ancien numéro 1 français, il gagne le tournoi de Roland Garros en 1983 à 23 ans, et devient par la suite 3e joueur mondial. En 1989 , à 29 ans, presque en fin de carrière, et 6 ans après Roland Garros, il décide de prendre un nouvel entraîneur, l'ancien champion américain, Dennis RALSTON.

Dans la revue Tennis Magazine n° 165 de décembre 1989, Yannick NOAH dit ceci : " Mais ..... au niveau des prises de raquette, des préparations, des mises à niveau, j'avais appris des choses qui étaient complètement l'inverse de ce que me dit Dennis !

Mais que lui a t-on appris ?

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L'opinion de François LACAZE :

Toutes ces mêmes erreurs ont été répétées depuis la création du tennis. Dans le livre " Le Dictionnaire du Tennis Editions Fernand Nathan " à la page 168 il est dit ceci : WINGFIELD Walter Clopton Major anglais auquel on attribue la paternité du tennis. En fait, le tennis sur gazon est né à Edgbaston, en 1858, dans la propriété d'un autre major, Harry GEM . WINGFIELD qui a implanté chez lui depuis onze ans une sorte de tennis, dépose le 23 février 1874, au bureau des patentes , le brevet d'une invention qu'il baptise sphairistike. S'il n'est pas l'inventeur du tennis, WINGFIELD, grâce à la commercialisation et à l'exportation de l'équipement qu'il a conçu, est réellement le premier et principal propagateur du tennis.

En effet à la fin du 19è siècle, depuis la création du tennis, la plupart des techniciens conseillent la prise continentale marteau en coup droit. 1) En 1985 l'irlandais MAHONY n'a pas un bon coup droit avec la prise continentale marteau. 2) En 1913 l'australien WILDING s'élève contre la prise unique . 3 ) En 1920 Elisabeth RYAN " Elle décida de changer sa prise et, ayant vu des professeurs de tennis et certains joueurs anglais jouer " plat " en utilisant la prise continentale marteau, très à la mode en Europe à cette époque, elle s'appliqua à les imiter. " 4) En 1953 " Une erreur de base a malheureusement conduit à préconiser en France, pendant de longues années, la prise dite "continentale " (vulgairement dite " prise marteau " ou prise classique ) que de vieux professeurs osent encore préconiser. 5 ) En 1964 " En ce qui concerne le coup droit, la prise continentale, dite " marteau " est une erreur si grave de conséquences physiologiques, mécaniques et balistiques qu'il convient désormais de refuser tout enseignement encore attardé à cette erreur fondamentale. 6 ) En 1968 " J'ajouterai que la majorité des champions Australiens jouent avec une seule prise et la majorité des " coaches " australiens n'enseignent qu'une prise ". 7) En 1972 " Une prise moderne grâce au D.D.L. Fix finger permettant la prise unique ". 8) En 1976 " Mais si cela n'a pas été bien compris par les utilisateurs de la méthode, il y a bien une raison. En effet, la méthode s'est trouvée beaucoup plus rigide qu'on ne l'aurait voulu principalement. Ainsi, nous avons été d'accord pour la prise unique, car nous avons pensé que c'était une facilité du point de vue pédagogique. Mais ce fut une erreur.

Il faut quand même reconnaître qu'en ce qui concerne " la prise unique continentale marteau pour le coup droit " les fédérations de tennis de chaque époque n'ont pas été très à la hauteur.

Dans la revue " Tennis et Golf " n° 415 juin 1953 page 85 René P. PELLETIER dit ceci : " Après la faillite de la méthode dite Suzanne LENGLEN qui ne mérite aucun concordat, méfions-nous de toute récidive d'improvisation hâtive, l'affublerait-on du nom des plus grands champions.

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4 champions en prise marteau ( fin du 19è siècle, début du 20è, milieu du 20è et fin du 20ème siècle ).

Ci-dessous, 4 anciens champions internationaux avec la prise continentale marteau en coup droit : l' Irlandais H.S. MAHONY ( fin du 19è siècle ), le Français René LACOSTE ( début du 20è siècle ), l' Australien Franck SEDGMAN ( milieu du 20è siècle ), et le Suèdois Stefan EDBERG ( fin du 20è siècle ) .

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l' Irlandais H.S. MAHONY ( fin du 19è siècle )

Dans la revue TENNIS 1er Mai 1910 à la page 20 , il est dit ceci : " Les avis sont très partagés sur le changement de prise pour le coup droit et le revers ".

H. S. MAHONY champion Irlandais vers les années 1895. Dans cette même page 20, il est présenté une photo en gros plan ( dessin décalqué ci-joint à droite ) et il est dit sous la photo : coup droit de H. S. Mahony. Il s'agit d'une prise continentale marteau. Dans cette même page il est dit ceci : " C'était la prise de H. S. Mahony en service et en revers et la raison pour laquelle il avait un mauvais coup droit ". Dans le livre " 500 ans de tennis " Editions HATIER 1976, il est dit ceci à la page 82 : " et Mahony " un champion sans coup droit ".

Déjà en 1895, on pouvait se rendre compte que la prise Continentale Marteau était une prise catastrophique pour le coup droit.

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le Français René LACOSTE ( début du 20è siècle )

René LACOSTE, Français né en 1904. Il est l'un des Quatre mousquetaires de la grande époques du tennis français avec Cochet, Borotra, Brugnon. - Roland Garros : vainqueur en 1925, 1927, 1929. Finaliste en 1926, 1928. Vainqueur du double en 1925 et 1929 avec Borotra. - Wimbledon : vainqueur en 1925 et 1928. Finaliste en 1924. Vainqueur du double en 1925 avec Borotra. - Forest Hills : vainqueur en 1926 et 1927. - Numéro 1 mondial en 1926 et 1927. -Président de la Fédération Française de Tennis de 1940 à 1943. Catherine Lacoste, sa fille, est championne du monde amateur de golf.

Voici les témoignages écrits qui justifient que René Lacoste avait un coup droit moyen.

1- Son coup droit doit être considéré comme étant encore inférieur à son revers . ( C.F. la revue Tennis et golf, 1er octobre 1924, page 386 ).

2- René conservait le mutisme le plus absolu parce que son coup droit ne marchait pas à sa complète satisfaction. ( C.F. la revue Tennis de France n° 180, Avril 1968, dans l'épopée des Mousquetaires ).

3- On peut dire que c'est le revers de Lacoste qui a fait de lui le plus grand joueur du monde et qui a gagné la Coupe Davis. ( C.F. la revue Tennis et golf n° 152, octobre 1927 ).

4- Me servant mal de ma main gauche pour retrouver ma prise de coup droit , j'ai été conduit à exécuter mes coups droits avec une certaine précision, mais avec peu de force, avec ma prise de revers. ( C.F. le livre René Lacoste, Plaisir du Tennis , Les conseils du champion, Fayard, 1981 ).

Sur ce dessin ci-dessus, position identique de René Lacoste C.F. Le Tennis de René Lacoste, Editions Grasset, 1928 ). Lacoste n'a pas encore terminé la mise à niveau, il est en prise de revers, c'est à dire que son éminence hypothénar se trouve sur le côté du dessus du manche de la raquette. Cette position nous montre déjà une certaine raideur. Sur ce dessin ci-dessus, position identique de René Lacoste C.F. la revue Tennis et golf n° 90, 1er juillet 1924, page 233. La raquette du joueur est placée en fin de préparation au point de départ du mouvement de retour en position 1 ( voir graphique ). Nous constatons toujours cette raideur, bras tendu avec prise de revers. Sur ce dessin ci-dessus, position identique de René Lacoste C.F. la revue Tennis et Golf n° 187 du 16 mai 1929, page 218. La raquette est à l'impact, le joueur a une prise de revers en coup droit , il est raide, il n'a pas une bonne répartition de l'effort au moment de l'impact. Sur ce dessin ci-dessus, position identique de René Lacoste C.F. le livre Le Dictionnaire du Tennis, Editions Nathan, 1981, page 77. Fin d'accompagnement caractéristique d'un coup droit très moyen avec cette prise de revers.

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l'Australien Franck SEDGMAN ( milieu du 20è siècle )

Franck SEDGMAN, Australien né en 1927. Il est le premier des grands australiens formé à l'ecole Hopman. Palmarès : - Australie : vainqueur en 1949 et 1950 . -France : finaliste en 1952. -Wimbledon : vainqueur en 1952. -Etats-Unis : vainqueur en 1951 et 1952 . A gagné 25 des 28 matches disputés en Coupe Davis.

Témoignage écrit qui justifie que Franck Sedgman avait un coup droit très moyen : - Dans Tennis de France n°9, Janvier 1954, page 10 et 11 il est dit ceci : - " Penses-tu avoir fait des progrès depuis que tu es professionnel ? " - " Sans aucun doute. Chacun de mes coups est devenu plus sûr. Je joue probablement mieux qu'avant. Il n'y a guère que mon coup droit . Un vieux reste de prise " continentale " dont je n'arrive pas à me défaire. "

Ces 3 dessins sont décalqués des photos de Franck Sedgman.

Dans cette position à l'impact, il y a une mauvaise répartition de l'effort, c'est le poignet qui exerce toute la pression . Position identique de Franck Sedgman C.F. Tennis de France n°253, Mai 1974. Même remarque sur ce dessin. C'est une prise de revers continentale qui crée cette raideur au moment de l'impact. Position identique de Franck Sedgman C.F. Tennis de France n°78 Octobre 1959, page 22. Fin d'accompagnement caractéristique d'un coup droit très moyen avec cette prise de revers. Position identique de Franck Sedgman C.F. Les meilleurs du Tennis, 50 champions, de Rosewall à Borg, Olivier Orban, Michel Sutter.

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le Suèdois Stefan EDBERG ( fin du 20è siècle ) .

ATTENTION : Tous ces dessins ne sont pas le fruit de l'imagination, mais décalqués de photos.

Stefan EDBERG : Né en 1966 à Vastervik.

Position identique de Stefan EDBERG C.F. Tennis de France n°422 Juin 1988.

Stefan EDBERG a une prise Continentale Marteau en coup droit. Sur ce dessin décalqué nous constatons une mauvaise répartition de l'effort au moment de l'impact

Témoignages écrits qui justifient que Stefan EDBERG a un coup droit moyen.

1- Dans la revue Tennis Magazine n°162, septembre 1989, page 52, il est dit ceci par Wojtek FIBAK : " Points faibles, le coup droit " et il ajoute : " Il n'est pas naturel, il est " pensé ". Techniquement, son geste reste encore souvent " bloqué " par son corps ".

2- Dans la revue Tennis Magazine n°183, juin 1991, à coup par coup noté par Wojteck FIBAK, il n'est accordé au coup droit de EDBERG que 7 sur 10.

3- Dans la revue Tennis de France n°464, décembre 1991. Dans l'article qui lui est consacré, Dominguez accorde 7 sur 10 au coup droit de EDBERG.

4- Dans la revue Tennis de France n° 451, novembre 1990, au poster de EDBERG, dans les notes, Patrice DOMINGUEZ accorde 7,5 sur 10 au coup droit de EDBERG.

5- Dans la revue Tennis Magazine n° 135 juin 1987 à la présentation des champions pour le tournoi de Roland Garros il est dit pour Stefan EDBERG : Faiblesses : coup droit.

6- Dans la revue Tennis Magazine n° 170 mai 1990, il est dit ceci à la page 38 : " Malgré tout son talent à la volée, Edberg, trahi par son coup droit, n'a pas pu lutter à armes égales avec Agassi ".

7- Dans la revue Tennis de France n° 430 février 1989 à la page 29, suite à la rencontre de Coupe Davis 1988 entre l ' Allemagne et la Suède, Boris BECKER rencontre Stefan EDBERG et le bat 6/3 6/1 6/4 et il est dit ceci dans l'article : " Très à l'aise sur cette terre battue qu'il n'apprécie guère d'habitude, il prend très vite et très nettement l'ascendant sur Stephan Edberg, dont le coup droit craque en premier, puis tout le reste de son jeu ".

8- Dans la revue Tennis Magazine n° 155 Février 1989 à la page 45 il est dit ceci : " Mais ce qui joue contre Edberg, c'est son grand nombre de " mauvaises défaites " ( voir sa " fiche " ), Il est vrai qu'il a, lui aussi, été handicapé ( tendinite aux genoux ). Ce qui n'est peut-être pas grand chose, après tout, auprès de son autre handicap, chronique celui-là, du côté du coup droit. S 'il ne le règle pas, on ne voit pas comment il pourra un jour figurer aussi parmi les meilleurs sur terre battue ...

9- Dans cette même page 45, il est dit ceci : " Ah ! Si Edberg avait ne serait-ce que la moitié du coup droit d'André Agassi ".

10- Dans la revue Tennis de France n° 446 juin 1990 il est dit ceci en ce qui concerne Edberg : STEFAN EDBERG. Suède . 24 ans , droitier . Forces : service, jeu offensif. Faiblesses : coup droit, fond de court.

11- Dans la revue Tennis Magazine n° 251 Février 1997 page 37 Georges Deniau note Stefan EDBERG et ne lui accorde que 6,5 sur 10 en coup droit.

12- Dans la revue Tennis Magazine n° 147 juin 1988, à la présentation des champions pour le tournoi Roland Garros, il est dit pour Stefan Edberg ; Faiblesses : irrégularité, coup droit.

13- Dans la revue Tennis Magazine n° 146 mai 1988, dans le poster de Stefan EDBERG, l'ancien champion Polonais Wojtek Fibak dit ceci ; Points Faibles : le coup droit et il ajoute : " Edberg a des problèmes avec son coup droit surtout dans l'échange du fond du court et aussi , dans une moindre mesure, à la volée et au retour. Au contraire de son revers, le coup droit est un coup totalement appris chez Edberg. Anti-naturel. Il a eu beau s'inspirer d'autres coups droits sur le circuit, écouter ses coaches successifs, Stefan n'est jamais parvenu à avoir pleinement confiance en son coup droit. Mais d'un autre côté, il n'a jamais pris la décision de changer totalement ce coup. Que se passe t-il techniquement ? Il bloque lui même son geste, avec son corps et son bras. Il n'a jamais pu libérer ce coup. Avant qu'il ne joue son coup droit, on voit très bien qu' Edberg " pense ". A son niveau c'est un handicap ".

14- Dans la revue Tennis de France n° 430 février 1989 à la page 5, il est dit ceci à propos de Stefan Edberg : " Une transfusion sanguine avec Steffi Graf pour trouver un coup droit et une avec Mc Enroe pour lui donner plus de tonus ".

15- Dans la revue Tennis de France n° 373 mai 1984 à la page 47, il est dit ceci en ce qui concerne Stefan Edberg : " Son jeu a un côté très artistique, il varie beaucoup ses coups et a un très beau toucher de balle. Pour le moment, il est meilleur en revers qu'en coup droit. Avec son revers, il peut faire ce qu'il veut : slicer dès qu'il monte sur le retour de service, croiser à plat ou lifté. Ses passing-shots de revers sont terribles. En coup droit il est un peu plus faible, à cause de sa prise continentale très marquée ; dès qu'il est un peu trop face à la balle, son geste paraît un petit peu laborieux. C'est son coup le moins naturel ".

16- Dans la revue Le Monde du Tennis n° 120 octobre 1990 à la page 43 il est dit ceci à propos de Stefan Edberg : Points Forts : Service - Revers. Point Faible : coup droit.

17- Dans la revue Tennis de France n° 388 Aout 1985 à la page 85 il est dit ceci : " Edberg souffre néanmoins d'une faiblesse qui lui nuit parfois : il utilise en coup droit une prise très ouverte, sa paume se trouvant sur le dessus du grip de sa raquette. Il lui arrive de donner un coup de poignet trop tôt, ce qui freine la balle sur son cordage et entraîne un coup mal centré. Je pense qu'Edberg fera une carrière brillante, mais que son coup droit lui posera peut-être certains problèmes ".

18- Dans la revue Le Monde du Tennis n° 82 février 1987 à la page 95 Christophe Roger-Vasselin l'ancien champion français donne son avis sur les atouts de Stefan Edberg. Christophe Roger-Vasselin dit ceci sur le coup droit de Stefan Edberg : " Le jouant avec une prise relativement ouverte, son coup droit est moins sûr que son revers, et c'est d'ailleurs en partie à cause de cela qu'il se force à attaquer dès que possible pour écourter l'échange. Sa préparation ample, alliée à son désir de jouer vite et tôt après le rebond lui font commettre des fautes. Mais si vous vous retrouvez un jour en face de lui, méfiez-vous quand même de son coup droit ".

19- Dans la revue Tennis de France n° 394 février 1986 à la page 15, il est dit ceci : " Lendl servira trop bien et en particulier sur le coup droit d'Edberg qui est son coup le plus faible ".

20- Dans la revue Tennis Magazine n° 171 juin 1990 à la présentation des champions pour le tournoi de Roland Garros, il est dit pour le coup droit de Stefan Edberg ; Forces : service-volée, revers, couverture au filet. Faiblesses : coup droit, irrégularité en fond de court.

21- Dans la revue Tennis Magazine n° 183 juin 1991 à la présentation des champions pour le tournoi de Roland Garros, il est dit pour le coup droit de Stefan Edberg ; Forces : revers, volée, physique. Faiblesses : coup droit, irrégularité en fond de court, mental parfois.

22- Dans la revue Tennis Magazine n° 195 juin 1992 à la présentation des champions pour le tournoi de Roland Garros, il est dit pour le coup droit de Stefan Edberg ; Forces : revers, volée, physique. Forces : coup droit, jeu un peu fragile quand la terre battue devient lourde.

23- Dans la revue Tennis Magazine n° 124 juillet 1986 à la page 140, Tennis Magazine pose la question à Edberg : " On considère généralement, et notamment les joueurs, que le coup droit est votre point faible ? Qu'en pensez-vous " ? Stefan Edberg répond ceci : " Rien du tout ( rire ). Les gens disent ce qu'ils veulent. De toute façon, c'est toujours bon d'avoir quelque chose à améliorer. Quand mon coup droit sera au point, je serai peut-être dangereux ( rire ). Bon, de temps en temps, c'est vrai, j'ai des petits problèmes de coup droit, quand même " ?

24- Dans la revue ace, collector livret détachable, collection stars du tennis numéro 5, 5 novembre 1995. Dans ce livret consacré à Stefan Edberg, il est dit ceci pour son coup droit : " Le point faible de Stefan Edberg ( mais qui ne l'a pas empêché de remporter six titres de grands chelem ). C'est le moins naturel de ses coups. Quand il frappe de ce côté, ses travaux de préparation et d'appuis sont laborieux et il doit se contenter de remettre une balle longue et flottante plutôt que de la frapper en puissance. Contrairement à la tendance qui domine actuellement, Stefan ne mise pas sur un grand coup droit pour abréger l'échange. Une singularité tactique qui, longtemps, ne l'a pas trop géné mais qui l'handicape désormais de plus en plus. Difficile aujourd'hui pour un artiste comme le Suèdois de faire face à tous les cogneurs qui disposent d'une force de frappe supérieure ".

25- Dans la revue Tennis Magazine n° 187 octobre 1991 à la page 80 il est dit ceci : " Le coup droit de Stefan Edberg est souvent considéré comme son point faible. Cette affirmation n'est pas dénuée de tout fondement. Stefan a effectivement une préparation peu orthodoxe et tient le manche de la raquette avec l'index très allongé.

L'opinion de François LACAZE - Stefan EDBERG a en effet une prise continentale marteau en coup droit qui est une prise catastrophique, mais pour couronner le tout, Stefan EDBERG a une préparation de coup droit qui est excessivement compliquée ( Voir sur internet la préparation du coup droit d'Edberg dans " Les bonnes et les mauvaises formes de préparation en coup droit " ).

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Dans le livre " Mac Enroe est-il génial, " de Fabrice Raissac, aux Editions Ramsay, il est dit ceci à la page 34 :

" Ces fautes techniques limitent très certainement ces joueurs sur des coups précis, mais ne les empêchent pas d'obtenir sur ces coups-là un niveau d'efficacité minimum grâce à leurs dons naturels et à la quantité de leur entraînement. Il reste néanmoins que nous pensons que, si ces fautes techniques étaient corrigées, ces joueurs pourtant de haut niveau, pourraient probablement devenir encore plus forts ".

L'opinion de François LACAZE - C'est tout à fait mon avis et j'ajoute que si ces fautes techniques ne s'étaient pas produites au démarrage du joueur, il ne serait pas nécessaire de les corriger. En effet, il est plus facile de corriger un enfant de 8 ans qu'un adulte après 20 ans.

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Les prises de raquette en coup droit

Appellations

1. Pourquoi ces appellations de ces prises de raquette en coup droit

Les 4 prises de raquette en coup droit

western, eastern, continentale marteau, western prononcée

2. la prise de raquette " western " en coup droit ( prise des grands coups droits )-

3. la prise de raquette " eastern " en coup droit ( prise régulièrement enseignée qui a fait beaucoup de dégâts )-

5. la prise " western prononcée " en coup droit ( plus rarement employée )-

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Récapitulation

6. Récapitulation des 4 prises de raquette en coup droit, continentale marteau, eastern, western, western-pronocée.

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Statistique

7. statistique importante en ce qui concerne l'efficacité de ces prises de raquette en coups droits pendant ce 20e siècle.

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contre la prise eastern à l'initiation

8. les raisons pour lesquelles à l'initiation au tennis je suis totalement opposé à la prise eastern de coup droit. - sur commande, disponible.

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SOMMAIRE