coup droit

les 10 raisons

des mauvais coups droits

pendant le 20è siècle

ATTENTION : Si vous ne faites que survoler mon site, vous pouvez avoir l'impression que c'est très compliqué. En réalité c'est très simple, les explications sont très claires. Je vous conseille d'en lire un peu chaque fois, 1 page par exemple et ainsi de suite.

SOMMAIRE 

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1- PREMIERE RAISON : L'enseignement de la prise continentale MARTEAU ( prise catastrophique ).

2- DEUXIEME RAISON: L'enseignement de la prise EASTERN ( régulièrement enseignée ).

3-TROISIEME RAISON : L' enseignement d'une préparation compliquée alors qu'il n'y a que le retour qui compte.

4- QUATRIEME RAISON: L'enseignement de la tête de raquette plus haute que le poignet est une erreur.

5- CINQUIEME RAISON : L'enseignement du principe mécanique en balancier au lieu d'un mouvement direct.

6- SIXIEME RAISON : L'enseignement qui consiste à jouer le coup droit avec un poignet ferme au lieu d'un poignet souple.

7- SEPTIEME RAISON : L'enseignement qui consiste à jouer le coup droit plat dès l'initiation.

8- HUITIEME RAISON : L'enseignement qui consiste à insister sur le coup droit en le jouant de profil alors que le joueur est de face.

9- NEUVIEME RAISON : Egalement quelques incompétences.

10- DIXIEME RAISON : Egalement quelques contradictions.

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1ère RAISON

1- PREMIERE RAISON : L'enseignement de la prise continentale MARTEAU ( prise catastrophique ).

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1) explications de la prise marteau

2) Mahony et de Martino en 1895 et Edberg et Agassi en 1995

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1) La prise marteau ( explications )

La prise des grands coups droits d'ataque à toutes les époques et dans tous les pays du monde est la prise WESTERN en 3 ( revoir les prises de raquette en coup droit ). Depuis le début de ce siècle, pour des raisons de simplification ( prise unique des deux côtés en coup droit et revers ) des professionnels ont enseigné 2 prises de raquette en coup droit. La prise Continentale MARTEAU et la prise EASTERN . La première appelée prise Continentale MARTEAU avec une tenue de raquette absolument catastrophique. Remise au goût du jour tous les vingt ans, elle était rapidement abandonnée au bout de 2 ou 3 ans car elle engendrait des dégâts considérables pour le coup droit. Reprendre la statistique en ce qui concerne l'efficacité de ces prises de raquette en coup droit pendant ce 20e siècle. 1 très bon coup droit - Fred PERRY, 3 Fois Wimbledon ; 18 mauvais coups droits.

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Dans le livre de René P. PELLETIER Précis de Tennis Moderne " Technique d'abord " Editions Borneman 1964 à la page 23, il est dit ceci : " En ce qui concerne le coup droit, la prise Continentale, dite " MARTEAU " est une erreur si grave de conséquences physiologiques, mécaniques et balistiques qu'il convient désormais de refuser tout enseignement encore attardé à cette erreur fondamentale ".

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Ci-dessous , prise marteau en très gros plan.

Sur la photo de gauche, le joueur est en fin de préparation en prise marteau. Nous pouvons constater une raideur. Sur la photo de droite, le joueur est à l'impact en prise marteau, c'est le poignet qui exerce la pression.

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Dans la prise MARTEAU l'éminence hypothénar de la main repose pratiquement sur le côté du dessus en 1 pour un droitier.

1) Main avec la croix indiquant l'éminence hypothénar de la main.

2) Manche de la raquette.

3) bout du manche de la raquette.

4) Prise marteau en gros plan.

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Prise marteau en fin de préparation. Nous pouvons constater en fin de préparation, une raideur du bras et de l'avant-bras qui est nécessaire pour remettre le tamis perpendiculairement au sol. La position est raide.

Prise marteau au moment de l'impact. Position raide. C'est surtout le poignet qui exerce la poussée. Il y a une participation très minime du bras et de l'avant- bras.

Prise marteau au moment de l'impact contre un poteau. Avec cette prise au moment de l'impact, la position n'est pas commode et le joueur ne peut obtenir le maximum de poussée, parce que le bras et l'avant-bras ne participent pas. C'est surtout le poignet qui exerce la poussée.

Prise marteau en fin d'accompagnement. Là aussi, le bras est raide en fin d'accompagnement.

Ces 4 photos ci-dessus sont un rappel de la prise continentale MARTEAU (revoir : " les prises de raquette en coup droit " pour avoir plus de renseignements sur cette prise.

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2) Mahony et de Martino en 1895 et Edberg et Agassi en 1995

En effet, la prise WESTERN avec l'éminence hypothénar de la main sur le côté de droite en 3 est la prise des grands coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde, alors que la prise CONTINENTALE MARTEAU avec l'éminence hypothénar de la main sur le côté du dessus en 1 est une prise catastrophique pour le coup droit.

Je vais prendre 2 champions de la fin du 19ème siècle ( 1895 ) - H.S. MAHONY champion Irlandais en prise continentale marteau - et Gino de MARTINO champion Italien en prise western.

et je vais prendre 2 champions de la fin du 20ème siècle ( 1995 ) , c'est à dire un siècle plus tard, - Stefan EDBERG le champion Suédois en prise continentale marteau et André AGASSI en prise western.

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En ce qui concerne les 2 champions du 19ème siècle ( 1895 ) H.S. MAHONY champion Irlandais en prise continentale marteau, et Gino de MARTINO champion Italien en prise western.

 

MAHONY

Témoignages écrits qui justifient que MAHONY n'avait pas un bon coup droit .

Dans la revue TENNIS 1er Mai 1910 à la page 20 , il est dit ceci : " Les avis sont très partagés sur le changement de prise pour le coup droit et le revers ".

H. S. MAHONY champion Irlandais vers les années 1895. Dans cette même page 20, il est présenté une photo en gros plan ( dessin décalqué ci-joint à droite ) et il est dit sous la photo : coup droit de H. S. Mahony. Il s'agit d'une prise continentale marteau. Dans cette même page 20 il est dit ceci : " C'était la prise de H. S. Mahony en service et en revers et la raison pour laquelle il avait un mauvais coup droit ".

Dans le livre " 500 ans de tennis " Editions HATIER 1976 , il est dit ceci à la page 82 : " et Mahony " un champion sans coup droit ".

Déjà en 1895 , on pouvait se rendre compte que la prise Continentale Marteau était une prise catastrophique pour le coup droit.

 

de MARTINO

Témoignages écrits qui justifient que Gino de MARTINO avait un très bon coup droit.

Dans le livre " 500 ans de tennis, chez Hatier, 1976, page 135, il est dit ceci :

Gino de MARTINO, ci-devant comte, avait été aussi premier Président de l'Association de Lawn Tennis en 1894, en même temps que le premier champion italien de simple et de double avec son frère Umberto. Parmi beaucoup de joueurs, à la silhouette mince, Gino tranchait par sa morphologie d' athlète " avec un beau visage d'Américain ", doté d'un très puissant " western drive " et capable de monter sans difficulté au filet.

Egalement dans le Dictionnaire du Tennis, Editions Fernand Nathan, 1981, page 95 il est dit ceci :

Gino de MARTINO, comte italien, premier champion de son pays en 1895, et encore en 1911. C'est un athléte, doté d'un drive western violent ".

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En ce qui concerne les 2 champions du 20ème siècle ( 1995 ) Stefan EDBERG champion Suèdois en prise continentale marteau, et André AGASSI champion Américain en prise western.

 

EDBERG

Stefan EDBERG : Né en 1966 à Vastervik.

Position identique de Stefan EDBERG C.F. Tennis de France n°422 Juin 1988.

Stefan EDBERG a une prise Continentale Marteau en coup droit. Sur ce dessin décalqué nous constatons une mauvaise répartition de l'effort au moment de l'impact

Témoignages écrits qui justifient que Stefan EDBERG a un coup droit moyen .

1- Dans la revue Tennis Magazine n°162, septembre 1989, page 52, il est dit ceci par Wojtek FIBAK : " Points faibles, le coup droit " et il ajoute : " Il n'est pas naturel, il est " pensé ". Techniquement, son geste reste encore souvent " bloqué " par son corps ".

2- Dans la revue Tennis Magazine n°183, juin 1991, à coup par coup noté par Wojteck FIBAK, il n'est accordé au coup droit de EDBERG que 7 sur 10.

3- Dans la revue Tennis de France n°464, décembre 1991. Dans l'article qui lui est consacré, Dominguez accorde 7 sur 10 au coup droit de EDBERG.

4- Dans la revue Tennis de France n° 451, novembre 1990, au poster de EDBERG, dans les notes, Patrice DOMINGUEZ accorde 7,5 sur 10 au coup droit de EDBERG.

5- Dans la revue Tennis Magazine n° 135 juin 1987 à la présentation des champions pour le tournoi de Roland Garros il est dit pour Stefan EDBERG : Faiblesses : coup droit.

6- Dans la revue Tennis Magazine n° 170 mai 1990, il est dit ceci à la page 38 : " Malgré tout son talent à la volée, Edberg, trahi par son coup droit, n'a pas pu lutter à armes égales avec Agassi ".

7- Dans la revue Tennis de France n° 430 février 1989 à la page 29, suite à la rencontre de Coupe Davis 1988 entre l ' Allemagne et la Suède, Boris BECKER rencontre Stefan EDBERG et le bat 6/3 6/1 6/4 et il est dit ceci dans l'article : " Très à l'aise sur cette terre battue qu'il n'apprécie guère d'habitude, il prend très vite et très nettement l'ascendant sur Stephan Edberg, dont le coup droit craque en premier, puis tout le reste de son jeu ".

8- Dans la revue Tennis Magazine n° 155 Février 1989 à la page 45 il est dit ceci : " Mais ce qui joue contre Edberg, c'est son grand nombre de " mauvaises défaites " ( voir sa " fiche " ), Il est vrai qu'il a, lui aussi, été handicapé ( tendinite aux genoux ). Ce qui n'est peut-être pas grand chose, après tout, auprès de son autre handicap, chronique celui-là, du côté du coup droit. S 'il ne le règle pas, on ne voit pas comment il pourra un jour figurer aussi parmi les meilleurs sur terre battue...

9- Dans cette même page 45, il est dit ceci : " Ah ! Si Edberg avait ne serait-ce que la moitié du coup droit d'André Agassi ".

10- Dans la revue Tennis de France n° 446 juin 1990 il est dit ceci en ce qui concerne Edberg : STEFAN EDBERG. Suède . 24 ans, droitier. Forces : service, jeu offensif. Faiblesses : coup droit, fond de court.

11- Dans la revue Tennis Magazine n° 251 Février 1997 page 37 Georges Deniau note Stefan EDBERG et ne lui accorde que 6,5 sur 10 en coup droit.

12- Dans la revue Tennis Magazine n° 147 juin 1988, à la présentation des champions pour le tournoi Roland Garros, il est dit pour Stefan Edberg ; Faiblesses : irrégularité, coup droit.

13- Dans la revue Tennis Magazine n° 146 mai 1988, dans le poster de Stefan EDBERG, l'ancien champion Polonais Wojtek Fibak dit ceci ; Points Faibles : le coup droit et il ajoute : " Edberg a des problèmes avec son coup droit surtout dans l'échange du fond du court et aussi, dans une moindre mesure, à la volée et au retour. Au contraire de son revers, le coup droit est un coup totalement appris chez Edberg. Anti-naturel. Il a eu beau s'inspirer d'autres coups droits sur le circuit, écouter ses coaches successifs, Stefan n'est jamais parvenu à avoir pleinement confiance en son coup droit. Mais d'un autre côté, il n'a jamais pris la décision de changer totalement ce coup. Que se passe t-il techniquement ? Il bloque lui même son geste, avec son corps et son bras. Il n'a jamais pu libérer ce coup. Avant qu'il ne joue son coup droit, on voit très bien qu' Edberg " pense ". A son niveau c'est un handicap ".

14- Dans la revue Tennis de France n° 430 février 1989 à la page 5, il est dit ceci à propos de Stefan Edberg : " Une transfusion sanguine avec Steffi Graf pour trouver un coup droit et une avec Mc Enroe pour lui donner plus de tonus ".

15- Dans la revue Tennis de France n° 373 mai 1984 à la page 47, il est dit ceci en ce qui concerne Stefan Edberg : " Son jeu a un côté très artistique, il varie beaucoup ses coups et a un très beau toucher de balle. Pour le moment, il est meilleur en revers qu'en coup droit. Avec son revers, il peut faire ce qu'il veut : slicer dès qu'il monte sur le retour de service, croiser à plat ou lifté. Ses passing-shots de revers sont terribles. En coup droit il est un peu plus faible, à cause de sa prise continentale très marquée ; dès qu'il est un peu trop face à la balle, son geste paraît un petit peu laborieux. C'est son coup le moins naturel ".

16- Dans la revue Le Monde du Tennis n° 120 octobre 1990 à la page 43 il est dit ceci à propos de Stefan Edberg : Points Forts : Service - Revers. Point Faible : coup droit.

17- Dans la revue Tennis de France n° 388 Aout 1985 à la page 85 il est dit ceci : " Edberg souffre néanmoins d'une faiblesse qui lui nuit parfois : il utilise en coup droit une prise très ouverte, sa paume se trouvant sur le dessus du grip de sa raquette. Il lui arrive de donner un coup de poignet trop tôt, ce qui freine la balle sur son cordage et entraîne un coup mal centré. Je pense qu'Edberg fera une carrière brillante, mais que son coup droit lui posera peut-être certains problèmes ".

18- Dans la revue Le Monde du Tennis n° 82 février 1987 à la page 95 Christophe Roger-Vasselin l'ancien champion français donne son avis sur les atouts de Stefan Edberg. Christophe Roger-Vasselin dit ceci sur le coup droit de Stefan Edberg : " Le jouant avec une prise relativement ouverte, son coup droit est moins sûr que son revers, et c'est d'ailleurs en partie à cause de cela qu'il se force à attaquer dès que possible pour écourter l'échange. Sa préparation ample, alliée à son désir de jouer vite et tôt après le rebond lui font commettre des fautes. Mais si vous vous retrouvez un jour en face de lui, méfiez-vous quand même de son coup droit ".

19- Dans la revue Tennis de France n° 394 février 1986 à la page 15, il est dit ceci : " Lendl servira trop bien et en particulier sur le coup droit d'Edberg qui est son coup le plus faible ".

20- Dans la revue Tennis Magazine n° 171 juin 1990 à la présentation des champions pour le tournoi de Roland Garros, il est dit pour le coup droit de Stefan Edberg ; Forces : service-volée, revers, couverture au filet. Faiblesses : coup droit, irrégularité en fond de court.

21- Dans la revue Tennis Magazine n° 183 juin 1991 à la présentation des champions pour le tournoi de Roland Garros, il est dit pour le coup droit de Stefan Edberg ; Forces : revers, volée, physique. Faiblesses : coup droit, irrégularité en fond de court, mental parfois.

22- Dans la revue Tennis Magazine n° 195 juin 1992 à la présentation des champions pour le tournoi de Roland Garros, il est dit pour le coup droit de Stefan Edberg ; Forces : revers, volée, physique. Forces : coup droit, jeu un peu fragile quand la terre battue devient lourde.

23- Dans la revue Tennis Magazine n° 124 juillet 1986 à la page 140, Tennis Magazine pose la question à Edberg : " On considère généralement, et notamment les joueurs, que le coup droit est votre point faible ? Qu'en pensez-vous " ? Stefan Edberg répond ceci : " Rien du tout ( rire ). Les gens disent ce qu'ils veulent. De toute façon, c'est toujours bon d'avoir quelque chose à améliorer. Quand mon coup droit sera au point, je serai peut-être dangereux ( rire ). Bon, de temps en temps, c'est vrai, j'ai des petits problèmes de coup droit, quand même " ?

24- Dans la revue ace, collector livret détachable, collection stars du tennis numéro 5, 5 novembre 1995. Dans ce livret consacré à Stefan Edberg, il est dit ceci pour son coup droit : " Le point faible de Stefan Edberg ( mais qui ne l'a pas empêché de remporter six titres de grands chelem ). C'est le moins naturel de ses coups. Quand il frappe de ce côté, ses travaux de préparation et d'appuis sont laborieux et il doit se contenter de remettre une balle longue et flottante plutôt que de la frapper en puissance. Contrairement à la tendance qui domine actuellement, Stefan ne mise pas sur un grand coup droit pour abréger l'échange. Une singularité tactique qui, longtemps, ne l'a pas trop géné mais qui l'handicape désormais de plus en plus. Difficile aujourd'hui pour un artiste comme le Suèdois de faire face à tous les cogneurs qui disposent d'une force de frappe supérieure ".

 

AGASSI

Sur le dessin de gauche Agassi est en fin de préparation ( position 3, revoir graphique dans " le principe mécanique de la raquette en coup droit " ). Sa prise de raquette est la western, prise des grands coups droits.

Sur le dessin de droite, Agassi est à l'impact et il y a une parfaite répartition de l'effort au moment de l'impact avec le bras, l'avant-bras et le poignet.

La préparation convexe par le haut d'Agassi est la même que la préparation de Borg et de Becker.

André AGASSI né le 29 avril 1970 à LAS VEGAS ( NEVADA ) 1m80, 70 kg. Ancien numéro 1 mondial et vainqueur de tous les tournois du grand chelem. Un grand champion de la fin du 20ème siècle et du début du 21ème. André AGASSI a un très grand coup droit avec une prise WESTERN.

Témoignages écrits qui justifient que André AGASSI a un grand coup droit :

1°) Dans Tennis de France n° 498 octobre 1994 à la page 34 : " L'avis de Patrice DOMINGUEZ : Longtemps " monocoup ", avec une extraordinaire gifle en coup droit ". 2°) Dans la revue Tennis de France n° 445 mai 1990 et dans le dépliant consacré à André AGASSI il est accordé par Patrice Dominguez 10/10 en coup droit à AGASSI et il est dit ceci : " Un coup droit hallucinant de violence, de vitesse et de précision. Un coup droit qui électrise la balle, qui permet de faire le point de n'importe quel endroit du court. Une accélération quasi insouciante qui lui permet en cours d'échange de laisser sur place n'importe qui. 3°) Dans la revue ACE Août-Septembre 1994 à la page 36 il est écrit ceci : " On vient assister à un match de tennis ou discuter du dernier week-end ; on vient admirer le coup droit d'André Agassi ou les tenues de Kim Bassinger ". 4°) Dans la revue Tennis de France n° 503 juin 1993 il est dit ceci : " André continue à cultiver l'incroyable puissance de son coup droit ". 5°) Dans la revue Tennis Magazine n° 291 juin 2000 à la page 114 il est dit ceci par Patrice Kuchna : " A l'échauffement, c'était impessionnant, se souvient Kuchna. Agassi frappait toutes les balles avec une puissance incroyable. Je n'avait même pas pu faire de volées ! Je l'avais bien manoeuvré ce jour-là. Mais je n'avais jamais vu un coup droit comme le sien ". 6°) Dans la revue Tennis de France n° 423 juillet 1988 à la page 114 il est dit ceci : " Le coup droit d'Agassi émerveille tous les observateurs. C'est Mike Agassi, son père, qui le lui a enseigné, et même Arias , qui possède également un coup droit redoutable , est étonné de ce que parvient a réaliser ce joueur de 1,78 m pour 68 kg . " Il frappe plus fort, et de loin, que n'importe quel autre joueur ", Explique Arias. " Il nous surpasse tous. Son coup droit est une vraie giffle. C'est le genre de coup qu'il m'arrive de faire quand je suis en colère, pour envoyer une balle par dessus le grillage... lui, il fait ça sur chaque balle. C'est incroyable. " 7°) Dans la revue Tennis Magazine n° 294 septembre 2000 à la page 82 il est dit ceci : " qui l'avaient déjà tous remarqué en coup droit ". 8°) Dans la revue Le Monde du Tennis n° 121 novembre 1990 à la page 78 il est dit ceci : " Son coup droit sur-puissant est un véritable atout ". 9°) dans la revue Tennis Magazine n° 154 janvier 1989 à la page 33, il est dit ceci : " Un coup droit toujours effrayant chez Agassi ".10°) Dans la revue Tennis Magazine n° 135 juin 1987, il est dit ceci : " Il était alors âgé de 16 ans. Doté d'un jeu de fond de court très " tonique " ( on l'a compris ), dont l'élément le plus notable est le coup droit ( on l'a aussi compris ... ) ". 11°) Dans la revue Tennis de France n° 493 mai 1994, à la page 82 , il est dit ceci : " A ses débuts, sa phénoménale gifle de coup droit occultait ses autres qualités, mais on s'est très vite aperçu que son revers était pratiquement au même niveau ". 12°) Dans la revue Tennis Magazine n° 149 Août 1988, à la page 50 et 51, Fibak le joueur Polonais note Agassi et il dit ceci : " Points Forts ; le coup droit et il ajoute : " Un coup chez lui totalement naturel ". 13°) Dans la revue Tennis Magazine n° 279 juin 1999 il est dit ceci : " FORCES : coup droit, vitesse de jeu et de déplacement, prise de balle ". 14°) Dans la revue Tennis de France n° 453 janvier 1991, à la page 54, il est dit ceci : " C'est avec son coup droit qu'André Agassi a commencé à faire sa place au soleil de la haute compétition ". 15°) Dans la revue Tennis Magazine n° 188 novembre 1991 à la page 63 au coup par coup Fibak l'ancien champion Polonais note Agassi et lui accorde 10/10 en coup droit et il ajoute ceci : " Il est connu de tous que c'est son meilleur coup. Solide, efficace dans l'échange, c'est un mouvement admirable ". 16°) Dans la revue Tennis Magazine n° 48 juillet 1988 à la page 65 il est dit ceci : " Pour revenir à Agassi et son " énorme " coup droit ". A la page 66 de cette même revue, il est dit ceci : " En vérité Agassi est apparu comme le nouveau Connors ( son idole de toujours ) avec le coup droit en plus ". 17°) Dans la revue Le Monde du tennis n° 96 juin 1988, il est dit ceci : " Son coup droit est plus fort que celui d'Yvan Lendl ".18°) Dans la revue Tennis de France n° 473 septembre 1992 à la page 27 Arias dit ceci :" Son coup droit est une vraie gifle ". A la page 28 de cette même revue, il est dit ceci : " Son coup droit continue à faire des ravages ". 19°) Dans la revue Tennis de France n° 460 Août 1991 à la page 55 il est accordé 10/10 au coup droit d'Agassi ". 21°) Dans la revue Tennis Magazine n° 280 juillet 1999 il est dit ceci : " Un coup droit pleine puissance, Sa marque de fabrique. Toujours la même force de frappe chez André Agassi ".

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Revoir " Les prises de raquette en coup droit " 2ème partie .

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FIN DE LA 1ère RAISON

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2ème RAISON

2- DEUXIEME RAISON : L'enseignement de la prise EASTERN ( régulièrement enseignée ).

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Ce n'est ni une prise de coup droit, ni une prise de revers. Reprendre la statistique établie dans " Les prises de raquette en coup droit " : en ce qui concerne la prise EASTERN - 6 très bons coups droits ; 132 moyens et mauvais coup droits. Si la prise Continentale MARTEAU est une prise catastrophique, la prise EASTERN fait également beaucoup de dégâts car elle est plus régulièrement enseignée.

En revers, cette prise EASTERN a également fait beaucoup de dégâts. Dans la revue Tennis de France n°198 Octobre 1969 , parlant du circuit américain, Jean Loup Rouyer dit ceci à la page 55 : " La relève se prépare avec l'équipe des jeunes et les juniors, au jeu agressif, au revers défectueux ( le défaut de l'enseignement de la prise unique ). Dick DELL, frère de Donald, en est responsable ".

Voir également la page que j'ai intitulé " Les raisons pour lesquelles à l'initiation je suis totalement opposé à la prise EASTERN de coup droit ".

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Ci-dessous, prise eastern en très gros plan.

Sur la photo de gauche, le joueur est en prise eastern en fin de préparation. Sur la photo de droite, le joueur est à l'impact. Nous pouvons constater une légère raideur en fin de préparation et à l'impact, mais qui est tout de même moins importante que dans la prise marteau.

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Ci-dessous, toutes les explications de la prise eastern.

Dans la prise EASTERN l'éminence hypothénar de la main repose sur le chanfrein supérieur de droite en 2 pour un droitier.

1) Main avec la croix représentant l'éminence hypothénar de la main.

1) Manche de la raquette.

2) Bout du manche.

3) Prise de raquette eastern en gros plan.

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1- Prise de raquette eastern en fin de préparation. Avec une prise eastern, qui est une prise un peu moins naturelle, le succès d'un bon coup droit n'est pas garanti pour tous. En fin de préparation, le tamis de la raquette est légèrement orienté vers le ciel.

2- Prise de raquette eastern à l'impact. Pour remettre le tamis ( qui est légèrement orienté vers le ciel ) perpendiculairement au sol , le joueur est obligé de compenser légèrement avec le poignet.

3- Prise de raquette eastern contre un poteau. Comparez cette position à l'impact contre un poteau en prise eastern et la position à l'impact contre un poteau avec la prise western. Voir séquence ci-dessus.

4 - Prise eastern en fin d'accompagnement.

Ces 4 photos ci-dessus sont un rappel de la prise EASTERN ( revoir " les prises de raquette en coup droit " pour avoir plus de renseignements sur cette prise eastern.

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Revoir " Les prises de raquette en coup droit " 1ère partie.

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FIN DE LA 2ème RAISON

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3ème RAISON

3-TROISIEME RAISON : L' enseignement d'une préparation compliquée alors qu'il n'y a que le retour qui compte.

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L ' enseignement d'une préparation très accentuée par le haut - Méthode Française 1973.

Egalement des préparations compliquées avec par exemple : l'ancien champion espagnol HIGUERAS, l'ancien numéro 1 mondial Yvan LENDL, les deux anciens numéros 1 français, François JAUFFRET et Yannick NOAH, le joueur suisse Marc ROSSET, et bien d'autres.

Il n'y a que le retour qui compte avec des points de départ de retour. Revoir 1) le principe mécanique de la raquette en coup droit et 2) les formes de préparation en coup droit.

Revoir également sur INTERNET : " Les bonnes et les mauvaises formes de préparation en coup droit ".

La préparation est plus lente et retient davantage l'attention que le retour qui est très rapide. Pour cette raison, on a fait des méthodes axées sur la préparation qui est finalement secondaire, alors que c'est le retour qui est le plus important.

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Dans la méthode Française 1972-1973 ( conseillée et mise au point par la Fédération Française de tennis ) des feuillets sont spécialement consacrés à des séquences sur le coup droit et le revers. - 1° ) En ce qui concerne la préparation en coup droit et revers, on peut constater des préparations excessives par le haut, très compliquées, qui n'ont rien à voir avec la réalité. - 2° ) En ce qui concerne la préparation et le mouvement de retour, on peut constater qu'il s'agit d'un mouvement en balancier qui n'a rien à voir également avec la réalité. ( revoir ci-dessous la cinquième raison ).

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Dans le livre " Mac Enroe est-il génial " de Roger-Vasselin et Raissac aux Editions RAMSAY 1985 à la page 14 avec en titre 1) La " méthode française " il est dit ceci : " Pendant de nombreuses années en France, en gros jusqu'au début des années 70, le tennis a été considéré comme un sport d'abord technique. Cette considération a débouché en 1972 sur la rédaction, par la Fédération française, d'une " méthode d'enseignement " qui servait de bible de travail pour les candidats aux épreuves du monitorat. La " méthode française " était une conception très stricte du jeu, dans laquelle la part gestuelle était prépondérante, si ce n'est exclusive. La technique de jeu de jambes était sommairement abordée. Le discours tenu et imposé était sensé prendre en compte l'exemple des champions de l'époque. En fait, les propositions théoriques de technique de coup relevaient plus de considérations esthétiques que techniques. D'ailleurs, dans l'esprit des gens jusqu'au début des années 70, avoir une bonne technique était synonyme d'avoir un beau style. A l'enseignement, aucune explication logique ou argument technique ne venait justifier certaines contraintes imposées aux élèves. La question " ne pourrait-on pas jouer autrement " ne se posait pas.

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L'opinion de François LACAZE : C'est à Montpellier en 1973, lors d'un stage d'enseignants que la " méthode française " est sortie pratiquement officiellement. Elle était réservée uniquement aux enseignants. Il se trouve que j'étais présent à Montpellier et j'ai acheté et lu en 1 heure de temps cette " méthode française ". A la fin de cette lecture, je me suis fait cette réflexion : " Ce n'est pas possible, nos maîtres ont perdu la tête ".

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FIN DE LA 3ème RAISON

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4ème RAISON

4- QUATRIEME RAISON : L'enseignement de la tête de raquette plus haute que le poignet est une erreur.

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Cette façon de procéder est une erreur mécanique grave et va entraîner un mouvement de balancier.

Ci dessous quelques articles ayant conseillé la tête de raquette plus haute que le poignet.

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1- Dans le livre " LE TENNIS " sa technique et sa psychologie par Henri COCHET - Socièté Parisienne d'Edition, 43, rue de Dunkerque PARIS Xe - il est dit en ce qui concerne le coup droit à la page 75 " Un détail qui a son importance est qu'il faut toujours avoir la raquette, ou plus exactement le cadre de celle-ci, plus haut que le poignet. La raquette ne doit pas être dans le prolongement exact de l'avant-bras, mais former avec celui-ci une ligne brisée dont le segment formé par la raquette est orienté vers le haut ".

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2- Dans le livre de René P. PELLETIER : Précis de Tennis Moderne " Technique d'Abord " Edition Bornemann 1964, il est dit ceci à la page 23 : " Un enseignement périmé conseillait de frapper la balle en coup droit avec la tête de raquette plus haut que le poignet ".

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3- La parution de la méthode Française est annoncée dans la revue Tennis de France n° 235 novembre 1972. Dans cette méthode Française conseillée et mis au point par la Fédération Française de tennis, il est écrit ceci : " Il convient toutefois que la tête de raquette soit toujours maintenue au-dessus du niveau du poignet et que l'angle formé par le manche avec l'avant-bras reste à peu près constant ".

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4- Dans le livre " Tennis Facile avec Yvon PETRA " - Editions Bornemann PARIS 1976 - A la page 29 il est dit ceci à tenue de raquette : " Elle fera un angle avec l'avant-bras, de façon que la tête de raquette soit toujours plus haute que le poignet ". A la page 35 il est dit ceci : " Le bras et la raquette ne formeront pas une ligne continue. Le poignet sera cassé de façon à ce que la raquette fasse un angle avec l'avant-bras. Une tête de raquette non levée amènerait un relâchement dans la tenue de raquette et une frappe qui manquerait de " Punch ".

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5- Dans son livre " Le tennis " comment jouer, comment gagner, aux Editions " La table ronde " à la page 17, Tony TRABERT dit ceci : " Tête de raquette relevée " Ne laissez pas pendre quand vous la portez en arrière. La tête doit rester au-dessus du niveau de votre poignet. Si elle descend en-dessous de ce point, vous frapperez la balle par en dessous, sans force et avec un coup de poignet.

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6- Dans la revue " Tennis Magazine " n°51 de juin 1980, à la page 169, BORG dit ceci en ce qui concerne le coup droit : " La tête de raquette doit être juste au-dessus du poignet, lequel doit être légèrement redressé ".

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7- Dans la revue Tennis de France n° 406 février 1987 à la page 89 à " mieux jouer " Stan SMITH joueur Américain, ancien numéro 1 mondial en 1972 dit ceci : " Si vous vous placiez sur une échelle pour me regarder exécuter mon coup droit, voici ce que vous verriez : Tandis que mon épaule pivote mon poignet entame un mouvement de rotation qui oriente la main et la raquette vers le haut. Quand je ramène ma raquette en arrière, ma main pivote pour se trouver pointée vers l'arrière à la fin de ma préparation. Si je regardais derrière moi, je constaterais alors que mon poignet est légèrement fléchi vers le haut, ma tête de raquette étant relevée ".

L'opinion de François LACAZE : Stan SMITH n'a pas eu un très grand coup droit ( revoir la page " les moyens et mauvais coup droits 1ère partie reste du monde " ).

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L'opinion de François LACAZE : Cette façon de faire, qui n'a rien à voir avec la réalité, a été enseigné pratiquement depuis la création du tennis et a entrainé de mauvais coups droits. Dans les préparations concaves par le bas ( revoir les 3 formes de préparations en coup droit ) , la tête de raquette pour le lift va rester toujours plus bas que le manche c'est à dire +6 +5 +4 +3 +2 +1 ( revoir graphique ) avant de remonter vers la balle. Je pense en particulier au grand coup droit concave de Jean-Claude BARCLAY, de GOMEZ vainqueur d' AGASSI au tournoi de Roland Garros en 1990, je pense également au coup droit concave de SOLOMON, au coup droit concave de CHANG avant qu'il ne fasse une préparation convexe, et aussi au puissant coup droit concave de Jérome GOLMARD.

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Il faut quand même reconnaître qu'en ce qui concerne " La mécanique gestuelle du coup droit " les fédérations de tennis de chaque époque n'ont pas été très à la hauteur.

Dans la revue " Tennis et Golf " n° 415 juin 1953 page 85 René P. PELLETIER dit ceci : " Après la faillite de la méthode dite Suzanne LENGLEN qui ne mérite aucun concordat, méfions-nous de toute récidive d'improvisation hâtive, l'affublerait-on du nom des plus grands champions ".

C 'est cette position , qui a été conseillé et enseigné pendant tout le 20è siècle et qui a entrainé des coups droits très médiocres c'est à dire :

1) tête de raquette au-dessus du poignet, lequel doit être légèrement redressé.

2) le poignet sera casssé de façon à ce que la raquette fasse un angle avec l'avant-bras etc.

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FIN DE LA 4ème RAISON

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5ème RAISON

5- CINQUIEME RAISON : L'enseignement d'un mouvement en balancier au lieu d'un mouvement direct.

C'est une technique gestuelle complètement absurde conseillée dans beaucoup de livres et de revues par de grands champions et de grands coaches pendant tout ce 20è siècle.

C'est la quatrième raison, c'est à dire, 1) tête de raquette au-dessus du poignet, lequel doit être légèrement redressé. 2) le poignet sera cassé de façon à ce que la raquette fasse un angle avec l'avant bras etc... qui va entraîner cette cinquième raison c'est à dire, l'enseignement d'un mouvement en balancier au lieu d'un mouvement direct.

Revoir " Le principe mécanique de la raquette en coup droit ".

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FIN DE LA 5ème RAISON

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6ème RAISON

6- SIXIEME RAISON : L'enseignement d'un mouvement avec un poignet ferme au lieu d'un poignet souple.

L'importance du poignet.

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Pendant tout ce 20ème siècle, on a conseillé de jouer

1) avec un poignet ferme,

mais on a également conseillé de jouer

2) avec un poignet souple.

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1) Quelques articles où il est conseillé de jouer avec un poignet ferme. ( ne pas jouer du poignet )

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1) Dans le livre de A. GREMILLET " Pour former des jeunes au tennis " Editions Vinay, l'édition de ce livre n'est pas datée ( vraisemblablement entre 1935 et 1940. Il est dit ceci à la page 6 en ce qui concerne le coup droit et le revers : " LE POIGNET doit être fixe, non flottant, pour donner de la fermeté au bloc de frappe.

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2) Dans la même page de " Tennis et Golf n°381 - février 1947 - page 7 ".

Tony Mottram explique la méthode Américaine et dit ceci :

" La pratique des deux coups fondamentaux - le coup droit et le revers - est unifiée qu'elle soit enseignée à New-York ou à Los Angelès distants de 5000 km. Ces " rêgles " ne sont pas individuelles. Elles résultent de méthodes expérimentées pendant de nombreuses années et elles ont été codifiées par l'entraînement américain parce qu'elles sont les plus pertinentes en théorie et les plus effectives dans la pratique.

Tony Mottram ajoute :

" Citons quelques exemples : pour les deux drives, le coup droit et le revers, 99% des joueurs ont adopté la prise de raquette dite de " l'Est ", celle " de l'Ouest " a complètement disparu ; même dans l'Est où les courts sur herbe provoquent un rebond moins élevé, la prise du Continent ne rencontre plus aucune faveur. On peut donc dire qu'aux Etats-Unis la prise " de l'Est " est une prise standard. Naturellement, selon tel ou tel joueur, de légères différences apparaissent, par exemple la position de l'index pour le coup droit et celle du pouce pour le revers. Mais la différence est minime ".

Et Tony Mottram termine en disant :

" Outre la prise de raquette la technique américaine préconise un poignet bloqué, un bras très ferme et une rotation accentuée du buste surtout pour le revers.

L'opinion de François LACAZE : Tony Mottram dit que les américains ont adopté la prise " de l'Est " ( c'est à dire l'Eastern ) qui n'a jamais été une bonne prise pour le coup droit. Dans ma statistique en ce qui concerne la prise Eastern : 6 bons coups droits et 132 moyens et mauvais coups droits. Tony Mottram dit que la prise de l'Ouest a complètement disparu ( et pourtant c'est la prise des grands coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde. En ce qui concerne le poignet bloqué et le bras très ferme, c'est la caractéristique des coups droits très moyens.

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3) Dans le livre L'ART DU TENNIS aux Editions Robert Laffont édité en 1965 à la page 16, Ken Rosewall parle de son revers qui est considéré comme supérieur à son coup droit et il le dit lui même : a) à la page 17 Ken Rosewall dit ceci : " J'ai découvert, par exemple, que la raison pour laquelle mon revers me paraît plus sûr que mon coup droit est qu'inconsciemment je me prépare beaucoup plus tôt que pour exécuter un coup droit. b) à la page 19 Ken Rosewall dit ceci : " La première chose essentielle, dans le revers comme dans tout autre coup, est une bonne prise de la raquette. La plupart des meilleurs joueurs, amateurs ou professionnels, pratiquent la même prise de revers, dite Eastern. Ma préférence va à l'enveloppement uniformément réparti des doigts et du pouce autour du manche, ainsi qu'à un poignet très ferme. En supposant que vous utilisiez la prise Eastern, ou " poignet de main ", pour le coup droit - comme la majorité des joueurs.

L'opinion de François LACAZE : Rosewall se trompe complètement, L'eastern n'est pas la prise des grands coups droits et le poignet très ferme ne favorise pas les grands coups droits.

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4) Dans le livre L'ART DU TENNIS aux Editions Robert Laffont édité en 1965, Andres GIMENO le grand champion Espagnol explique le coup droit de la page 29 à la page 43. A la page 34 , il dit ceci : " Un coup droit devrait être joué avec un poignet très rigide, même s'il vous arrive de voir de très grands joueurs se servir beaucoup de leur poignet pour imprimer de l'effet ou pour tromper l'adversaire ". A la page 40, Andres GIMENO dit ceci : " En dehors du camouflage de vos coups, par quels moyens pouvez-vous éliminer les faiblesses éventuelles de votre coup droit et construire votre jeu sur ce qu'il a de fort ? Presque tous les bons coups droits ont un effet par en dessus, et je suggère que vous amélioriez cet effet sans vous servir de votre poignet. Essayez de produire un coup dans lequel la tête de raquette remonte au niveau de la balle et, après le contact, termine son mouvement au dessus d'elle. Lew Hoad et Rod Laver ont réussi en jouant du poignet, mais ils sont l'un et l'autre des athlètes exceptionnels aux grandes aptitudes. Le joueur moyen se heurtera à des difficultés et pratiquera un tennis saccadé s'il essaie de " mettre autant de poignet " que ces deux-là.

L'opinion de François LACAZE : Gimeno se trompe complètement, le rôle du poignet est très important dans l'exécution d'un grand coup droit ou d'un grand revers.

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5) Dans le livre " TENNIS TOTAL " de Georges Deniau aux éditions " La jeune Parque " achevé d'imprimer le 30 avril 1970, il est dit ceci à la page 36 : important - Pendant tout l'enseignement élémentaire nous ne nous occuperons pas des nuances des prises de raquette, le but de notre enseignement étant d'abord l'équilibre, le mouvement, le placement et donc le coup d'oeil. Notre enseignement élémentaire terminé nous aurons des élèves dont les prises seront très proches et le poignet beaucoup plus ferme. ( Prises de raquette, voir chapitre 6. )

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6) Dans la revue Tennis de France n° 251 mars 1974 au courrier des lecteurs, il est dit ceci : " En dehors des périodes de compétitions, le squash peut apporter au joueur de tennis une amélioration dans le domaine de l'adresse et un bon entretient physique. Techniquement , il y a de grosses différences. La plus importante est que le tennis se joue avec un poignet ferme et que le squash demande un poignet souple.

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7) Dans Tennis de France n° 252 avril 1974 page 59 et 60 il est dit ceci " Règle n° 4 : Conservez un poignet ferme " " Que vous soyez débutant, joueur moyen ou même d'un bon niveau, vous devez jouer tous vos coups avec un poignet ferme. Cela favorise le timing et le transfert du poids de votre corps dans la balle, ce qui ne permet guère un poignet relaché.

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8) Dans le livre " Tennis Facile avec Yvon PETRA " - Editions Bornemann PARIS 1976 - A la page 29 il est dit ceci avec en titre " maîtrise de la raquette " Il faudra donc travailler, au départ, la fermeté de ce poignet, celle des muscles de l'avant-bras, de la main et des doigts ".

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9) Dans le journal France-Soir du 22 aout 1980 Bjorn Borg le grand champion Suèdois dit ceci : " Gardez un poignet ferme " et il ajoute : " Les mouvements excessifs du poignet sont la principale raison de l'imprécision. Vous devez gardez un poignet ferme pendant tout le mouvement de vos coups de fond de court , d'approche et vos volées . Sinon il sera presque impossible de maintenir la raquette dans la bonne position. Il ajoute : " Notez que l'épaule tournée entraîne le bras vers une bonne prise d'élan vers l'arrière. Cela vous permet de maintenir un poignet bloqué.

L'opinion de François LACAZE en ce qui concerne Borg : " Borg se trompe complètement. En 1980, Borg est le meilleur joueur du monde et s'il est le meilleur joueur du monde, il ne s'est jamais véritablement penché sur la technique tennistique. Borg a en plus un coup droit fantastique qui n'a rien à voir avec un poignet ferme et bloqué. Il écrit dans le journal France-Soir un " poignet ferme et bloqué " qui n'a rien à voir avec la réalité et s'il le dit, c'est que sans doute il l'a lu dans les livres ou on lui a dit de le dire.

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10) Dans la revue Tennis Magazine en 1983 et 1984, une série intitulée : " Progressez avec Nick Bollettieri " Point de contact : Légèrement en avant du corps, poignet ferme, il doit se prolonger en direction de la zone choisie . Bollettieri dit également ceci à " aide mémoire " : " Le poignet doit être ferme tout au long de l'exécution du coup. Et bien sûr spécialement au contact, pour compenser le "poids " de l'impact de la balle. Attention : le moindre mouvement du poignet peut provoquer un écart important.

D'autre part, toujours dans la série " Progressez avec Nick Bollettieri " dans Tennis Magazine n° 88 juillet 1983, Nick Bollettieri explique " le coup droit à préparation directe " ( 6 photos-dessins ) . Ces 6 photos-dessins sont décalqués ci-dessous.

Dans le 1er dessin décalqué Nick Bollettieri est en position d'attention ou d'attente, il est en prise eastern presque continentale marteau et la tête de raquette ou plus exactement le cadre de celle-ci est plus haut que le poignet.

Dans le 2ème dessin décalqué la raquette est derrière en fin de préparation ( le cadre de la raquette est toujours très légèrement plus haut que le poignet ). Nick Bollettieri a donc amené la raquette de l'avant vers l'arrière en préparation directe en conservant toujours la même position, c'est à dire le cadre de la raquette plus haut que le poignet.

Dans le 3ème dessin décalqué la raquette est toujours derrière en position pratiquement inchangée ( le cadre de la raquette toujours très légèrement plus haut que le poignet ) et Nick Bollettieri qui était de face sur le 1er et le 2ème dessin décalqué, avance sa jambe gauche en avant pour se tourner.

Dans le 4ème dessin décalqué Nick Bollettieri est à l'impact ( contact de la balle et de la raquette ) et le cadre de la raquette est nettement plus haut que le poignet, ce qui fait que c'est le poignet qui exerce la poussée pour frapper dans la balle. Sur ce 4ème dessin décalqué à l'impact, la prise de raquette est pratiquement une continentale marteau, qui n'est pas la meilleure prise pour le coup droit. Avec la prise western, la raquette est dans le prolongement de l'avant-bras et il y a ainsi une meilleure répartition de l'effort.

Dans le 5ème dessin décalqué, fin de geste, la raquette s'enroulant autour du cou.

Dans la 6ème dessin décalqué, Nick Bollettieri revient en position d'attention ou d'attente comme sur la 1er dessin décalqué.

Cette démonstration du coup droit de Bollettieri dans Tennis Magazine n'a rien à voir avec la réalité des grands coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde, c'est à dire du coup droit d'Agassi, de Borg, de Becker, de Johnston, de Wilding, de Harrada, de Santana, etc.

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11) Dans la revue Tennis de France n° 406 Février 1987, le joueur Américain Stan Smith ancien numéro 1 mondial dit ceci : " Ce n'est qu'en deuxième année d'université que j'ai compris l'importance du rôle du poignet et de la main pour améliorer la vitesse, l'effet et le contrôle des coups de fond de court et des volées. Quand j'ai commencé à jouer au tennis, on m'a appris à garder le poignet ferme et légèrement fléchi vers l'arrière tout au long de l'exécution des coups. Mon coach à l'université de Californie, George Toley , réussit cependant à me convaincre de faire participer mon poignet et ma main à mes mouvements . En coup droit, par exemple, j'ai acquis un mouvement de poignet plus souple et plus naturel. Ce coup de poignet me permet de déplacer ma tête de raquette plus vite vers la balle, ce qui donne une plus grande rapidité à mon coup pour un effort moindre. De plus, ma coordination est meilleure et je peux également utiliser davantage les effets. Il m'est plus facile ainsi de bien contrôler la direction de la balle.

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12) Dans la revue Tennis de France à MIEUX JOUER il est dit ceci : " Y'A UN TRUC Serrez votre raquette au moment de l'impact. Et il est dit également ceci : " Pour les coups de fond de court il faut raffermir la prise avant la frappe de balle et la relâcher durant l'accompagnement. Une prise ferme donnera à vos coups plus de puissance car la raquette ne bougera pas dans votre main. Cela vous évitera également de trop " jouer du poignet ". Rappelez-vous donc : serrez la raquette avant l'impact.

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Alors qu'il est préférable de jouer avec un poignet souple

2) Quelques articles où il est conseillé de jouer avec un poignet souple. ( jouer du poignet )

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1) Dans le livre TENNIS de René LACOSTE aux éditions GRASSET 1928 René LACOSTE dit ceci aux pages 40 et 41 : " Quoique beaucoup ne l'admettent point, tous les grands joueurs se servent de leur poignet, le renversent en arrière et le redressent pour accroître la vitesse qu'ils impriment à la balle. Pendant très longtemps j'ai joué au tennis en m'efforçant de garder le bras allongé du début à la fin de mon coup. Aujourd'hui encore je ne plie pas assez le coude, je prépare, exécute et finis mon coup avec le bras trop étendu. Mais je fais beaucoup travailler mon poignet.

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2) Dans ce même livre, René LACOSTE dit ceci à la page 64 et 65 : " Cochet qui a un excellent coup droit l'exécute de façon très sobre : il prépare peu son coup, porte à peine la raquette en arrière sans presque décoller le coude du corps. Il joue peu avec le bras, énormément avec l'avant-bras et le poignet. Il prend la balle plus près du corps qu'aucun autre joueur, son bras se dépliant rarement tout à fait, même lorsque la balle est frappée. Ce qui donne tant de vitesse à son coup droit, c'est la façon dont il porte son épaule en avant, se penchant au point de tomber, ce qui arriverait sans doute si ses pieds n'étaient pas bien placés et s'il ne démarrait point en avant aussitôt la balle frappée. Cochet n'imprime aucun effet à la balle sauf lorsqu'il relève une balle basse en la brossant d'un énergique coup de poignet.

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3) Toujours dans ce même livre, René LACOSTE dit ceci à la page 67 : " Washer grâce à un extraordinaire coup de poignet exécute un drive lifté très efficace " .

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4) Toujours dans ce même livre, René LACOSTE dit ceci à la page 62 et 63 : " Tilden imprime un léger effet de lift à la balle non seulement parce qu'il la frappe de bas en haut, mais surtout parce que d'un coup de poignet il fait basculer la tête de la raquette en avant, au moment où la balle est frappée ".

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5) Toujours dans ce même livre , René LACOSTE dit ceci à la page 63 : " Johnston commence son geste très tôt et l'exécute sans aucune solution de continuité, portant assez lentement la raquette en arrière, mais la ramenant très rapidement en avant. Johnston utilise beaucoup la détente après flexion des articulations du coude et du poignet.

Ces 5 champions sont les meilleurs joueurs mondiaux entre 1920 et 1930.

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6) Dans le livre " Une saison de Tennis 1983 de Patrice Dominguez et Michel Sutter, à la page 104 il est dit ceci : " Le jeu de poignet de ces joueurs est remarquable et leur permet de trouver en retour ou en passing des angles extraordinaires et, alors qu'auparavant on déconseillait dans les écoles de tennis le jeu du poignet, il semblerait qu'aujourd'hui l'évolution soit dans l'apprentissage d'un jeu qui permette à partir d'un bras très solide de donner une vitesse supérieure à la balle grâce à une accélération provoquée par un mouvement de poignet.

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7) Dans la revue Tennis de France n° 406 Février 1987, le joueur Américain Stan Smith ancien numéro 1 mondial dit ceci : " Ce n'est qu'en deuxième année d'université que j'ai compris l'importance du rôle du poignet et de la main pour améliorer la vitesse, l'effet et le contrôle des coups de fond de court et des volées. Quand j'ai commencé à jouer au tennis, on m'a appris à garder le poignet ferme et légèrement fléchi vers l'arrière tout au long de l'exécution des coups. Mon coach à l'université de Californie, George Toley, réussit cependant à me convaincre de faire participer mon poignet et ma main à mes mouvements. En coup droit, par exemple, j'ai acquis un mouvement de poignet plus souple et plus naturel. Ce coup de poignet me permet de déplacer ma tête de raquette plus vite vers la balle, ce qui donne une plus grande rapidité à mon coup pour un effort moindre. De plus, ma coordination est meilleure et je peux également utiliser davantage les effets. Il m'est plus facile ainsi de bien contrôler la direction de la balle.

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8) Dans le journal l'équipe du jeudi 6 juin 1991, Patrice Dominguez dit ceci : " Auparavant , les grands coups droits ne se libéraient totalement que sur des balles à niveau, de hauteur, de moyenne ( au niveau du short ou légèrement en dessous ). Aujourd'hui, des joueurs comme Agassi ou Courier sont capables de frapper à fond quel que soit le niveau de la balle. Même si celle-ci s'écrase au sol, ils sont capables, par un jeu de poignet et de l'avant-bras, de faire vivre la balle complètement.

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9) Dans la revue Tennis Magazine n° 258, Septembre 1997 à la page 21, il est dit ceci par Yannick Noah : " Oui, il y a un jeu qui est assez nouveau. Parce que depuis quelques années, on parlait beaucoup du bras des joueurs , de poignet bloqué. Or Kuerten joue vraiment beaucoup avec le poignet, il donne des accélérations avec le poignet. C'est une génération de joueurs qui amène beaucoup, qui s'adapte au niveau matériel ( timing ) qui s'impose physiquement sans être très costaud. Ce qu'il est capable de faire avec son matériel fait partie de l'évolution du jeu.

L'opinion de François Lacaze : Noah a raison quand il dit : " Or Kuerten joue vraiment beaucoup avec le poignet, il donne des accélérations avec le poignet " mais il a tord quand il dit : " Oui, il y a un jeu qui est assez nouveau. Parce que depuis quelques années, on parlait beaucoup du bras des joueurs, de poignet bloqué ". En effet, autrefois au tout début du 20ème siècle, tous les grands coups droits utilisaient le poignet ( dans le prolongement de l'avant-bras ) comme moteur supplémentaire et je pense à Norman BROOKE, Anthony WILDING, William JOHNSTON, et plus récemment à BORG et VILAS.

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10) Dans le journal l'équipe du jeudi 6 juin 1991, Patrice Dominguez dit ceci : " Auparavant , les grands coups droits ne se libéraient totalement que sur des balles à niveau, de hauteur, de moyenne ( au niveau du short ou légèrement en dessous ). Aujourd'hui, des joueurs comme Agassi ou Courier sont capables de frapper à fond quel que soit le niveau de la balle. Même si celle-ci s'écrase au sol, ils sont capables, par un jeu de poignet et de l'avant-bras, de faire vivre la balle complètement.

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Et pour conclure :

L'opinion de François LACAZE - Aujoud'hui, les nouveaux matériaux des raquettes permettent d'accentuer encore davantage le jeu du poignet qui est beaucoup plus mis en valeur, mais autrefois, il n'y avait que des raquettes en bois et le jeu du poignet était tout aussi efficace. Les grands coups droits de l'époque ( Wills, Johnston, Wilding, etc...) jouaient tous du poignet. Quand un joueur se tourne, c'est pour prendre de l'élan, c'est le moteur principal. Le jeu du poignet est en quelque sorte un moteur auxiliaire, un moteur complémentaire.

1ère exemple en gros plan

Prise de raquette western à l'impact. Avec cette prise de raquette, le joueur va pouvoir utiliser son poignet comme moteur auxilliaire, comme moteur complémentaire. Grâce à la prise western et à la courbure du poignet qui en découle, le bras et l'avant-bras vont participer à la poussée, ce qui va donner une vitesse beaucoup plus grande. C'est un mouvement de piston, de poussée, qui donne à la balle beaucoup plus de sécurité et de puissance. Le poignet va participer à l'action avec beaucoup de souplesse. Prise de raquette continentale marteau à l'impact. Avec cette prise le joueur va utiliser son poignet dans un mouvement un peu rotationnel, ce qui ne donne pas la même sécurité et la même puissance comme avec la prise western. C'est le poignet tout seul qui exerce la résistance, il n'y a aucune aide du bras et de l'avant-bras comme avec la prise western. Comparez les deux photos. Comme c'est le poignet qui exerce seul la pression, il faut une grande force dans le poignet.

2ème exemple

A gauche, Sybille NIOX CHATEAU, joueuse Française en prise western. Ce dessin est décalqué d'une photo de Sybille Niox Chateau qui se trouve dans la revue Le Monde du Tennis n° 56 octobre 1984. Dans ce coup droit au moment de l'impact, il y a une parfaite répartition de l'effort avec le bras, l'avant-bras et le poignet .

A droite Rod LAVER, ( revoir " les moyens et mauvais coups droits, reste du monde " ). Rod LAVER est en prise presque continentale marteau. Mêmes observations que dans le 1er exemple en gros plan ci-dessus.

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FIN DE LA 6ème RAISON

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7ème RAISON

7- SEPTIEME RAISON : L'enseignement qui consiste à jouer le coup droit plat.

f ) Le jeu plat ou le jeu lifté

1) Les partisans du jeu plat

2) Les partisans du jeu lifté

1 - Le jeu plat

1) Dans le livre " Apprendre le tennis " d' Estrabeau et Feuillet aux Editions " La table ronde ", il est dit ceci à la page 115 : " Le coup droit lifté : Considéré sous l'angle d'un emploi habituel, le coup droit lifté est à déconseiller. Son rebond qui ne semble vraiment difficile qu'aux joueurs peu expérimentés n'est pas une difficulté suffisante pour gêner de bons joueurs. Le coup droit lifté peut être violent, il ne peut jamais être rapide en raison de sa trajectoire trop convexe. Jouer vite c'est jouer plat et le coup lifté est de toutes les balles attaquées la moins plate.

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2) Dans la revue " Le Monde du Tennis " le journaliste Michel Artigala interroge Henri Cochet ancien numéro 1 mondial et lui demande : " Vous n'avez pas l'air d'apprécier particulièrement le lift ? " Henri Cochet répond : " Ce n'est pas nouveau. ça existe depuis les débuts du tennis. De mon temps, Jean Washer et Toto Brugnon liftaient. Santana aussi, plus tard. C'est un coup tactique pour donner de la sécurité au jeu, pour garder la balle dans le court. Pour moi, ça n'a aucun intérêt. C'est plus lent que le jeu plat ".

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3) Dans la revue Tennis de France n° 226 février 1972 à la page 103 il est dit ceci par Henri Cochet ancien numéro 1 mondial avec en titre : " TROP DE LIFT " " Les joueurs abusent du lift, disait Henri Cochet qui assistait avec intérêt aux matches du Pepsi-Masters à Coubertin. Il faut pouvoir donner à la balle une trajectoire tendue, comme le fait si bien Rosewall. Voilà un bon exemple. Les autres ont presque tous adopté ce revers lifté, excellent et rapide certes, mais pas efficace à mi-court pour passer un adversaire au filet ".

Et pourtant, pour la petite histoire, dans la revue Tennis Magazine n° 225 décembre 1994 à la page 26 il est dit ceci avec en titre : " sur les traces de SOUMAROKOFF " L'histoire du tennis russe ne débute évidemment pas avec cette finale de coupe Davis 1994, loin s'en faut. A l'époque de ses balbutiements, ce sport était déjà un divertissement très apprécié à la cour des Tsars qui organisa des championnats auxquels prirent part des grands champions comme Max Decugis, Elisabeth Ryan, Maurice Germot, Anthony Wilding ou le comte Salm. Le Français Max Decugis pouvait même se targuer d'avoir joué sous les yeux du tsar Nicolas II , un amateur éclairé. A cette époque, la Russie comptait déjà d'excellents joueurs comme Walter Landau ou le Comte Michel Soumarokoff. A la faveur de la révolution, tous deux émigrèrent sur la côte d'Azur . Landau devint secrétaire du Monte-Carlo Country Club avant de défendre les couleurs monégasques en coupe Davis tandis que Soumarokoff s'installa à Nice où sa femme, dit-on, vendait chaque année quelques perles de son collier. Soumarokoff devint un des piliers du Nice LTC et remporta même le tournoi du club à trois reprises, en 1920 , 1921 et en 1922 où il battit en finale Henri Cochet, le champion du monde en titre ! Gaucher, Soumarokoff s'imposa en quatre sets grâce à son lift puissant et agressif qui surprit le champion français.

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4) A propos de FIBAK le joueur Polonais il est dit ceci en ce qui concerne ses coups : " Forces : toucher de balle, intelligence, tactique, Faiblesses : une certaine fragilité due à son jeu plat ".

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2 - Le jeu lifté

1) Dans la revue "Tennis" 1910 - 1913 il est dit ceci par A H GOBERT : " Le lift donne au drive une sécurité très grande et permet un jeu d'attaque très efficace ".

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2) Dans Tennis de France Mai 1971 n° 223 à la page 79 il est dit ceci par Rod LAVER ancien numéro 1 mondial et vainqueur de 2 grands chelems : " Les avantages du lift " Le lift est un coup d'attaque qui demande une grande force dans le poignet. Celui qui ne possède pas la force suffisante devra développer ses muscles à l'aide d'exercices appropriés. Pour donner du lift à la balle il faut la coiffer au moment de la frappe. Le lift permet de concilier vitesse et contrôle, c'est à dire sécurité. Grâce à lui on peut tenter des passing shots le long de la ligne qui sortiraient autrement.

L'opinion de François LACAZE : Laver avait une prise presque continentale en coup droit et de ce fait cela nécessite une force importante dans le poignet pour lifter la balle. Avec la prise western, compte tenu que le bras et l'avant-bras sont dans le prolongement du poignet, l'effort est mieux réparti, la balle mieux controlée, l'effet lifté plus naturel.

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3) Dans un article ion TIRIAC le joueur Roumain dit ceci : " Les lifteurs sont plus forts que les autres ".

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4) A propos de FIBAK le joueur Polonais il est dit ceci en ce qui concerne ses coups : " Forces : toucher de balle, intelligence, tactique, Faiblesses : une certaine fragilité due à son jeu plat ".

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L'opinion de François LACAZE : L'histoire nous démontre que pendant tout le 20ème siècle, tous les grands coups droits étaient liftés ainsi que les revers et que le jeu plat était fragile. Il en est de même aujourd'hui avec les champions actuels. Je suis tout à fait d'accord pour le coup plat en théorie seulement, c'est à dire 0I coup plat frontière entre 1I coup légèrement lifté et -1I coup légèrement coupé ( voir graphique ci-dessous et également revoir la page : " le principe mécanique de la raquette en coup droit " avec le graphique et les points de départ -2 et -1 pour coupé et les points de départ pour lifté de 1 à 6. ). Mais en pratique il est presque impossible de jouer à plat, la balle sera au minimum lifté ou au minimum coupé.

0I est est le coup plat frontière entre 1I le coup légèrement lifté, et -1I le coup légèrement coupé. I est l'impact.

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FIN DE LA 7ème RAISON

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8ème RAISON

8- HUITIEME RAISON : L'enseignement qui consiste à insister sur le coup droit en le jouant de profil alors que le joueur est de face.

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ATTENTION : ceci est très important au niveau du jeu de jambes.

A l' initiation : pour un droitier, je fais avancer la jambe gauche en avant pour qu'il soit tourné comme sur la photo A.

Mais dès que les échanges commencent, le joueur sera très souvent en appui sur la jambe droite, en fin de préparation, à l'impact et en fin d' accompagnement, comme sur es photos 1, 2 et 3.

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C'est une position de jambe tout à fait naturelle. Dans le livre " Borg par Borg ", chez Nathan, 1979, à la page 45, il est écrit ceci : " Un tennis non classique, et on pose cette question à Borg : Pourquoi faites-vous face à la balle en jouant en coup droit ? Borg répond et dit : " Dans les livres, on dit qu'il faut se mettre de profil lorsqu'on frappe la balle. Moi, je fais face au filet, car cette position m' est plus naturelle ".

Dans Télé 7 Jours, sur un article consacré à Borg, il est écrit ceci : " Borg attaque la balle très tôt sur son coup droit et la fixe une fraction de seconde avant de la frapper. Anti-classique, il fait face au filet sur le coup droit parce que, dit-il, cette position lui est plus naturelle que de se placer de profil ".

L'opinion de François LACAZE : Borg a raison de dire qu'il est plus à l'aise ainsi, car faire face à la balle, c'est à dire en appui sur la jambe droite pour un droitier comme sur les photos 1, 2 et 3 est une position tout à fait naturelle et non pas anti-classique. En effet, tous les joueurs de tennis jouent comme Borg le fait.

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Ci dessous 5 champions en fin de préparation ou à l'impact qui sont de face en exécutant leur coup droit. Anthony WILDING champion du monde en 1913 et 1914 - HARADA, joueur japonais de l'époque des mousquetaires ( 1920 ). KHO SIN KIE joueur chinois - Andréa TEMESVARI la joueuse hongroise - Victor SEIXAS le champion Américain.

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Position identique de Anthony WILDING C.F. la revue Tennis 26 novembre 1911 page 251

Anthony WILDING, Néo-Zélandais, 1883- 1915 il est tué près de Neuve-Chapelle à 32 ans . Le premier grand joueur de son pays, vainqueur quatre fois consécutives à Wimbledon, en 1910, 1911, 1912, 1913.Vainqueur de l'Australie en 1906 et 1909, Champion du monde sur terre battue en France en 1913 et 1914. Avec l'Australasie pour la Coupe Davis, son partenaire en double est Borman Brookes. Il gagnera le challenge round de cette Coupe Davis en 1907, 1908, 1909 et 1914.

Voici les témoignages écrits qui justifient que Anthony Wilding avait un grand coup droit : -1°) " Il parlait beaucoup de Wilding ( Champion du Monde au redoutable coup droit ) ". (Tennis de France n°311 Mars 1979 ). -2°) Wilding fut étourdissant et la régularité de " F.G. " ne l'a pas beaucoup gêné. Son service, ses volées furent excellents, ses revers étaient très précis, mais souvent moins bons que son merveilleux coup droit ". ( Tennis, 3 juillet 1910, page 77 ).

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Position identique de T. HARADA C.F. Tennis et Golf n° 207 , 16 mai 1930 page 203

T . HARADA - Joueur Japonais de l'époque des mousquetaires.

Témoignages écrits qui justifient que Harada avait un bon coup droit. 1°) Cochet succombe à son tour contre Harada dont le coup droit lifté fait des ravages. ( C.F. Le livre La légende des mousquetaires aux Presses de la Cité page 99 ). -2°) De Morpurgo dispose de HARADA de façon expéditive et parvient à annihiler les effets foudroyants du coup droit de son adversaire. ( C.F.Tennis et Golf n°92 ,1er août 1924 page298 ) . -3°) Dès les premiers échanges, le coup droit vigoureux de Harada, ce coup qu'il croise ou qu'il dirige aussi bien le long des lignes, s'avéra particulièrement efficace ( C.F.Tennis et Golf n°135 16 septembre 1926 page 405 ).

Pour Harada, la raquette est positionnée ( en ce qui concerne la mécanique ) en fin de préparation au point de départ du mouvement de retour position 2. Sa prise de raquette est western.

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Position identique de KHO SIN KIE C.F. La revue Tennis et GOLF n° 318 , 16 mai 1936 page 2

KHO SIN KIE joueur Chinois - Témoignages écrits qui justifie que Kho Sin Kie avait un bon coup droit : " Kho Sin Kie, dont le coup droit très rapide parut, en toutes ses rencontres, d'une redoutable efficacité ". ( confer : Tennis et Golf, 16 octobre 1936, n°327, page 3 )

La prise de raquette de Kho Sin Kie est western pour son coup droit ( revoir Les prises de raquette en coup droit ) et sa raquette est placée en fin de préparation au point de départ du mouvement de retour en position 3 ( revoir Le principe mécanique de la raquette en coup droit ).

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Position Identique de Victor SEIXAS C.F. " le Livre 500 ans de Tennis ", chez Hatier, 1976, page 251.

Victor SEIXAS, Américain né en 1923, 7ème joueur mondial en 1950. Joueur de Coupe Davis. Vainqueur de Wimbledon en 1953. Devient 3ème joueur mondial. Vainqueur des Etats-Unis en 1954. Son éclosion au tennis est assez tardive.

Témoignage écrit qui justifie que Victor SEIXAS avait un grand coup droit : 1°) Un service en force, une volée sûre, mais sans recherche et un grand coup droit brossé ( C.F. La Fabuleuse histoire du tennis, Christian Quidet ).

Sur ce dessin, la raquette de Victor SEIXAS est placée en fin de préparation au point de départ du mouvement de retour en position 1 ( revoir la page " Le principe mécanique de la raquette en coup droit ".

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Position identique de Andréa TEMESVARI C.F. La Revue Le Tennis La Revue Du Pratiquant n° 4 Septembre 1983

Andréa TEMESVARI joueuse Hongroise, née le 26 Avril 1966

Témoignages écrits qui confirment que Andréa Témesvari avait un grand coup droit : 1°) Armée de son grand coup droit ( confer : Le Monde du Tennis N°18, Juillet 1981, page 70 ) - 2°) Un coup droit qui reste son atout maitre ( confer : Tennis Magazine n°66, Septembre 1981 ) - 3°) Forces : puissance, coup droit ( confer : Tennis Magazine n°99, Juin 1984 ) . 4°) Son jeu basé sur un grand coup droit. (confer : Tennis Magazine n°109, Avril 1985 ) .

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FIN DE LA 8ème RAISON

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9ème RAISON

9- NEUVIEME RAISON : Egalement quelques incompétences .

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Quelques incompétences avec

1- Estrabeau et feuillet

2- Jean-Claude Barclay ex joueur de coupe Davis

3- Odile de Roubin ex 2ème joueuse de France

4- Patrick Proisy ex 1er joueur de France

5- Hervé Cristiani

6- Hervé Gauvain ex espoir français

7- Lendl et Solomon

8- Yannick Noah ex 1er joueur de france et ex 3ème joueur mondial

9- Jack Kramer et Pancho Ségura

10- René Lacoste ancien numéro 1 mondial

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1- Dans le livre " Apprendre le tennis " d'Estrabeau et Feuillet aux Editions de la Table Ronde 1952 à la page 91, il est dit ceci :

Et maintenant quelle prise faut-il choisir ?

La Western Grip, c'est la prise des joueurs californiens d'il y a vingt-cinq ans. Elle a été employée par de grands champions dont les plus illustres ont été l'Américain Johnston et le Belge Washer, père du joueur actuel. C'est une prise très fermée, en ce sens que le tamis de la raquette est orienté vers le sol lorsque la main est dans sa position normale au bout du bras.

Elle permet de frapper très fortement les balles hautes qui sont fréquentes dans les climats chauds et sur les courts très durs.

Elle rend difficile la reprise des balles basses dans les pays à climat tempéré ou sur des courts souples en terre battue ou en herbe ou en bois.

Elle oblige à un changement considérable pour passer de la prise de coup droit à la prise de revers que nous verrons plus tard. Elle n'est pour ainsi dire plus employée par les champions modernes et en ce qui nous concerne nous pensons que l'évolution du tennis doit nous en faire déconseiller l'emploi.

L'opinion de François LACAZE : 1) La Western Grip permet de frapper très fortement les balles hautes. 2) Contrairement à ce qu'il est dit, la Western Grip est une prise qui permet facilement la reprise des balles basses et 3 ) C'est vrai qu'elle oblige à un changement considérable pour passer de la prise de coup droit à la prise de revers, mais aujourd'hui en 2003 le tennis va beaucoup plus vite et les champions passent de la Western Grip à la prise de revers sans aucune difficulté.

Je me demande pourquoi on a abandonné cette prise Western Grip qui avait déjà fait ses preuves puisque Johnston et Washer cités dans l'article avaient tous les deux un extraordinaire coup droit.

Dans le journal " L'équipe " du jeudi 6 juin 1991 à questions à Patrice Dominguez, Patrice Dominguez dit ceci : " Aujourd'hui, des joueurs comme Agassi ou Courrier sont capables de frapper à fond quel que soit le niveau de la balle. Même si celle-ci s'écrase au sol, ils sont capables, par un jeu de poignet et de l'avant-bras, de faire vivre la balle complètement.

Agassi et Courrier ont une prise western en coup droit.

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2- Dans la revue Tennis de France n° 247 novembre 1973 à la page 56 il est dit ceci par Jean-claude Barclay en titre : " Quand on voulait changer mes coups je quittais le court en pleurant " et il est dit ceci : " Le cas de Jean-claude Barclay constitue une mise en garde contre les dangers psychologiques et les risques que l'on prend en voulant systématiquement corriger les techniques inorthodoxes " . " Il vaut mieux avoir un coup très fort plutôt que deux bons coups " dit Jean-Claude Barclay . " J'ai eu deux professeurs, MM. Iemetti et Tissot qui ont toujours eu l'intelligence de ne pas essayer de changer ma technique. Mais quand j'avais douze ou treize ans j'ai eu plusieurs professeurs qui ont voulu tout modifier. Après chaque leçon, je repartais en pleurant."

L'opinion de François LACAZE : Jean -Claude Barclay avait un revers à deux mains et un excellent coup droit en prise western prononcée comme William Johnston champion du monde en 1923.

Dans Tennis de France n° 122 juin 1963 à la page 2 il est dit ceci à propos de Jean-Claude Barclay : " Je n'ai jamais vu de coup droit plus rapide " disait l'ancien champion Max Decugis . " Ses coups droits filent à une vitesse effarente ".

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3- Dans le livre " Le Tennis Naturel " d'Odile de Roubin, ex-deuxième joueuse française - Editions ALTA 1978, à la page 126, Odile de Roubin dit ceci :

" Encore aujourd'hui je repense à mon premier entraînement national. J'avais un grand coup droit et un revers moyen que j'espérais bien améliorer. Après quelques balles, j'entendis l'entraîneur déclarer : - Il faudra me changer ce coup droit -. Je crus avoir mal compris. J'étais trop jeune, je manquais d'assurance devant cet entraîneur si sûr de lui ". Odile de Roubin termine en disant : " J'avais acquis un coup droit qui n'avançait plus et me semblait totalement étranger ".

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4- Patrick PROISY, né le 10 septembre 1949 à Evreux. Ex premier joueur de France. Joueur de Coupe Davis.

Témoignages écrits qui justifient que Patrick Proisy n'avait pas un très bon coup droit : 1) Le Monde du Tennis ne lui accorde que 3,5/5 en coup droit. 2) Dans la revue Tennis Magazine n° 27, juin 1978, page 83 : il ne lui est accordé que 7/10 en coup droit et il est dit ceci : son coup droit est cependant un peu " léger " dans l'échange.

Sur ce dessin décalqué de Patrick Proisy, on peut constater que sa prise de raquette en coup droit est la continentale marteau. Position identique de Patrick Proisy C.F. Tennis de France.

Après sa finale de Roland Garros 1972 perdu contre l'Espagnol Gimeno , Patrick Proisy dit ceci dans un article : " A partir de là, j'ai été beaucoup conseillé et j'ai aussi beaucoup gambergé. On a voulu faire de moi un autre joueur et moi j'ai voulu modifier mon jeu. Il s'en est suivi, bien sûr, une perte de confiance ". Et il est dit ensuite : " Quatre ans de tâtonnements au carrefour des styles ".

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5- Dans la revue Tennis Magazine n° 94 janvier 1984 il est dit ceci par Hervé Cristiani avec en titre : Le tennis et moi : " J'ai sans doute alors été de ceux qui ont souffert de la technique à tout prix. A cette époque, on déifiait la technique ; il y avait " une " technique considérée comme bonne et non plusieurs . Tout le monde devait avoir le même coup droit , le même revers . On a peut-être essayé cinquante fois de changer mon revers, mon coup droit, mon service dans tous les sens, et c'est peut-être un peu ce qui m'a empêché de progresser. Parce que je n'étais pas docile. Je me souviens que j'ai ressenti très tôt comme une petite sonnette d'alarme : et si ce style de jeu que l'on imposait à tout le monde, ce n'était pas la rêgle absolue ? Il y avait déjà le doute dans mon esprit, un doute qui commença d'ailleurs à faire son chemin dans celui des autres avec l'arrivée de Barclay, et ses prises révolutionnaires. Bref, aujourd'hui, la technique unique, cela paraît presque monstrueux, mais à l'époque, c'était une mode presque obligatoire et je crois que j'en ai souffert.

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6- Et puis, il y a le fameux cas d'Hervé Gauvain.

1) Dans Tennis de France n°198, Octobre 1969, page 24, dans un article parlant de lui, il est dit ceci : " 14 ans, né à Chalon- sur- Saône, le jeune Hervé possède un coup droit naturel dont il est très sûr, un bon service, un revers à deux mains, bref, un jeu déjà assez complet ".

2) Dans Tennis de france n° 210, Octobre 1970, page 28 il est dit ceci : " Bravo Hervé d'avoir tenu jusqu'au bout. En modifiant sa prise et son mouvement de coup droit, sa prise et son mouvement de service, son revers et son jeu de jambes, sa volée de revers et son smash, il a fait ce qu'il fallait pour ne plus être limité ".

3) Dans Tennis de France, Octobre 1973 il est dit ceci : Et puis, c'est la catastrophe : " Hervé Gauvain qui possédait un revers fantastique à deux mains regrette de l'avoir abandonné ". Egalement dans Tennis de France : " En coup droit sa balle ne ferait pas de mal à une mouche ".

4) Dans Tennis Magazine n° 83, Février 1983 il est dit ceci: " Et il semble bien loin le temps où on lui avait fait abandonner un revers à deux mains qu'il avait, dit-on, superbe, parce qu'il n'avait pas encore été popularisé. 5) Dans Tennis Magazine n°77, Août 1982, il est dit ceci : " Tout Chalon se souvient encore de son jeu fin et délié, ainsi que son superbe revers à deux mains ".

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7- Dans Tennis de France n°388 d'Août 1985, page 73, Yvan LENDL, dit ceci :

" Quand j'étais junior, mes professeurs affirmaient que mon coup droit ne serait jamais une arme efficace sur le circuit professionnel. Selon eux, mon mouvement était médiocre, ma prise était mauvaise et souhaitaient que je le modifie ".

Dans Tennis de France n°348, avril 1982, page 167, il est dit ceci : " Une foule de professeurs ont essayé de convaincre SOLOMON qu'il n'arriverait à rien avec sa prise de coup droit.

L'opinion de François LACAZE - LENDL et SOLOMON ont tous les deux une prise western en coup droit qui est la prise de tous les grands coup droits.

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8- Yannick NOAH est né le 18 mai 1960 à Sedan. Ancien numéro 1 français, il gagne le tournoi de Roland Garros en 1983 à 23 ans, et devient par la suite 3e joueur mondial. En 1989, à 29 ans, presque en fin de carrière, et 6 ans après Roland Garros, il décide de prendre un nouvel entraîneur, l'ancien champion américain, Dennis RALSTON.

Dans la revue Tennis Magazine n° 165 de décembre 1989 à la page 91, Yannick NOAH dit ceci : " Mais .... au niveau des prises de raquette, des préparations, des mises à niveau, j'avais appris des choses qui étaient complètement l'inverse de ce que me dit Dennis ! Mon coup droit d'attaque par exemple... C'est un coup que j'avais et que j'ai perdu, sans savoir pourquoi. C'était naturel au départ et quand je l'ai perdu il m'a été impossible de le reconstruire.

L'opinion de François LACAZE : Mais que lui a t-on appris ?

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9- Kramer et Ségura

Dans Tennis de France n° 414 octobre 1987 page 82 dans un article intitulé " Les coaches sont responsables ". Le journaliste pose une question à Jack KRAMER l'ancien champion Américain et lui demande : " Quelles sont précisément ces lacunes techniques " et Jack KRAMER répond ceci : " On ne peut pas gagner avec une prise de coup droit western ( très fermée ) et les coups à deux mains sont trop limités ". Le journaliste pose une autre question à Jack KRAMER et lui demande : " Vous plaidez donc pour un jeu plus classique " et Jack KRAMER répond ceci : " C'est un fait que les meilleurs champions actuels, comme Martina Navratilova ou Mc Enroe jouent de la même façon que les champions du passé, comme Budge, Gonzales, moi-même, Laver, Hoad ou Rosewall. Nous étions agressifs et si nous savions imprimer un effet slicé ou lifté à la balle, aucun de nous ne tenait sa raquette avec ces grotesques prises western.

Dans Tennis Magazine n° 133 Avril 1987 page 33, Dans un article intitulé " Un certain Pancho Ségura " il est dit ceci : Ces quinze dernières années, Ségura a été directeur du tennis à La Costa, près de San Diègo. Et il a aussi entraîné Jimmy Connors lorsque celui-ci était à son apogée. Il aimerait bien dénicher quelques jeunes joueurs qui pourraient bénéficier de son inépuisable expérience. Ainsi , il a travaillé un peu avec Martin Blackman, le jeune ( 16 ans ) joueur de La Barbade. Et Pancho Ségura dit ceci : " C'est un garçon prometteur. Il se déplace bien et il possède un énorme service. Mais je n'aime pas trop sa prise western. Avec ce genre de prise, vous rencontrez des problèmes sur les balles basses. Une prise eastern ou une prise continentale vous assurent plus de souplesse ".

L'opinion de françois LACAZE : Pourtant la prise Western est la prise des grands coups droits d'attaque à toutes les époques et dans tous les pays du monde

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10- Dans Tennis de France de janvier 1993, l' ancien grand champion français : René Lacoste dit ceci : " Il y a des entraîneurs de la Fédération, je ne nommerai personne, qui ne sont pas qualifiés, même s'ils font ce qu'ils peuvent. Il y a deux joueurs qui ont été massacrés sur des mauvais conseils et qui d'ailleurs sont devenus capitaines de l'équipe de France : l'un est Goven, l'autre c'est Noah. Quand je l'ai vu tout jeune à Roland Garros, on le laissait faire des petits coups comme ça ( N.D.R : étriqués) au lieu d'attaquer la balle franchement. Il aurait dû gagner Roland Garros plus d'une fois avec son service et sa volée ".

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FIN DE LA 9ème RAISON

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10ème RAISON

10- DIXIEME RAISON : Egalement quelques contradictions.

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b ) Initiation.

Dans Tennis de France n° 304 Aout 1978 il est dit ceci par Jack Kramer ancien champion Américain : " Apprenez d'abord à lifter ".

Un an plus tard. dans Tennis de France n° 316 Aout 1979 à la page 83, il est dit ceci : " Ne commencez pas par lifter ".

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c ) Perfectionnement .

Dans Tennis de France n° 209 Septembre 1970 il est dit ceci : " Le replacement anticipé ... Un gain de temps ".

Dans Tennis de France n° 301 Mai 1978 page 53, c'est à dire 8 ans plus tard il est dit ceci : " Un replacement rapide, mais pas "anticipé".

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En ce qui concerne le revers , il est dit ceci :

Dans Tennis de France 1973 il est dit ceci : " Et contrairement à ce que l'on imagine, le revers est un coup qui se fait beaucoup plus naturellement qu'un coup droit ".

En ce qui concerne le coup droit, il est dit ceci :

8 ans plus tard dans le livre : Le dictionnaire du tennis aux Editions Fernand Nathan édité en 1981, il est dit ceci à REVERS : " Frappe du côté du corps opposé au bras qui tient la raquette. Ce n'est pas un geste naturel, il a donc moins de force que le coup droit".

L'opinion de François LACAZE : En effet, pendant tout le 20ème siècle, il y avait beaucoup de gens plus à l'aise sur le coup droit que sur le revers. Il y avait cependant des exceptions qui confirmaient la rêgle, ce qui était le cas pour le joueur Australien Ken Rosewall qui avait un meilleur revers que coup droit, idem pour le joueur Argentin Guillermo Vilas et le joueur Suédois Stefan Edberg ancien numéro 1 mondial qui avait un coup droit très moyen à cause de sa prise continentale marteau en coup droit.

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Mais la technique a fait des progrès et le revers a rattrapé le coup droit et il y a des joueurs dont on peut dire qu'ils sont aussi à l'aise en coup droit qu'en revers, ce qui semblait être le cas pour BORG qui avait un revers aussi meurtrier que son coup droit, ainsi que pour André AGASSI et le joueur brésilien Gustavo KUERTEN.

Il n'en demeure pas moins vrai qu'un joueur aura toujours une petite préférence pour l'un ou l'autre coup et que pour cela il faut donner à tous le meilleur enseignement pour avoir la meilleure technique possible en coup droit comme en revers.

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Dans le livre Mac Enroe est-il génial de Roger Vasselin et Fabrice Raissac . Editions Ramsay, il est dit ceci à la page 32 : " La prise de coup droit de Connors qui est excellente pour jouer les balles hautes mais qui l'empêche de jouer les balles basses.

La prise de coup droit de Connors est une EASTERN et j'ai de ce joueur 22 témoignages écrits qui prouvent que son coup droit est tout à fait moyen.

Dans le livre " Le Tennis " initiation perfectionnement entraînement aux editions AMPHORA novembre 1993 de Christian RIEU, à la page 39 il est dit ceci : " S'il n'est pas souhaitable que le débutant adopte d'emblée la prise Western, il est préférable que le joueur de bon niveau s'exerce avec les deux types de prises mentionnés ci-dessus ; nous pensons tout particulièrement aux balles basses et courtes qui sont plus facilement négociables avec des prise Eastern.

L'opinion de François LACAZE : Visiblement ils ne sont pas du même avis.

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FIN DE LA 10ème RAISON

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Fin des 10 raisons des mauvais coups droits pendant le 20ème siècle et complément d'informations en ce qui concerne la méthode française 1972-1973 sortie à Montpellier en 1973 et réservée uniquement aux enseignants.

méthode française 1972-1973

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SOMMAIRE

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